C'est parti, comme dirait le Parisien, pour la vidéo-surveillance à Paris. Toujours comme le note le quotidien francilien, le plan de vidéoprotection pour Paris prévoit d’installer 1000 caméras dans les rues de la capitale d’ici à la fin 2012. Au moins 250 d’entre elles seront implantées avant la fin 2011.
NB : Les images des caméras de la préfecture de police seront enregistrées et stockées pendant trente jours.
Il s'agit d'un projet qui n'a pas vraiment été débattu avec les citoyens de la Capitale. Par contre, il fait l'objet d'un large consensus au niveau des partis gouvernementaux. L'UMP, notamment dans le XVIIIe, est pour, malgré le cout de 200 millions d'euros, ainsi que le Parti Socialiste, comme rapporté par Abdelhak Kachouri, vice-président socialiste du conseil régional d'Ile de France.
Ici, pas d'expérimentation. On passe directement aux opérations. Espérons au moins qu'on dispose des chiffres qui prouveront que l'argent du contribuable est bien utilisé.
Reste que Paris est la capitale Européenne de l'Ouest qui dispose aussi (et surtout) du plus grand nombre de policiers par habitants.
Lisez-vous régulièrement les communiqués de presse de la Préfecture de Police ? Avez-vous remarqué que le récit des arrestations qui y figurent mentionne toujours ou très souvent "grâce aux caméras de vidéo protection"... il a été possible d'identifier le délinquant, le voleur, etc. Le mot d'ordre a été passé, c'est sûr.
RépondreSupprimerLise, vous suivez, c'est fou. LPL vous explique qu'avec autant de policiers en ville (en faction devant les ministères au lieu de courir derrière les voyous) on pose la question de l'utilité d'installer de caméras dont on a la preuve maintenant de leur inutilité.
RépondreSupprimerQuestion passionnante: La vidéo surveillance est dissuasive d'une part et contribue à l'arrestation de délinquant d'autre part. Hélas il suffit trop souvent de se cagouler et de porter des vêtements interchangeables pour son efficacité tombe à plat, sans compter que la délinquance n'a plus qu'à se déplacer. Par ailleurs, le problème n'est pas la vidéo-surveilance, mais le lois qui la gère et les lois qui concernent les comportements justement ou injustement réprimés. Cordialement T Guinhut
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