samedi 29 janvier 2011

Les 35 heures ne réduisent pas le chomage

Deux nouvelles intéressantes et concommittantes

La 1ere :  le taux de chomage en Corse. Il progresse de 8.1% en 2010, nous dit Corse Matin, il est mauvais, ajoute Corse Economie,

La 2eme : l'absentéisme des fonctionnaires. Une enquète du mensuel Capital révèle que la commune de Bastia compterait 44 jours de congés maladie par an et par agent du public. Elle serait donc suivie par Montpellier (41 jours), puis Périgueux (32 jours). En parallèle, dans le secteur privé et au niveau national, les salariés poseraient seulement 8 jours d'arrêt maladie.

Au moins c'est clair. En dépit d'un emploi public important (En Haute Corse, l'emploi public représentait 29 % de l'emploi salarié à la fin de l'année 2007 et en Corse-du-Sud, 31 % de l'emploi salarié, activités indépendantes non incluses, source INSEE) et théoriquement aux 35 heures, l'activité économique reste peu dynamique.

Les 35 heures ne réduisent pas le chomage.



D'autre part, ni l'aménagement du statut fiscal de la Corse (qui prouve que si on veut, on peut baisser les impots !)  ni la question du respect de la propriété privée (acquise dans le cadre d'une transaction, attestée par un titre de propriété) ne permettent de dire que la Corse soit très proche du cadre légal français, d'ou une question : plutot que de vouloir normaliser à tout prix, pourquoi ne pas donner vraiment beaucoup plus d'autonomie aux régions (régionalisation de l'impot sur le revenu et de la TVA par exemple) dans le cadre d'une Europe vraiment fédérale (avec les fonctions régaliennes exercées à Bruxelles) dans les contours des provinces historiques ou dans le cadre de la réforme Balladur ?
Ainsi, la Corse, mais aussi l'Ile de France, le Saintonge ou la Bretagne pourront vivre leur vie, sans que les contribuables franciliens aient à financer autre chose en Corse que la police, la justice, l'armée ou la diplomatie.

Plus proche des contribuables, les administrations régionales, alignées sur le modèle des Lander, auraient à justifier leurs dépenses auprès des électeurs et contribuables.


anciennes provinces françaises
anciennes provinces françaises



proposition Balladur

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