mercredi 15 janvier 2014

Allo, les féministes ?

Beaucoup de gens aux intérêts contradictoires et qui ont soutenu Hollande en Mai 2012 sont tombés de haut. Les "jeunes" à drapeaux algériens de la Bastille se sont pris le maintien des contrôles policiers au faciès en pleine tête, les enseignants ont compris trop tard ce que signifiait la refiscalisation des heures sups et les Bretons sont tombés sur une équipe gouvernementale qui, manifestement, ne ratifiera pas pas charte des langues régionales.

Mais si il y a un lobby qui a probablement déchanté ces jours-ci, c'est bien les féministes.

Rappelez-vous ! Après des années passées à la tête du PS et en Corrèze, François Hollande s'était réveillé un jour ! Et ce grâce au "faux-pas" de DSK, alors leader incontesté sur le plan médiatique. 

François Hollande n'a t-il pas fait campagne sur son coté normal (c'est à dire en opposition aux dérives de DSK et au monde de paillettes et de mannequins de Sarkoy) ?

Or, à qui avons-nous affaire, si on en croit la presse, people notamment ? A un homme de pouvoir qui change de compagne de plus en plus vite, pour des femmes de plus en plus jeunes (Près de 20 ans de différence entre Marie-Ségolène Royal, née en 1953, et Julie Gayet, née en 1972). Cela fait terriblement écho à la situation qu'a vécu Sylvie Brunel quand Eric Besson l'a quitté pour une femme beaucoup plus jeune (1). 

Peut-être que le problème, ce sont les étiquettes, surtout celles des progressistes auto proclamés. Relisez le discours de Hollande : "Je suis féministe". Oui, formellement parlant, Hollande est féministe. Mais est-il pour autant respectueux des femmes ? Question d'interprétation. 

Hier soir, après la conférence de presse durant laquelle le Président Hollande a refusé de parler de sa "vie privée", une journaliste, Michelle Cotta, a oublié de couper son micro et a manifestement traité Hollande de moche et minable. Bien que nul ne saurait refuser à Hollande la liberté de faire ce qu'il veut avec qui il veut, force est de constater que les propos de Michelle Cotta représentent probablement ce que pensent un grand nombre de d'hommes et de femmes, notamment celles et ceux qui pensent qu'au delà des mots et des étiquettes (dont celle de féministe), il existe une sorte de code moral implicite.




Oui, vraiment, la désillusion doit être terrible pour toutes celles et tous ceux qui espéraient un tant soit peu qu'Hollande remonte un peu le niveau. 
Pour les autres, ceux qui n'attendaient absolument rien de l'ex maire de Tulle, formé par Mitterrand, le Gayet Gate n'est qu'une pierre de plus dans leur jardin.


(1) l'Express Mon ex-mari, cet inconnu... 7 octobre 2009

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