Jacques Rueff savait lui à quoi servaient les économistes, par exemple quand il écrivait à propos des taxis, profession fermée par les réglementations socialo-communistes : "... en 1937, la profession était libre, en 1938, on a fixé un maximum de 22 000 taxis pour l'agglomération parisienne, et par suite de pressions diverses, ce nombre a été réduit progressivement à 12 500, de telle sorte que, pour une ville qui a doublé depuis 1938, le nombre des taxis jugés strictement indispensables en 1938 a été réduit de moitié. On protège non seulement les hommes, mais aussi les machines, car sur ces 12 000 taxis autorisés, il y en a 1000 seulement qui sont autorisés à faire le "doublage", c'est-à-dire à travailler avec deux chauffeurs, mais pour tous les autres, il ne peut y avoir qu'un seul chauffeur travaillant dix heures par jour.
Ceci veut dire que l'on a doublé systématiquement le montant de l'investissement nécessaire pour desservir la population parisienne, c'est-à-dire que l'on a absorbé là des capitaux qui faisaient défaut ailleurs, par exemple pour construire des maisons (Rueff, L'expansion sans inflation, p.109)" (dans Claassen, E.-M. et Lane, G. (eds.), Oeuvres complètes de Jacques Rueff, tome III : Politique économique, livre 2, Plon, Paris, 1980, p.454n)
Les taxis ne sont pas opposés à la concurrence à condition de faire jeu égal. C'est à dire les mêmes contraintes, les mêmes règlements, etc. En effet, les taxis ont des contraintes par rapport aux compteurs qu'ils doivent étalonner tous les ans et appliquer les nouveaux tarifs tous les ans donc aller dans un garage agrée et payer plusieurs centaines d'euros tous les ans, ce que n'a pas les VTC et consorts. D'autres exemples pourraient être trouvés.
En finir avec Jacques Attali.
RépondreSupprimerJacques Rueff savait lui à quoi servaient les économistes, par exemple quand il écrivait à propos des taxis, profession fermée par les réglementations socialo-communistes :
"... en 1937, la profession était libre, en 1938, on a fixé un maximum de 22 000 taxis pour l'agglomération parisienne, et par suite de pressions diverses, ce nombre a été réduit progressivement à 12 500, de telle sorte que, pour une ville qui a doublé depuis 1938, le nombre des taxis jugés strictement indispensables en 1938 a été réduit de moitié. On protège non seulement les hommes, mais aussi les machines, car sur ces 12 000 taxis autorisés, il y en a 1000 seulement qui sont autorisés à faire le "doublage", c'est-à-dire à travailler avec deux chauffeurs, mais pour tous les autres, il ne peut y avoir qu'un seul chauffeur travaillant dix heures par jour.
Ceci veut dire que l'on a doublé systématiquement le montant de l'investissement nécessaire pour desservir la population parisienne, c'est-à-dire que l'on a absorbé là des capitaux qui faisaient défaut ailleurs, par exemple pour construire des maisons (Rueff, L'expansion sans inflation, p.109)" (dans Claassen, E.-M. et Lane, G. (eds.), Oeuvres complètes de Jacques Rueff, tome III : Politique économique, livre 2, Plon, Paris, 1980, p.454n)
http://blog.georgeslane.fr/post/2007/09/15/Ah-Piqueur-de-la-Mirandole
Les taxis ne sont pas opposés à la concurrence à condition de faire jeu égal. C'est à dire les mêmes contraintes, les mêmes règlements, etc. En effet, les taxis ont des contraintes par rapport aux compteurs qu'ils doivent étalonner tous les ans et appliquer les nouveaux tarifs tous les ans donc aller dans un garage agrée et payer plusieurs centaines d'euros tous les ans, ce que n'a pas les VTC et consorts. D'autres exemples pourraient être trouvés.
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