Christiane Taubira, comme d'habitude, a été éloquente hier soir sur "Des paroles et des actes".
L'exercice était difficile, surtout quand il consiste à commenter des dramatiques faits divers.
En revanche, Christiane Taubira a peiné (euphémisme) à expliquer sa vision de la réforme sur les peines. Le garde des sceaux a, en outre, éludé certains sujets, sans parler des questions auxquelles elle a carrément refusé de répondre.
Les citoyens en seront donc quitte sur :
- l'échec de la guerre contre la drogue et de la prohibition, qui ne fait que remplir les prisons de gens en préventive
- l'inégalité de traitements entre fonctionnaires et citoyens non fonctionnaires
- Le droit administratif est dérogatoire du droit commun, pourquoi ? Comment se fait-il que cette distinction n'existe pas chez nos voisins ?
- l'illégalité de certaines actions de l'Etat, quand, par exemple, il fait du recel
- lire la Tribune de Genève : Vol de données chez HSBC : Paris coupable de recel ?
- la stabilité juridique et fiscale, dont l'absence est un poids pour l'économie du pays aussi bien que pour la vie des gens
- la justice politique
- lire Affaire Aurore Martin : Valls va t-il extrader Claude Khayat ?, un post du 3 Novembre 2012
- lire Nicolas, "#Prisonnier politique", un post du 20 Juin 2013
- les class action
- lire L’intérêt économique des class actions sur Contrepoints
- l'inversion de la charge de la preuve, une exception française
- le monopole de la violence légitime par l'Etat, qui laisse désarmé les citoyens honnêtes face aux voyoux qui, eux, sont armés.
Beaucoup de questions sans réponse, donc. Pas très surprenant de la part d'un gouvernement qui, bien qu'au pouvoir depuis un an, prend trop souvent l'excuse CEstLaFauteASarkozy pour seule explication de ses propres échecs.
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