vendredi 20 septembre 2013

La république socialiste française selon Eduardo Rihan-Cypel

On ne peut être que très surpris par les propos de Eduardo Rihan-Cypel, député et porte parole du Parti Socialiste, qui vient de critiquer des propos tenus par François Fillon.


Quel est donc ce pays où la liberté d'expression ne serait pas accessible à tous ? Fillon, simple député, n'a t-il pas le droit de tenir un point de vue partagé par les 2/3 des français ? Le président Hollande a beau avoir tenté de rebondir sur une pirouette, en affirmant que ses velléités guerrières en Syrie n'étaient qu'un plan pour mieux négocier,  personne n'est dupe. Les socialistes, faisant fi des réticences y compris au sein de leur propre camp, ont voulu entraîner la France dans une énième nouvelle guerre, pour des raisons mal maîtrisées (voir #Syrie : Najat Belkacem prise en flagrant délit de mensonge (ou, pire : d'incompétence) ? Démission ! , un post du 4 septembre 2013). 

La tradition qui consiste, pour des responsables politiques actuels ou passés, à ne pas critiquer la politique de son pays à l'étranger, n'existe pas. On se souvient par exemple tous du fait que, alors que la France d'Henri Guaino (le député qui n'est pas assez payé) pensait que l'homme Africain n'était pas rentré dans l'histoire, Marie-Ségolène Royal était allée à Dakar critiquer ce point de vue. Qu'elle ait raison sur le fond ou non importe peu, si on prend le mode de raisonnement de Eduardo Rihan-Cypel ?

Les socialistes sont dans une terrible fiction. Ils pensent que, parce qu'un peu moins de 20 millions de français ont glissé un bulletin "François Hollande" dans une urne, en mai 2012, alors ils peuvent se permettre de penser que le droit d'expression leur appartient à eux seuls. 
Ce faisant, ils se trompent lourdement sur leur capacité à refléter ce que les français pensent. 
Nous ne sommes pas en démocratie directe, mais bien en démocratie représentative. Il nous faudra donc supporter encore un moment la politique ultra étatiste de ces socialistes qui critiquent Fillon mais se permettent, en nous faisant honte, de donner des leçons germanophobes à l'Allemagne (1) ou de se rendre au Mali de manière très paternaliste pour tenir la main de l'actuel président. 


Les socialistes, plutôt que de critiquer Fillon, feraient mieux de s'interroger sur cette séquence qui a abouti à ce que des démocraties, la France et les Etats-Unis d'Amérique, donnent à un ancien du KGB une aura mondiale dont il n'aurait pu jamais rêver dans ses espoirs les plus fous, il y a quelques années.  Les extrémistes de tout poil du monde entier disent merci à Hollande et à ses "preuves" contre Bachar El Assad !



1 commentaire:

  1. La france n'est plus une république française.Les électeurs de françois Hollande ont fait de la france une république socialiste française.Notre président ne s'adressent uniquement qu'aux socialistes de france. il est le président des socialistes .

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