mardi 17 septembre 2013

Dérembourser les dépenses d'optique

Les salariés du privé, lisez ceci :

Alors que la la loi du 14 juin relative "à la sécurisation de l'emploi" impose le fait que, le 1er janvier 2016, tous les salariés du privé soient couverts par un contrat collectif de complémentaire santé souscrit au sein de leur entreprise, le gouvernement socialiste veut remettre en cause des aides fiscales attachées à ces contrats collectifs de complémentaire santé. 
Pour le moment, la participation des salariés à une complémentaire est déduite de leur revenu imposable, même si l'employeur en prend charge une partie du payement de ces mutuelles. L'exécutif souhaiterait mettre fin à ce mécanisme, et espère une hausse de l'impôt sur le revenu (IRPP) d'environ 1 milliard d'euros. La pause fiscale, ce n'est pas pour maintenant !

Autrement dit, l'Etat oblige les entreprises à payer des mutuelles à leurs salariés, puis prévoit de les taxer indirectement. Autrement dit encore, le gouvernement socialiste ne laisse pas le choix aux gens, tout ca pour sauver une Sécurité Sociale par définition en faillite du fait du vieillissement de la population.

Mieux, alors que l'essentiel du déficit est lié aux frais hospitaliers de nos ainés les plus agés, le gouvernement Ayrault réfléchit à ne plus faire rembourser du tout par la Sécu  les dépenses d'optique, dont on sait que le niveau de remboursement est déjà ridicule. 

Plus largement, un mouvement de racket des salariés est à l'oeuvre partout en Europe : en Pologne, le gouvernement est allé se servir dans les caisses privées de retraites pour rembourser de la dette publique (source Reuters), Quelle honte ! Idem au Portugal il y a déjà trois ans (source City AM) ou en France aussi, en 2010 (lire Slate). Pour financer le train de vie d'Etats trop dispendieux, les politiciens pillent l'épargne des salariés. 
Combien de temps encore ? 

A quand le respect des gens et la liberté de choix, celle que http://jequittelasecu.blogspot.fr essaye de mettre en oeuvre, par exemple ? 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire