samedi 28 septembre 2013

L'urgence libérale contre le consensus socialiste, de gauche comme de droite

Pourquoi les libéraux tiennent-ils des propos aussi peu dans l'air du temps ? Après tout, l'Etat nounou n'est-il pas, par le biais de la "volonté générale" et des fonctionnaires, le mieux à même de faire en sorte que l'on crée du "vivre ensemble", de la "croissance", des "emplois" et des "services publics à la française" ? 

Les députés sont actuellement en train de discuter le projet de loi de finance 2014. Est-ce que les français ont conscience que quand l'Etat  veut dépenser 100 euros, en fait il dépense vraiment 125 euros, dont 100 euros collectés en impots et taxes diverses, et 25 euros empruntés ? 

Qui peut croire que l'on peut continuer comme ça longtemps ? Ceux qui (rares) sont prêts à payer plus d'impots ? Vu sous cet angle, on comprend que les libéraux disent avec force qu'il faut réduire le périmètre de l'action publique. Mais quoi, concrètement ? 
La précédente majorité s'est en effet montrée incapable de dire concrètement aux français dans quels services publics on allait couper. C'est vrai que ce n'est pas facile de dire qu'on l'on peut produire le même service d'Education Nationale avec moi de profs, que la baisse du nombre de policiers n'aura pas d'impact sur une délinquance de toutes façons déjà élevée, et que le mille feuille administratif étouffe le pays.. 

Mais tant que ces propos ne seront pas tenus, alors nous serons dans le mensonge, sauf si, effectivement, nous sommes prêts à payer plus, tous, y compris les Smicards nouvellement fiscalisés, y compris les députés qui sortent leur IRFM de l'assiette du revenu taxable, y compris les journalistes et leur niche fiscale. Ce n'est pas gagné. 

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