mercredi 4 septembre 2013

A l'heure de Facebook, YouTube et Twitter

Il y a quelque chose de frappant chez les politiciens du monde entier, notamment en France, c'est qu'ils n'ont toujours pas compris que nous vivons à l'heure de Facebook, YouTube et Twitter. 

Grace à ces entreprises privées, le monde entier peut, en en clic, partager des idées, que ce soit des mots, des photos, des sons, des vidéos. 

La photo ridicule du Président de la République à Denain, souriant de manière niaise, et censurée par l'AFP ? Elle fait le tour du monde (1). 

Les contradictions d'anciens ministres et députés qui, une fois passés de l'opposition à la majorité, refusent un débat et un vote au parlement sur la guerre en Syrie alors qu'ils en réclamaient un sur la Lybie ? Elles tournent en boucle. 



Les images qui prouvent que de Istanbul à Rio de Janeiro, en passant par Paris ou Los Angeles, il est possible de se réunir pour manifester et protester contre une cause ? Elles circulent. 

L'ancien président français avait inauguré cette ère où les citoyens s'emparent du débat politique directement, sans intermédiaires. Mais le pouvoir actuel n'a toujours pas compris, ou, plus exactement, il oppose à cette liberté, la peur et la répression. Pour combien de temps, encore ? 

60 ans après l'adoption de la Convention Européenne sur les Droits de l'Homme (2) et alors que l'Occident, à commencer par la France, est résolu (parfois à tort, parfois à raison) à donner des leçons au monde entier (puisque, malheureusement, la majorité des pays ne sont pas des démocraties libérales), assurons nous que le ménage soit fait d'abord chez nous, c'est à dire que chaque citoyen voit ses droits garantis, y compris s'il est Rrom (3), y compris si la police est en cause (4), y compris si la justice tente parfois de ne pas s'appliquer de manière identique selon que l'on soit riche ou pauvre (5). 

La matrice nous surveille ? Les citoyens surveille (de plus en plus) ses agents. Les français sont attachés à l'égalité devant la loi, au respect de leurs opinions (y compris quand ils sont opposés à la guerre de Syrie), à la liberté de la presse, et autres "détails" contenus dans la DDHC. 




2 commentaires:

  1. Apparemment Najat a joliment menti ce matin chez Bourdin en affirmant que la Syrie était signataire du traité sur les armes chimiques. Si c'est vrai joli boomerang en vue...

    Duff

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