dimanche 30 septembre 2012
samedi 29 septembre 2012
vendredi 28 septembre 2012
Montebourg au charbon (lol)
Montebourg au charbon ? lol ... Comme d'habitude, Libération a le sens de la formule.
Simplement, en quoi le fait qu'un politicien aille dans une usine va changer quoique ce soit au sort de cette usine ?
Il se trouve que, si on en croit le Figaro, que dès 2003, l'extinction des hauts-fourneaux lorrains était bien programmée à l'horizon 2010-2013, au plus tard. «Arcelor justifie sa stratégie par la nécessité de poursuivre l'amélioration de la compétitivité et de la rentabilité», constatait en 2005 le Conseil régional de Lorraine, préoccupé par les réductions de postes, non seulement chez Arcelor mais aussi chez ses sous-traitants.
Question : à part faire publier des rapports, qu'a fait le président du conseil régional de Lorraine, un socialiste inspecteur des impôts, depuis 2005, après avoir constaté que les salariés de Florange étaient en danger ? A t-il mis sur pieds des programmes de formation ? A t-il favorisé des créations d'entreprise ? A t-il conseillé aux Lorrains de prendre des cours de Luxembourgeois ?
Montebourg veut maintenant "trouver un repreneur pour Florange". Est-il à ce point éloigné de la réalité de l'économie de marché pour ignorer que ce boulot de trouver un repreneur, des centaines voire des milliers de gens y travaillent, en ce moment même ? Même si Montebourg n'aime pas les banquiers d'affaires (sauf s'ils trouvent un boulot pour sa compagne), il doit quand même savoir que ces gens sont payés pour faire faire des transactions, et, mieux, se mettent à chercher des acheteurs et des vendeurs avant même d'être payés. Si il y a un acheteur pour l'usine de Florange (et un vendeur, parce qu'il faudrait quand même s'assurer du fait que Mittal soit vendeur), alors la transaction se fera.
Montebourg peut donc rentrer à Bercy, où il pourra :
Question : à part faire publier des rapports, qu'a fait le président du conseil régional de Lorraine, un socialiste inspecteur des impôts, depuis 2005, après avoir constaté que les salariés de Florange étaient en danger ? A t-il mis sur pieds des programmes de formation ? A t-il favorisé des créations d'entreprise ? A t-il conseillé aux Lorrains de prendre des cours de Luxembourgeois ?
Montebourg veut maintenant "trouver un repreneur pour Florange". Est-il à ce point éloigné de la réalité de l'économie de marché pour ignorer que ce boulot de trouver un repreneur, des centaines voire des milliers de gens y travaillent, en ce moment même ? Même si Montebourg n'aime pas les banquiers d'affaires (sauf s'ils trouvent un boulot pour sa compagne), il doit quand même savoir que ces gens sont payés pour faire faire des transactions, et, mieux, se mettent à chercher des acheteurs et des vendeurs avant même d'être payés. Si il y a un acheteur pour l'usine de Florange (et un vendeur, parce qu'il faudrait quand même s'assurer du fait que Mittal soit vendeur), alors la transaction se fera.
Montebourg peut donc rentrer à Bercy, où il pourra :
- aider Moscovici à identifier des baisses de dépense publique plutôt que des hausses d’impôts
- régler cette histoire avec Mathieu Pigasse
- réfléchir aux contradictions d'un gouvernement qui dit tout faire pour relancer l'activité économique mais met des batons dans les roues des énergéticiens et des mineurs.
jeudi 27 septembre 2012
3 millions de chômeurs, on va s'arrêter où ?
source INSEE |
C'est officiel, selon le ministère du Travail : Le cap symbolique des 3 millions est franchi, avec 3 011 000 chômeurs de catégorie A, c'est-à-dire ceux qui n'ont aucune activité. Ce seuil n'avait pas été franchi depuis 1999.
En juillet, le nombre de demandeurs d'emploi sans activité avait augmenté de 1,4% (soit 41 300 personnes de plus par rapport à juin), pour atteindre 2,987 millions de personnes, selon le ministère du Travail. Cette hausse du chômage était la plus forte depuis le printemps 2009.
Par contre, il y a quelque chose de détestable dans le fait qu'Hollande et Montebourg disent n'avoir hérité de la situation. Ils se décrivent comme n'étant que gestionnaires d'une tendance dûe à la droite. Rappelez-vous, le débat Sarkozy-Hollande et la petite phrase "ce n'est jamais de votre faute, vous avez toujours un bouc émissaire", d'une arrogance inouie quand on se souvient du fait que Sarkozy s'est inspiré du socialisme en matière de politique économique (lire Mise au point sur les idées libérales, un post du 18 avril 2012)
Est-ce que Sarkozy s'est inspiré de l'Allemagne, de la Suisse ou de la Suède (pays où il n'y a pas de SMIC) pour lutter contre le chômage, par exemple ? Non. D'une manière plus générale, est ce que tous les 5 leviers à utiliser, comme dit Extrème Centre, ont-ils tous été utilisés ?
En bons jacobins, ultra étatistes et centralistes, les socialistes de gauche (PS) adeptes de grandioses plans quinquennaux aiment dénoncer les plans sociaux des grands groupes (PSA, Sanofi, Air France KLM, etc ...). Ils n'ont toujours pas compris que si on ne fait pas une politique économique pro PME (stabilité juridique et fiscale, simplification administrative), alors c'est le fait que les 2,5 millions d'entrepreneurs de France n'embauchent pas qui pose vraiment problème.
Il parait que les socialistes aiment citer l'exemple de la Suède, comme étant un idéal de social démocratie égalitaire. Vont-ils vraiment appliquer certaines des recettes que le royaume scandinave met en oeuvre chez lui pour s'en sortir ? L'IFRAP le mentionne dans certains de ses rapports : la flexibilité est plus grande en Suède qu'en France.
D'ailleurs, comme le note le Cri du Contribuable, les efforts des Suédois ne sont pas vains. Grâce à ses finances publiques saines, le gouvernement suédois (qui a dégagé 2,78 milliards d’euros en dépenses supplémentaires et réductions d’impôts pour 2013) va diminuer les impôts des retraités et des entreprises, tout en augmentant les pensions des retraités célibataires.
Puisque Flamby Mollande François Hollande fait de la lutte contre le chômage un de ses chevaux de bataille, alors qu'il commence par cesser de copier Sarkozy qui nous a répété pendant 5 ans que les 35 heures étaient une catastrophe (héritée des socialistes) sans les remettre en cause : qu'il s'attaque au fond des choses.
Ceci étant dit, en réalité, on sait bien que la lutte contre le chômage n'est pas du ressort du gouvernement mais de chacun d'entre nous tous. Que les socialistes se concentrent plutôt sur la mise en place d'un environnement favorable aux entrepreneurs.
mercredi 26 septembre 2012
ce pauvre Montebourg ...
... il ne sait vraiment plus où il en est.
Regardez plutôt.
Le 13 septembre 2012, Arnaud Montebourg, ministre socialiste du redressement productif, déclare : "PSA a manqué, durant la décennie 2000, le virage de la mondialisation, en privilégiant rachats d’actions et distribution de dividendes aux actionnaires et en tardant à s’internationaliser, à l’inverse de ses deux grands concurrents européens, l’allemand Volkswagen et le français Renault." source : Parti Socialiste
Cette conclusion est directement issue de l'analyse du rapport Sartorius sur la situation de PSA Peugeot Citroen.
Comme on peut le voir sur le schéma à droite, PSA a surtout des usines en France, à l'inverse de VW qui certes fait du made in Wolfsburg, mais aussi Espagne, Finlande, Mexique, Argentine, Chine, etc.
Chaque mot est important dans ce que dit Montebourg. Déjà, notez le glissement sémantique : "Renault a pris un risque industriel contre l'avis de tous, la France dispose d'une avance technologique". Certes, l'Etat possède encore 15.01% de Renault (on se demande bien pourquoi) mais assimiler Renault à la France est un peu fort. Jusqu'à preuve du contraire, Renault n'est qu'une entreprise, c'est à dire des gens qui travaillent contre un salaire et du capital utilisé à fabriquer des produits que le management espère rentable. Pour Montebourg et les jacobins, Renault ou vous-mêmes êtes, quelque part, la propriété de l'Etat, géré, comme il se doit, par des socialistes avisés qui savent mieux que nous ce qui est bon pour nous ...effrayant.
Ensuite, Montebourg est mal renseigné. Normal, il est ministre. Le gouvernement n'a mis aucun effort sur le véhicule électrique. Les/Des ingénieurs de Renault ont mis tous leurs efforts sur le véhicule électrique. cela fait des années qu'ils investissent pour arriver à un produit qui tienne la route en conditions réelles. Dès 2008, des travaux de recherche ont été menés en Israël avec Renault (source le Monde). Il était temps, car des constructeurs font déjà rouler de l’électrique, sans problèmes et sans subventions.
rouge Ferrari mais 100% électrique, la Tesla Roadster |
Du coup, Hyundai a bien raison de rappeler que non seulement la plupart des Hyundai vendues en France sont fabriquées en Europe, mais qu'en plus Renault contribue plus au déséquilibre de la balance commerciale entre la France et la Corée du Sud que Hyundai (lire le Point.).
Vous avez bien lu, comme toujours avec l'Etat, c'est faites ce que je dis, pas ce que je fais. On s'acharne sur les entreprises multinationales qui quittent la France mais on ne dit rien devant la délocalisation de l'informatique de la SNCF en Europe de l'Est. On critique le coté franchouillard de PSA mais on dit à Renault de mettre le frein sur la Roumanie ou l'Algérie. On tond le contribuable avec de nouvelles taxes mais on garde l'IRFM des députés sous le radar des médias.
Jusqu'à quand, toute cette mascarade ? Et si on laissait tous simplement faire les gens ?
Responsabiliser les gens, ca marche
Pour celles et ceux qui suivent, certes le précédent gouvernement, Fillon, ne nous avait pas déçu (51 taxes et impôts crées ou relevés en 5 ans) mais là, Ayrault est en train de faire tomber tous les records olympiques. Vendredi sera présenté le Budget 2013. Avec ce que l’on sait pour l’instant, il y aura 19 mesures de relèvement d’impôt et une mesure de baisse - mais qui rapportera quand même de l’argent en plus ! Au total, le gouvernement attend 20 milliards d’euros de recettes supplémentaires. Vingt mesures, vingt milliards, dixit Dominique Seux.
Au delà des impots et taxes, dont Nicolas Doze dit qu'ils augmenteront de toutes façons,
il y a aussi le financement de la santé et de la vieillesse, par les cotisations sociales.
Or, on apprend ce matin que la CNAM a trouvé une mesure intelligente et qui ne coûte rien, pour faire baisser le coût global de la consommation de médicaments. Au lieu de proposer le tiers payant sur tous les produits, il n'est appliqué qu'aux génériques qui sont théoriquement moins chers que le médicament d'origine. Autrement dit, soit le patient paye son médicament et se fait rembourser ensuite, soit il prend le générique au tiers payant. Avec une telle mesure, on va dans le bon sens puisque cela permet aux français de se rendre compte du coût global du médicament, même si, évidemment, la vraie mesure à prendre consisterait en une mise en concurrence de la Sécurité Sociale, à défaut de pouvoir la quitter librement.
Cette mesure de tiers payant appliqué au seul générique pourrait être étendue à tout le salaire. Pourquoi chacun ne toucherait-il pas son salaire complet (voir Wikilibéral), c'est à dire son brut ainsi que ses charges sociales dites salariales et patronales ? Chacun aurait ensuite à faire lui-même un chèque à la Sécurité Sociale. Calculez votre salaire complet avec le site http://www.salairecomplet.com/. Quel serait l'avantage d'un tel système ? Celui de permettre à chacun de réaliser que quand on touche 1 euro net avant impôt de salaire, en réalité c'est 1,80 euros qu'on devrait toucher.
Hélas, il ne semble pas que nous prenions la voie du salaire complet, comme le montre les plans du gouvernements vis à vis des frontaliers français de Suisse. Les frontaliers pourraient devoir cotiser en France dès 2013, nous dit la Tribune de Genève. Oui, les frontaliers suisses, qui prennent déjà une assurance privée (obligatoire mais en concurrence avec la Sécu Suisse) vont devoir cotiser deux fois, par "solidarité".
Pensez-vous que Claude Bartolone et les autres députés socialistes qui votent la fin des heures sups défiscalisées pensent, eux, aligner leur fonds de sécurité sociale de l’Assemblée nationale sur le régime général ?
Pensez-vous que Claude Bartolone et les autres députés socialistes qui votent la fin des heures sups défiscalisées pensent, eux, aligner leur fonds de sécurité sociale de l’Assemblée nationale sur le régime général ?
mardi 25 septembre 2012
Pourquoi le libéralisme est LA réponse à la crise
En réponse à Libertarien et son post Pourquoi le libéralisme est LA réponse à la crise, ainsi qu'à l'Hérétique qui blogue sur le même sujet, commençons, de manière académique, par poser le sujet. Pourquoi le libéralisme est LA réponse à la crise ? De quelle crise parlons nous ?
Pour les gens de la génération X, il y a toujours eu crise. Toutes celles et tous ceux qui sont nés entre 1965 et 1980 en Europe et aux Etats Unis ont toujours connu "le ralentissement économique", les "restructurations industrielles", le "déficit de la sécurité sociale". En plus, en France, c'est quand même spécial : cela fait en fait depuis 1980 qu'un budget n'a pas été voté en équilibre. Tous les ans, l'Etat dépense plus qu'il ne prélève, soit disant pour notre bien.
Maintenant, si on revient à l'acception moyenne, la crise aurait commencé avec la faillite de Lehman Brothers. Si on en croit les médias, le capitalisme s'est effrondré par excès de libéralisme en 2008.
Maintenant, si on revient à l'acception moyenne, la crise aurait commencé avec la faillite de Lehman Brothers. Si on en croit les médias, le capitalisme s'est effrondré par excès de libéralisme en 2008.
Tant le timing que l'analyse des causes sont fausses.
Déjà, la crise a commencé le 8 Février 2007 quand HSBC lance le premier "profit warning" de son histoire et a indiqué que les impayés de crédits immobiliers à haut risque amputeraient de 10,5Mds$ ses bénéfices annuels. Le 8 mars 2007, New Century Financial Corporation, deuxièmes établissement de crédit américain spécialisé dans les subprimes, a indiqué qu'elle n'acceptait plus de demande de crédit, ne pouvant se refinancer. Enfin, en Juin 2007, Bear Stearn a renfloué deux énormes fonds. La crise a commencé quand, en réalité, l'immobilier a cessé de monter aux Etats Unis en 2007. Et l'immobilier a monté entre 2001 et 2007 parce que les banques etaient incitées (par le gouvernement) à vendre du subprime ainsi que du fait que la Fed a inondé les US d'argent à bas cout pour lutter contre le 9/11. La crise est donc à la fois une fin de cycle et le résultat de perturbations d'interventions politiques. La crise "est arrivée" en France en Aout 2007. Mais à cette date, nous étions déjà à 8% de chomage et à 40 milliards d'euros de déficit budgétaire (2.7% du PIB). La Sécurité Sociale, elle, était à 9.5 milliards de deficit. Si avant 2007, ca n'était pas la crise, on ne peut pas dire que la situation était brillante. (lire Le libéralisme n'est pas responsable de la crise, un post du 4 février 2011).
Des personnes comme Ron Paul et les économistes de l'école Autrichienne avaient mis en garde contre le caractère artificiel de la croissance économique de 2001-2007.
Déjà, la crise a commencé le 8 Février 2007 quand HSBC lance le premier "profit warning" de son histoire et a indiqué que les impayés de crédits immobiliers à haut risque amputeraient de 10,5Mds$ ses bénéfices annuels. Le 8 mars 2007, New Century Financial Corporation, deuxièmes établissement de crédit américain spécialisé dans les subprimes, a indiqué qu'elle n'acceptait plus de demande de crédit, ne pouvant se refinancer. Enfin, en Juin 2007, Bear Stearn a renfloué deux énormes fonds. La crise a commencé quand, en réalité, l'immobilier a cessé de monter aux Etats Unis en 2007. Et l'immobilier a monté entre 2001 et 2007 parce que les banques etaient incitées (par le gouvernement) à vendre du subprime ainsi que du fait que la Fed a inondé les US d'argent à bas cout pour lutter contre le 9/11. La crise est donc à la fois une fin de cycle et le résultat de perturbations d'interventions politiques. La crise "est arrivée" en France en Aout 2007. Mais à cette date, nous étions déjà à 8% de chomage et à 40 milliards d'euros de déficit budgétaire (2.7% du PIB). La Sécurité Sociale, elle, était à 9.5 milliards de deficit. Si avant 2007, ca n'était pas la crise, on ne peut pas dire que la situation était brillante. (lire Le libéralisme n'est pas responsable de la crise, un post du 4 février 2011).
Des personnes comme Ron Paul et les économistes de l'école Autrichienne avaient mis en garde contre le caractère artificiel de la croissance économique de 2001-2007.
Ont-ils été écoutés ? Non. Mais ils ont parlé. Alors ne mettons pas sur le dos de ces authentiques libéraux la responsabilité de la crise.
Une des difficultés réside dans le fait que le théâtre politique s'ordonne autour d'un axe gauche-droite qui, d'après les médias, correspond aussi à l'axe socialisme-libéralisme. Rien n'est plus faux. Aux Etats-Unis, W Bush n'a pas hésité à ériger des droits de douane pour protéger les aciéristes locaux. En France, inutile de revenir sur les 51 taxes et impôts crées ou relevés sous Fillon entre 2007 et 2012.
La notion qui ne passe pas encore dans les médias est qu'il existe un socialisme de droite, et que le soit-disant capitalisme est souvent une sorte de préférence ploutocratique qui n'a rien de libéral. Myret Zaki, la journaliste suisse, le dit clairement : le capitalisme n'existe pas.
La notion qui ne passe pas encore dans les médias est qu'il existe un socialisme de droite, et que le soit-disant capitalisme est souvent une sorte de préférence ploutocratique qui n'a rien de libéral. Myret Zaki, la journaliste suisse, le dit clairement : le capitalisme n'existe pas.
Alors, le libéralisme est LA réponse à la crise ? Ça dépend au sens que l'on met derrière l'expression "sortie de crise". Si on part du principe qu'il y a un droit à l'emploi et au logement, ça se discute. Mais si on pense que les individus savent mieux que quiconque ce qui est bon pour eux et que la production de biens et de services est un moyen et non pas une finalité (donc, y compris l'emploi), alors il faut d'urgence restaurer un système de responsabilité individuelle et de préservation des droits de la personne, à commencer par la propriété de soi et du fruit de son travail. Il n'y a pas de politique économique qui garantisse qu'un Steve Jobs émerge ici ou la, créant des milliers d'emplois en inventant des marchés nouveaux. Il y a par contre des politiques économiques qui rendent cela possible. Et de manière collective, les pays qui sont sortis du socialisme en réformant drastiquement leur administration, comme la Nouvelle Zélande ou le Canada, s'en sortent mieux que nous.
En tout cas, ce qui est sur, c'est qu'étant donné que nous vivons, en Europe mais aussi aux Etats Unis, en économie administrée pour ne pas dire socialiste, alors la crise actuelle est celle de l'économie administrée et non pas celle du libéralisme. Ça n'est donc pas en augmentant le nombre de taxes, de lois et de réglementations que nous allons nous en sortir.
Comme l'a fait Margaret Thatcher, il faut laisser faire la désindustrialisation pour permettre à une nouvelle économie d'émerger.
Update : Ecologie Libérale répond à la question
Comme l'a fait Margaret Thatcher, il faut laisser faire la désindustrialisation pour permettre à une nouvelle économie d'émerger.
Update : Ecologie Libérale répond à la question
"Le FN est un parti qui a soutenu pendant la guerre la collaboration avec les nazis" (!?)
Hum ... Pour Anne Hidalgo, "L'histoire a du sens, vous savez. Le [Parti de la fille à papa de Saint Cloud] n'est pas un parti qui s'est constitué dans le cadre républicain. C'est un parti qui a lutté contre la République. C'est un parti qui a soutenu pendant la guerre la collaboration avec les nazis". (cf Big Browser le Monde)
Sur le plan purement marketing, quel intérêt à une telle déclaration ? Anne Hidalgo, aux dernières nouvelles, est en lice pour la mairie de Paris, une capitale allergique aux idées du parti de la fille à papa de Saint Cloud et une ville dont le système électoral rend impossible l'implantation électorale de l’extrême droite. S'il s'agit de rassurer les Parisiens, pas besoin : ils se moquent de la fille à papa de Saint Cloud et n'ont pas attendu pour cela.
Sur le plan des idées, par contre, cette déclaration est problématique, à cause du retour de flamme que madame Hidalgo ne pourra pas éviter. Certes, nul ne niera que le Front National rappelle les heures les plus sombres de notre histoire, dans l'esprit (car, notons quand même que le parti de la fille à papa de Saint Cloud est né en 1972). Mais ce qu'on sait également, c'est que si les socialistes parlent autant de la collaboration et des valeurs anti-républicaines, c'est qu'ils ne sont au clair ni avec l'une, ni avec l'autre, et ce depuis le début de l'histoire des socialistes.
Notez plutôt :
Déjà, certains élus socialistes parisiens sont prêts à voter en faveur d'une "Rue Robespierre" dans la capitale (source : Marianne). Rappelons simplement, sans craindre l'anachronisme que certains au PS pratiquent allegrement, que Robespierre est au XVIIIeme siècle ce que Pol Pot est au XXeme siècle : un doctrinaire sanguinaire et ultra jacobin (cf François Furet, Le Passé d’une illusion: Essais sur l’idée communiste au Xxe siècle, Paris, Robert Laffont, 1995.)
Le mouvement Socialiste http://www.parti-socialiste.fr/les-debuts-du-mouvement-socialiste a été influencé par Marx. C'est le site web du Parti Socialiste qui l'affirme. Or, Marx est à l'origine d'une idéologie, le communisme, qui a fait 100 millions de morts. Hollande a d'ailleurs rendu hommage au communisme.
Notons, pour être précis, que le socialisme est l'étape intermédiaire entre la liberté et le communisme (source : "Manuel d'économie politique maoïste, si si, ca existe). Anne Hidalgo valide t-elle ce principe de société sans classes qui accouchera d'un Homme Nouveau, de préférence dans le sang s'il le faut ?
Quand Anne Hidalgo parle des valeurs républicaines, pense t-elle que le racisme en fasse parti ? Approuve t-elle, comme Hollande qui lui a rendu hommage (source : le Monde), les propos de Jules ferry «Il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. (...) Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit, parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures. (...) Ces devoirs ont souvent été méconnus dans l'histoire des siècles précédents, et certainement quand les soldats et les explorateurs espagnols introduisaient l'esclavage dans l'Amérique centrale, ils n'accomplissaient pas leur devoir d'hommes de race supérieure. Mais de nos jours, je soutiens que les nations européennes s'acquittent avec largeur, grandeur et honnêteté de ce devoir supérieur de la civilisation.»
Notons, pour être précis, que le socialisme est l'étape intermédiaire entre la liberté et le communisme (source : "Manuel d'économie politique maoïste, si si, ca existe). Anne Hidalgo valide t-elle ce principe de société sans classes qui accouchera d'un Homme Nouveau, de préférence dans le sang s'il le faut ?
Quand Anne Hidalgo parle des valeurs républicaines, pense t-elle que le racisme en fasse parti ? Approuve t-elle, comme Hollande qui lui a rendu hommage (source : le Monde), les propos de Jules ferry «Il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. (...) Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit, parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures. (...) Ces devoirs ont souvent été méconnus dans l'histoire des siècles précédents, et certainement quand les soldats et les explorateurs espagnols introduisaient l'esclavage dans l'Amérique centrale, ils n'accomplissaient pas leur devoir d'hommes de race supérieure. Mais de nos jours, je soutiens que les nations européennes s'acquittent avec largeur, grandeur et honnêteté de ce devoir supérieur de la civilisation.»
Passons sur l'antisémitisme à gauche (lire l'antisémitisme à gauche, histoire d'un paradoxe, de Michel Dreyfus) et venons en à la collaboration. Déjà, bien malin celui ou celle qui, en 2012, pourrait jurer la main sur le coeur qu'il n'aurait pas été, lui ou elle aussi, un ou une collabo, prêt(e) à tout pour manger à sa faim, sauver sa famille ou récupérer la boutique tant convoitée du type d'à coté. Mais surtout, il ne faut pas oublier que le Parti Socialiste français a collaboré à tous les niveaux avec le parti National Socialiste allemand. Faut-il rappeler que Mussolini (source : TV5 ou Cliotexte) et son alter égo allemand ont été avant tout des socialistes ? Anne Hidalgo sait ausi très bien que des socialistes ont voté les pleins pouvoirs à Pétain (source : Sepharade.net ou, même s'ils nuancent, Centenaire du Parti Socialiste.fr). 170 parlementaires SFIO ont ainsi voté "pour", voila les faits. Après avoir voté les pleins pouvoirs à Pétain, les socialistes ont gouverné à Vichy, aux cotés de Pétain. On peut penser à Déat, Albertini, Laval ou Mitterrand. Contreculture.org établit la liste impressionnante de tous ces bons républicains qui sont devenus de zélés collabos entre mai 1940 et le 5 Juin 1944. Et puis surtout, les communistes français, eux, étaient la succursale locale de cette multinationale qui négociait le Pacte Germano Soviétique.
Ensuite, nous avons eu François Mitterrand. Cet ex-employé du régime de Vichy (donc collabo ?) avant de devenir "vichysso résistant" a ensuite fait une belle carrière, notamment grâce à la répression sanglante en Algérie (source : Libération) et a pu ou su protéger ses amis comme Bousquet. Ce même Mitterrand n'a pas hésité non plus à agir en dehors du cadre républicain quand cela l'arrangeait (Rainbow Warrior, écoutes illégales). A t-on jamais entendu les socialistes demander pardon pour cela ? Qu'est devenu le droit d'inventaire ?
Anne Hidalgo fait une erreur en affiliant de cette façon la fille à papa de Saint Cloud aux nazis. Déjà, les choses sont plus complexes que cela au sein de l’extrême droite (lire l'analyse de Enquete & Debat- Marine Le Pen, entre souverainisme et identitarisme). Ensuite, elle pousse les français à soulever le couvercle de la peu reluisante marmite socialiste. Enfin, elle donne une tribune à la fille à papa de Saint Cloud au lieu de parler du danger que court la France à s'endetter pour payer des retraites à 60 ans ou à aller faire la guerre au Mali.
Alors, puisqu'Anne Hidalgo veut, apparemment lutter contre les heures les plus sombres de notre histoire et contre les atteintes aux valeurs républicaines, pouvons nous lui suggérer de :
Ensuite, nous avons eu François Mitterrand. Cet ex-employé du régime de Vichy (donc collabo ?) avant de devenir "vichysso résistant" a ensuite fait une belle carrière, notamment grâce à la répression sanglante en Algérie (source : Libération) et a pu ou su protéger ses amis comme Bousquet. Ce même Mitterrand n'a pas hésité non plus à agir en dehors du cadre républicain quand cela l'arrangeait (Rainbow Warrior, écoutes illégales). A t-on jamais entendu les socialistes demander pardon pour cela ? Qu'est devenu le droit d'inventaire ?
Anne Hidalgo fait une erreur en affiliant de cette façon la fille à papa de Saint Cloud aux nazis. Déjà, les choses sont plus complexes que cela au sein de l’extrême droite (lire l'analyse de Enquete & Debat- Marine Le Pen, entre souverainisme et identitarisme). Ensuite, elle pousse les français à soulever le couvercle de la peu reluisante marmite socialiste. Enfin, elle donne une tribune à la fille à papa de Saint Cloud au lieu de parler du danger que court la France à s'endetter pour payer des retraites à 60 ans ou à aller faire la guerre au Mali.
Alors, puisqu'Anne Hidalgo veut, apparemment lutter contre les heures les plus sombres de notre histoire et contre les atteintes aux valeurs républicaines, pouvons nous lui suggérer de :
- demander l'abolition des lois Pasqua-Debré en matière d'immigration (les socialistes les critiquent toujours dans l'opposition mais jamais quand ils sont au pouvoir)
- suspendre la videosurveillance à Paris, inutile et couteuse, ou alors la rendre accessible à tous, sur Internet, si elle ne viole les libertés de personne
- fermer la ZAPI 3 de Roissy
- demander à Valls pourquoi il n'y aura pas de récépissé de contrôle d'identité au faciès
- amender le règlement de la RATP, adopté en 1942 (...)
- exiger l’arrêt des expulsions de Roms, qui étaient qualifiées de déportations quand l'UMP était au pouvoir
- suspendre l'application de la loi du 15 novembre 2001
- suspendre le FNAEG, crée par Jospin, au début "juste pour les violeurs".
- demander si la carte d'identité numérique est bien suspendue
Evidemment, c'est plus facile d'enfoncer des portes ouvertes sur le parti de la fille à papa de Saint Cloud que de régler les problèmes concrets des parisiens, eux aussi victimes de l'ultra étatisme qu'Anne Hidalgo et ses amis socialistes (de gauche comme de droite) mettent en avant tous les jours un peu plus.
lundi 24 septembre 2012
Le métro du Caire plutôt que la ligne A ou la ligne 13 ?
Ca, c'est pour le parisien usager de la ligne 13.
Certes, il y a des facteurs techniques comme le fait de réunir deux lignes à la Fourche qui font que la ligne 13 sera toujours saturée.
Mais on sait aussi que si on prolongeait la ligne 14 de Saint Lazare à Saint Ouen comme le STIF l'a proposé le 14 avril dernier (lire le Parisien), ca aiderait pas mal les habitants du Nord Ouest parisien.
Il y a aussi les impôts ! Et forcément, quand on nous dit que c'est la crise, qu'il faut augmenter les impots locaux et nationaux, on se dit "si au moins ca finance les services et travaux prioritaires comme la ligne 13, alors, pourquoi pas ?".
Simplement, à quoi servent réellement nos impôts ?
- à éponger 3 milliards d'euros de dette de la Cote d'Ivoire vis a vis de la France (le 26 juillet dernier), et ce alors que la Cote d'Ivoire n'est plus un pays pauvre mais un pays émergeant ?
- à subventionner le métro du Caire à hauteur de 300 millions d'euros ? (source Econostrum). Oui, vous avez bien lu :
Laurent Fabius arrive au Caire avec une subvention non remboursable d’une valeur de 300 M€
Ne trouvez-vous pas étrange et choquant qu'en pleine crise budgétaire, le ministre des affaires étrangères se permette de dépenser 85 000 euros pour accrocher des tableaux appartenant à un musée dans son ministère (cf l'Express ou Big Browser le Monde), puis distribue notre argent, celui des contribuables, pour la construction d'un métro à l'étranger ?
dimanche 23 septembre 2012
samedi 22 septembre 2012
Dénoncer l'escroquerie intellectuelle nommée Parti Socialiste
Pour celles et ceux qui s'aventureraient à relire les promesses de campagne de Flamby Mollande, il y a quand même de quoi se tordre de rire. (voir le programme en ligne, alias les 60 points de Hollande).
Prenons en trois au hasard ;-)
- dans ÉGALITÉ
- lutte contre le délit de faciès
- droit au mariage et à l'adoption pour les couples homosexuels
- dans IMMIGRATION
- droit de vote aux élections locales pour les étrangers résidant en France depuis 5 ans
Quand on y pense et qu'on analyse les conséquences réelles : mais quel fouta inconséquence !
Passons sur la lutte contre le délit de faciès, la promesse est partie à la poubelle. Manuel Hortefeux pardon, Manuel Valls ne va finalement rien changer, ni dans les stations du RER, ni, san doute, à Evry, sa ville qui manque tant de white, de blancos ! Quand on pense, cf les drapeaux de la place de la Bastille le soir de l'élection de Flamby Mollande, que des "jeunes des banlieues" ont pu placer en la gauche un quelconque espoir, il y a de quoi rire.
Par contre, le débat sur le "droit au mariage et à l'adoption pour les couples homosexuels" est intéressant, car il montre en fait à quel point les socialistes sont en même temps ultra électoralistes et incohérents. Il est pourtant possible d'avoir un point de vue libéral (et favorable) sur le mariage des gays, comme Frédéric Georges Tudeau (lire Mariage Gay. J'y suis favorable au nom de la liberté individuelle sur le Plus-Nouvel Obs). En ce qui concerne les termes du débat, chose intéressante, on apprend, a contrario et en lisant Valeurs Actuelles, qu'il y a des gays qui sont contre le projet d'ouverture du mariage civil aux gays. Ensuite, en lisant Tetu qui réagit , on voit que les gays militants s'offusquent fortement aux propos de Mgr Barbarin. Pourtant, ses propos sont parfaitement logiques. Il dit :
- traditionnellement, le mariage est l'union d'un homme et d'une femme en vue de fonder une famille (donc, notamment, procréer).
- si on marie des hommes avec des hommes et des femmes avec des femmes, alors on change l'esprit du mariage.
- si on change l'esprit du mariage sur cette idée d'un homme et d'une femme, alors pourquoi pas sur d'autres points (comme l'age ou le nombre).
A aucun moment Barbarin ne dit que les gays sont des polygames ou des pédophiles. Il dit : soit le mariage est traditionnel (et inégalitaire puisque ne concernant que les hétéros), soit il ne l'est pas. Du coup, ce qui est incompréhensible, c'est que les gays et les socialistes qui disent les représenter rejettent par avance le débat sur le mariage polygame. Ils sont complètement incohérents. Ils disent "c'est une revendication dont nul n'a jamais entendu parler" ou "ça ne concerne personne ou presque". L'un et l'autre point sont faux (il y a des demandes de mariage polygame), et ils ressemblent aux arguments que les opposants à l'égalité couples gays / couples hétéros déploient. Ce qui gène les socialistes, c'est qu'ils comprennent bien que le "mariage" de gays est un changement civilisationnel, et ils ne veulent pas l'assumer. Est ce que la France va disparaître quand des gays ou des polygames pourront-être mariés civilement ? Probablement, non. Les personnes concernées, en dehors de l'aspect administratif, vivent déjà leur vie. Mais au PS, on est pas très soucieux de cohérence. Si on est pour la remise en cause du couple homme-femme, alors il n'y a aucune raison de rejeter les autres formes d'union.
Dans le même état d'esprit, on ne peut être que confondu devant la naïveté des socialistes face à l'étape suivante, les mères porteuses et la procréation médicalement assistée (PMA). Déjà, Christiane Taubira est obligée de rappeler aux associations militantes gay que la PMA, c'est non, dans son interview à la Croix. Mais il est évident que ces deux revendications sont la suite logique de l'ouverture du mariage civil aux gays. Il est évident que les socialistes n'assumeront pas.
En ce qui concerne le droit de vote aux élections locales pour les étrangers résidant en France depuis 5 ans, déjà, on se demande : pourquoi juste locales ? pourquoi au bout de 5 ans ?
Sur les blogs de la gauchosphère comme chez SarkoFrance, les partisans de cette réforme plaident que "les étrangers, qui contribuent à la vie locale, notamment par l'impôt, sont placés en situation d'invisibilité politique". On a rarement vu un argument aussi peu socialiste !
Souvenons nous que les franciliens représentent 18% de la population française mais 43% de l'IRPP payé en France. Dans une assemblée nationale élue par celles et ceux qui payent des impôts (au suffrage censitaire, donc) près de la moitié des élus seraient d'Ile de France. Il y aurait forcément 17 élus du XVIeme arr (20% de l'IRPP payé dans Paris pour 7% de la population parisienne) et 15% des députés au total (soit 86) seraient issus de la capitale. Des régions faiblement peuplées ou pauvres n'auraient plus d'élus, faute de citoyens français.
Ensuite, quid des étrangers qui ne payent pas d'impots ?
Non, vraiment, il n'y a qu'une seule chose à faire : dénoncer l'escroquerie intellectuelle qui prévaut au sein de l'équipe dirigeante actuelle. Pendant qu'ils entrouvent des projets de loi de nature sociétale et à visée purement électoraliste, ils évitent de s'occuper de :
- mettre en place un univers fiscal et légal lisible, non rétroactif et stable
- faire voter des budgets publics en équilibre
- tout faire pour éviter que le Mali devienne pour l'armée française un nouveau Vietnam
- le rapatriement les troupes du Liban ou du Tchad
- la protection des français contre les abus de l'ultra étatisme et la toute puissance de la fonction publique
- la fin de la guerre contre la drogue
- mener une réflexion de fond sur les alternatives à la prison
- la coordination de la gestion de nos fonctions régaliennes (police, justice, armée, diplomatie) avec celles de nos partenaires Européens.
vendredi 21 septembre 2012
Conflits d'intérêts à tous les étages
La compagne du ministre du redressement productif est embauchée à un poste à responsabilité dans un média possédé par un banquier d'affaires (1) qui pourrait se voir attribuer un chantier important, la création de la banque publique d'investissement (BPI). Ce même banquier a payé une partie de la facture de la fête des "30 ans de Mai 1981" (2) à la Bastille. Enfin, le ministre du redressement productif s’emmêle les pinceaux dans les dates puisqu'il ne sait plus très bien si il a rencontré ce banquier ou non, quelques jours avant de prendre la décision sur la BPI (3).
Cerise sur l'indigeste gâteau socialiste, la personne que la compagne remplace a rejoint le cabinet du Premier Ministre.
ALLO ?
Le ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social du gouvernement actuel est mariée à une journaliste. (5)
Le ministre des vacances de Toussaint est marié à une journaliste (6)
La compagne du Président de la République, toujours interdite de Buckingham Palace pour des raisons protocolaire, négocie pour alimenter une émission TV (6) où elle serait "employée" du fameux multi millionnaire français super connu pour son jet privé et son yatch. (8)
ALLO ??
Le foutage de gueule, c'est maintenant ??
(3) http://www.lepoint.fr/economie/exclusif-la-rencontre-montebourg-pigasse-13-09-2012-1505634_28.php
(4) http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2012/07/13/audrey-pulvar-deviendrait-la-nouvelle-directrice-de-publication-des-inrocks_1733370_3236.html
(5) http://elections.lefigaro.fr/presidentielle-2012/2012/05/23/01039-20120523ARTFIG00722-l-epouse-journaliste-de-michel-sapin-saisit-sa-redaction.php
(6) http://www.courrierinternational.com/article/2012/06/08/le-mariage-de-l-homme-politique-et-de-la-journaliste-specialite-hexagonale
(7) http://www.liberation.fr/medias/2012/09/20/valerie-trierweiler-future-perle-pour-d8_847752
(8) note d'un aimable lecteur : le groupe Bolloré a vendu Direct 8 à Canal + Groupe Vivendi. Formellement parlant, Vincent Bolloré n'est donc plus le patron de Direct 8. NB : Bolloré est l'un des plus gros actionnaires de Vivendi. Et Trierweiler a de toutes façons travaillé pour Direct 8 Bolloré de 2005 à 2007 dans "leGrand 8".
(5) http://elections.lefigaro.fr/presidentielle-2012/2012/05/23/01039-20120523ARTFIG00722-l-epouse-journaliste-de-michel-sapin-saisit-sa-redaction.php
(6) http://www.courrierinternational.com/article/2012/06/08/le-mariage-de-l-homme-politique-et-de-la-journaliste-specialite-hexagonale
(7) http://www.liberation.fr/medias/2012/09/20/valerie-trierweiler-future-perle-pour-d8_847752
(8) note d'un aimable lecteur : le groupe Bolloré a vendu Direct 8 à Canal + Groupe Vivendi. Formellement parlant, Vincent Bolloré n'est donc plus le patron de Direct 8. NB : Bolloré est l'un des plus gros actionnaires de Vivendi. Et Trierweiler a de toutes façons travaillé pour Direct 8 Bolloré de 2005 à 2007 dans "leGrand 8".
jeudi 20 septembre 2012
Indignez vous !
Pendant que le gouvernement nous occupe avec des discussions sociétales, les affaires continuent ! Dire que les électeurs socialistes pensaient avoir affaire à quelqu'un chargé de pacifier la France et de nous protéger (lol). Pourtant, ces mêmes électeurs seront les premiers déçus, si ce n'est déja le cas et surtout si ils sont des modérés qui, avant tout, veulent vivre en paix sans qu'un Etat nounou nous prenne la main chaque fois que l'on veut traverser la rue.
Ces jours-ci, on parle pas mal de manifestations salafistes dans Paris (en oubliant les musulmans qui ne demandent qu'à vivre de manière privée et non politisée leur religion), de mariage civil pour les gays (en oubliant les homos qui veulent tout sauf un coup de projecteur sur leur sexualité, tout comme les hétéros d'ailleurs) , mais, comme le note le Comité de Surveillance du Flamby, l'affaire Charlie Hebdo permet en tous cas d'occulter le renoncement numéro 1 de Flamby qui en profite pour passer en catimini le traité qu'il dénonçait en campagne.
Il doit d'ailleurs se sentir très mal car de nombreux députés EELV, PC, PdG et même PS vont s'abstenir ou voter contre. C'est dans l'Expansion d'hier, Le gouvernement français se penche ce mercredi sur la ratification du nouveau traité budgétaire européen via deux textes très contestés à gauche. Or, cette règle d'or, bien qu'indispensable, se discute ! Certes, il faut des gardes fous. En fait, il faudrait même qu'il soit interdit de faire du déficit puisqu'il annonce toujours des futures hausses d'impots. Mais les gardes fous que les politiciens choisisssent ne sont-ils pas toujours violés par ces mêmes politiciens ? Souvenons-nous de ce qu'est devenu le respect des critères de Maastricht : un souvenir.
D'autres électeurs de Flamby pensaient qu'après 5 ans de Sarkozysme (bouh !), le respect de la personne serait au coeur des préoccupations du pouvoir actuel. Mais, pour ne parler que des contrôles policiers au faciès, Valls ne vient-il pas de renoncer à l'annonce initiale (et, à vrai dire, peu réaliste) de récépissé de contrôles ?
Certains centristes comme l'Hérétique pensent qu'en dehors de la fiscalité (!!), il n'y a pas à être choqué plus que cela par la politique menée par Ayrault. Les choses sont claires. Le gouvernement pratique une politique ultra socialiste et ultra étatiste à tous les niveaux dont le maintien du déficit est le point de départ. Les idées libérales au sens économique et sociétal sont absentes de ce gouvernement. Il faut donc être choqué par ce gouvernement qui, dixit Gaspard Koenig, souffre de schizophrénie. (lire Moscovici à Londres : cas d'école des contradictions de la gauche au pouvoir sur Atlantico.fr). Vouloir une politique libérale pour la France ne consiste pas simplement à proner la baisse des dépenses publiques pour leur simple baisse. C'est avant tout défendre l'idée que l'individu est mieux placé que quiconque pour savoir ce qui est bon pour lui.
Ca tombe bien. Aujourd'hui, 20 septembre 2012, c'est la journée internationale de la liberté. C'est aussi le jour de sortie de Libres !, le livre libre de droits, aux 100 auteurs, 100 sujets, 100 doubles-pages, et sans concession avec la liberté !
Qu’est-ce que la Liberté, où en sont les limites, comment peut-elle nous permettre de vivre mieux ? Telles sont les questions auxquelles ce livre s’attache à répondre. L’originalité de ce livre, c’est qu’il est le fruit d’une collaboration de 100 auteurs issus de la société civile. Tous ne sont pas des auteurs professionnels, la plupart sont de simples citoyens, issus de tous les horizons et qui n’appartiennent à aucun parti. Tous chérissent la liberté et se sont associés pour la défendre avec leurs mots et leurs expériences. Il en ressort que la liberté responsable, sous toutes ses formes est la vraie réponse à la crise que traverse notre société. Un livre que beaucoup de lecteurs devraient trouver à la fois abordable et donnant un éclairage peu convenu. Emparez-vous de ce bouquin, discutez-en, il émane de gens qui vous expliquent leur vision du libéralisme, ce qui changera du fait que souvent, le libéralisme est présenté et discuté par des anti libéraux assumés. Vous trouverez plus d'informations sur Le site web : http://lamaininvisible.org et L’interview des éditeurs.
Il y a beaucoup à faire, surtout dans un contexte où, d'un coté, on a une droite enlisée dans son ultra étatisme et ses querelles internes, non pas idéologiques, mais de personnes, et, de l'autre coté, un gouvernement qui se renie sur le fond et poursuit la politique de toujours plus d'Etat (impôts, videosurveillance, police, décoration des Affaires Etrangères avec des oeuvres "empruntées" à Orsay ...!). Que faire ? Certains comme nos amis de Libres ! écrivent des bouquins, d'autres comme Aurélien Véron privilégient l'action politique partisane. Les parisiens sont à ce titre conviés ce soir à la rentrée du PLD avec Charles Beigbeider et Arnaud Dassier.
Vous n'êtes pas seuls ! Alors soyez Libres !
Plus d'infos sur Libres chez H16.
Ca tombe bien. Aujourd'hui, 20 septembre 2012, c'est la journée internationale de la liberté. C'est aussi le jour de sortie de Libres !, le livre libre de droits, aux 100 auteurs, 100 sujets, 100 doubles-pages, et sans concession avec la liberté !
Qu’est-ce que la Liberté, où en sont les limites, comment peut-elle nous permettre de vivre mieux ? Telles sont les questions auxquelles ce livre s’attache à répondre. L’originalité de ce livre, c’est qu’il est le fruit d’une collaboration de 100 auteurs issus de la société civile. Tous ne sont pas des auteurs professionnels, la plupart sont de simples citoyens, issus de tous les horizons et qui n’appartiennent à aucun parti. Tous chérissent la liberté et se sont associés pour la défendre avec leurs mots et leurs expériences. Il en ressort que la liberté responsable, sous toutes ses formes est la vraie réponse à la crise que traverse notre société. Un livre que beaucoup de lecteurs devraient trouver à la fois abordable et donnant un éclairage peu convenu. Emparez-vous de ce bouquin, discutez-en, il émane de gens qui vous expliquent leur vision du libéralisme, ce qui changera du fait que souvent, le libéralisme est présenté et discuté par des anti libéraux assumés. Vous trouverez plus d'informations sur Le site web : http://lamaininvisible.org et L’interview des éditeurs.
Il y a beaucoup à faire, surtout dans un contexte où, d'un coté, on a une droite enlisée dans son ultra étatisme et ses querelles internes, non pas idéologiques, mais de personnes, et, de l'autre coté, un gouvernement qui se renie sur le fond et poursuit la politique de toujours plus d'Etat (impôts, videosurveillance, police, décoration des Affaires Etrangères avec des oeuvres "empruntées" à Orsay ...!). Que faire ? Certains comme nos amis de Libres ! écrivent des bouquins, d'autres comme Aurélien Véron privilégient l'action politique partisane. Les parisiens sont à ce titre conviés ce soir à la rentrée du PLD avec Charles Beigbeider et Arnaud Dassier.
Vous n'êtes pas seuls ! Alors soyez Libres !
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mercredi 19 septembre 2012
mardi 18 septembre 2012
Charlie Hebdo caricature Mahomet, Ayrault "désapprouve"
Alors que Ayrault (et Valls, et les autres) n'avait rien dit quand Charlie Hebdo avait caricaturé le Christ, le même Ayrault "désapprouve" la caricature de Mahomet, nous dit l'Express, le Monde, le Parisien, le Point, etc.
Allez comprendre !
Puisque la christianophobie est légale en France, qu'attend t-on pour en finir avec le délit de lèse majesté de Mahomet ?
Il est temps de légaliser les racismes, tous les racismes, en France. La liberté d'expression, y compris celle de mauvais gout, est une tradition française et un droit plus important que la sensibilité de certains.
Sur le même sujet
Agences d'État et dépenses publiques: le constat accablant de l'IGF
Voila pourquoi gauche ou droite augmentent les impôts, l'ultra étatisme est une sorte de rouleau compresseur. Tant qu'on pensera qu'à un problème donné, il faudra une réponse publique, alors il n'y aura pas de raison que cela change.
lundi 17 septembre 2012
Absence de réaction gouvernementale à un acte christianophobe
Dans la nuit de mardi à mercredi, plusieurs tombes du cimetière catholique de Goussainville dans le Val d’Oise ont été dégradées. Des stèles et croix anciennes ont été renversées ou brisées.
source : France 3 Paris Ile de France
Avez-vous entendu Manuel Valls protester contre cet acte christianophobe, tout comme il avait dit "s'attaquer à une religion, c'est s'attaquer à la République", le 12 septembre dernier ?
Non, car en France l'antisémitisme et l'islamophobie sont illégales, mais pas la christianophobie.
On peut admettre cela, mais dans ce cas, légalisons le racisme, tous les racismes.
Sur le même sujet : Dépénalisons les racismes, tous les racismes, un post du 19 octobre 2010.
Combien de temps ...?
Le trafic des RER et des trains de banlieue est très perturbé ce lundi matin dans le nord de l'Ile-de-France, notamment en raison d'un «arrêt de travail inopiné d'une certaine catégorie de personnel sur la ligne B du RER», annonce Transilien sur son site. Source : le Parisien
L’Inspection générale des finances (IGF) dénonce les effectifs pléthoriques d’une myriade d’agences de l’Etat à l’efficacité douteuse et leur coût, 50 milliards d’euros chaque année, nous dit Libération
François Hollande n'a pas convaincu sur le chômage. Selon les résultats d'un sondage Tilder-LCI-OpinionWay, près de 8 Français sur 10 ne pensent pas que le président réussira à diminuer le chômage d'ici un an, alors qu'il s'y est engagé dimanche 9 septembre sur TF1.
Manuel Valls a choisi Saint-Ouen, commune de Seine-Saint-Denis touchée par les trafics de drogue, pour lancer officiellement mardi la première zone de sécurité prioritaire (ZSP), promesse de campagne du candidat Hollande, d'après le Nouvel Obs qui a oublié de dire trois choses : d'une part, plus il y a de prohibition et de trafic de drogue, plus il y a de délinquance, d'autre part, puisqu'il y a des soirées coke dans les ambassades, peut-être qu'on pourrait tester les ZSP dans le VIIeme arr et, qu'enfin, Valls fait du Hortefeux puisque l'ancien ministre de l'intérieur avait lui aussi promis «une action massive à Saint-Ouen» (dixit Libération) le 30 septembre 2009, avec la même inefficacité que Valls rencontrera à coup sûr.
Ne mentionnons même pas le fait qu'Hollande va taxer tout ce qui bouge : retraités, buveurs de bière, automobilistes en diesel, simples salariés qui paient de la CSG, pollueurs, grandes fortunes et hauts revenus, tout le monde va y passer, sauf les députés qui ont toujours leur indemnité pour frais de mandat (IRFM) détaxée (puisque ces députés, même et surtout socialistes, n'ont pas voté l'amendement proposé par Charles de Courson)
Bref, comment les français peuvent continuer à supporter ce pouvoir inefficace et inutile ? Parce qu'ils pensent que la droite, c'est pareil ? Ils n'ont pas forcément tort. Mais alors, qu'ils lisent Libres !, pour comprendre qu'il existe une autre stratégie que le dirigisme gesticulatoire de gauche ou le dirigisme gesticulatoire de droite !
Des bus et des trains privatisés, la RATP et la SNCF en font rouler à travers le monde entier. Des entreprises ou des ONG à la place d'agences publiques couteuses, c'est possible. Lutter contre le chômage, d'autres l'ont fait. Envisager une alternative à la guerre (perdue d'avance) contre la drogue), on peut le faire !
L’Inspection générale des finances (IGF) dénonce les effectifs pléthoriques d’une myriade d’agences de l’Etat à l’efficacité douteuse et leur coût, 50 milliards d’euros chaque année, nous dit Libération
François Hollande n'a pas convaincu sur le chômage. Selon les résultats d'un sondage Tilder-LCI-OpinionWay, près de 8 Français sur 10 ne pensent pas que le président réussira à diminuer le chômage d'ici un an, alors qu'il s'y est engagé dimanche 9 septembre sur TF1.
Manuel Valls a choisi Saint-Ouen, commune de Seine-Saint-Denis touchée par les trafics de drogue, pour lancer officiellement mardi la première zone de sécurité prioritaire (ZSP), promesse de campagne du candidat Hollande, d'après le Nouvel Obs qui a oublié de dire trois choses : d'une part, plus il y a de prohibition et de trafic de drogue, plus il y a de délinquance, d'autre part, puisqu'il y a des soirées coke dans les ambassades, peut-être qu'on pourrait tester les ZSP dans le VIIeme arr et, qu'enfin, Valls fait du Hortefeux puisque l'ancien ministre de l'intérieur avait lui aussi promis «une action massive à Saint-Ouen» (dixit Libération) le 30 septembre 2009, avec la même inefficacité que Valls rencontrera à coup sûr.
Ne mentionnons même pas le fait qu'Hollande va taxer tout ce qui bouge : retraités, buveurs de bière, automobilistes en diesel, simples salariés qui paient de la CSG, pollueurs, grandes fortunes et hauts revenus, tout le monde va y passer, sauf les députés qui ont toujours leur indemnité pour frais de mandat (IRFM) détaxée (puisque ces députés, même et surtout socialistes, n'ont pas voté l'amendement proposé par Charles de Courson)
Bref, comment les français peuvent continuer à supporter ce pouvoir inefficace et inutile ? Parce qu'ils pensent que la droite, c'est pareil ? Ils n'ont pas forcément tort. Mais alors, qu'ils lisent Libres !, pour comprendre qu'il existe une autre stratégie que le dirigisme gesticulatoire de gauche ou le dirigisme gesticulatoire de droite !
Des bus et des trains privatisés, la RATP et la SNCF en font rouler à travers le monde entier. Des entreprises ou des ONG à la place d'agences publiques couteuses, c'est possible. Lutter contre le chômage, d'autres l'ont fait. Envisager une alternative à la guerre (perdue d'avance) contre la drogue), on peut le faire !
Moi Président ...
« Moi président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l'Élysée.
13 septembre 2012 Le président du Conseil Régional de Bourgogne et sénateur François Patriat, a été reçu à l’Elysée par le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault pour évoquer les engagements de l’Etat envers les régions. Avant lui, Rebsamen et d'autres parlementaires socialistes.
De plus, d'après le Lab d'Europe 1, 'est François Hollande qui a tranché pour Harlem Désir à la tête du PS
Moi président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire.
Reste à déterminer si l'usage à répétition de jets privés pour aller à Tulle est exemplaire (lire boursier.com du 15 septembre)
Moi président de la République, il y aura un code de déontologie pour les ministres, qui ne pourraient pas rentrer dans un conflit d'intérêts.
jeu : identifie le conflit d'intêrets ! Attention, tu as une minute pour jouer ! |
NB : d'après le Point, Le ministre et le patron de Lazard se sont vus quinze jours avant que Bercy ne confie à la banque un mandat de conseil pour la BPI. Embarrassant !
Bon ... encore 1600 jours et quelques ... ?
dimanche 16 septembre 2012
Le socialisme est forcément nationaliste
Ce soir, Montebourg nous révèle enfin le fond de sa pensée, et il est cohérent : le nationalisme est de retour.
bientôt nationalisé ? |
Montebourg a commencé par un avertissement : PSA Peugeot est un bien national, a t-il affirmé. Quand on sait ce que sont les biens nationaux (et nul doute que Montebourg l'avocat littéraire connait l'histoire de France, et celles des biens nationaux), il y a de quoi s'inquiéter si on est un actionnaire de PSA : la nationalisation confiscation est proche !
Les français doivent rouler et se vêtir Made in France. C'est le message de Montebourg. Va t-il l'adresser à ses camarades communistes qui roulent en Logan ? (lire Le marché, c'est vous, c'est moi, c'est nous tous, un post du 27 juillet 2012)
rouge de rage |
C'est tout le paradoxe : comment peut-on chercher à bénéficier de la mondialisation (c'est à dire acheter des produits à nos partenaires qui fabriquent soit mieux soit moins cher, tout en vendant des produits que nous fabriquons soit mieux soit moins cher) et ne même temps chercher à favoriser le protectionnisme économique ? Mystère. le fait est que les français votent tous les jours en faveur de la nationalisation, puisqu'ils achètent des fraises d'Espagne, des voitures assemblées en Roumanie, de l'uranium du Niger ou des ordinateurs sans clavier de Californie (assemblés en Chine).
Quelque part, Montebourg a raison. Si on veut une économie socialiste, alors il faut forcément fermer les frontières. Et il faut accepter de faire comme en RDA, de vivre dans une frugale autarcie.
En attendant, Montebourg ne peut rien contre la réalité économique. Les ventes de Peugeot plongent depuis des années, donc le groupe est contraint de fermer des usines. Est ce que ça veut dire que la France fabriquera moins de voitures dans le futur ? Pas forcément. Nos voisins britanniques ont peut être vu Rover fermer, Lotus partir, Rolls se faire racheter par les allemands et Jaguar et Land Rover passer aux indiens, il se trouve que le Royaume Uni produit maintenant plus d'automobiles qu'à la fin des années 80, y compris de Peugeot, des Ford, des Nissan etc. Pour cela, le Royaume Uni a accepté de flexibiliser son économie, et même Tony Blur Blair n'a pas remis en cause le gros du Thatcherisme. Il s'est contenté de dépenser les bénéfices du dynamisme retrouvé.
Quand est ce que les hommes politiques comprendront que lutter contre les fluctuations économiques est vain, et que la seule simplification du cadre législatif et fiscal serait déjà une bonne chose ?
Sinon, sur le plan symbolique, puisque Montebourg aime tant l'automobile, pourquoi ne suggère t-il pas à ses collegues ministres de tout faire pour que la France soit l'autre pays de la voiture qui fait rêver, comme chez nos voisins allemands : flexisécurité (qui a aidé Volkswagen), pas de limites de vitesses sur certaines portions d'autoroutes (un bon point de départ pour développer des Audi, BMW et Mercedes surpuissantes), pas de stupides lois anti publicité pour le tabac (un bon point pour attirer des grands prix de Formule 1 comme Hockenheim), pas de jacobinisme (ce qui fait que la Bavière et le Bade Wurttemberg sont de grosses régions productrices) et promotion de l'apprentissage technique (ce qui fait que le PDG de Audi ou celui de VW sait construire une voiture).
samedi 15 septembre 2012
Le mariage gay va être adopté, cessez de vous en préoccuper !
La Sécurité Sociale est en faillite. Selon le rapport annuel de la Cour des comptes, le déficit de la Sécurité sociale pour 2012 est estimé à 14,7 milliards d'euros contre 13,8 milliards prévus dans le budget de la Sécu présenté en 2011., nous rappelle Atlantico
Les prisons débordent et sont inefficaces. Le nombre des détenus dans les prisons françaises a atteint au 1er juillet un nouveau record historique, avec 67 373 personnes incarcérées., note l'Express.
Des otages français sont toujours retenus au Niger, on est rassurés, Hollande se dit déterminé.
La police, qui distribue des amendes sur les autoroutes faute de faire régner la paix dans les cités, est sur le point de se voir attribuer un statut d'administrateur de Marseille ville entièrement sous couvre feu.
Les créateurs d'entreprises, et pas seulement Bernard Arnault, manifestent leur fatigue vis à vis d'une France qui ne veut plus d'eux. Qui parle encore du créateur des trottoirs énergétiques parti vivre aux Etats Unis ? Qui demande pourquoi les élus de la ville de Bazainville refusent l'extension d'une usine ?
Bref, il y a pas mal de sujets à traiter, et certains se focalisent sur ... le mariage gay.
ok, et alors ? |
Alors, accordons aux maires le droit de PACSER qui ils veulent, et laissons le mariage aux autorités religieuses.
Par contre, et ce alors que la France a d'autres sujets à traiter que le conservatisme des activistes gays, l'impuissance du gouvernement à mettre en rapport ses promesses économiques avec la réalité font qu'un sujet aussi mineur devient un fait de société. Il faut dire que certains mettent volontairement de l'huile sur le feu. On peut penser aux propos de Mgr Barbarin. (lire : L'archevêque de Lyon a déclaré que le mariage des personnes de même sexe ouvrirait la voie à la polygamie et à l'inceste. sur lepoint.fr). Barbarin est exactement le genre de personnes que d'autres extrémistes, ceux de tetu.com, aiment voir exister.
Mais qu'est ce que les gays, ou les militants anti mariage gay, pensent ? Que les français se lèvent le matin en ayant à l'esprit que certains gays veulent se marier, et ce alors qu'un mariage sur 3 finit en divorce ? Non, la vérité c'est que les français s'en fichent. Ça tombe bien, c'est un sujet réglé. Le mariage gay est une des rares promesses de campagne qu'Hollande pourra tenir sans que cela ne coûte d'argent public. Les socialistes, majoritaires à l'Assemblée Nationale, adopteront le projet de loi.
Par contre, ce qui est drôle, c'est le conservatisme et la pudibonderie de certains gays, qui s'offusquent du fait qu'alors qu'on adopte le mariage gay, on puisse poser une question sur le mariage polygame. Quelle est la différence ? Il y a des personnes polygames qui s'aiment sincèrement. Il n'y a qu'à lire le témoignage d'Emmanuelle, ex compagne de l'ancien PDG de Skyrock, sur20minutes.fr, pour s'en convaincre.
Tout ceci montre bien que décidément, l'Etat n'a pas à vouloir réglementer nos vies. Le mariage civil est avant tout une décision privée, qui pourrait donc faire l'objet d'un simple contrat validé par un avocat ou un notaire. Ce contrat détaillerait à l'avance les questions pratiques telles que la problématique des enfants.
Quand à Mgr Barbarin, il donne son avis. Il en a le droit, notre constitution garantit la liberté d'expression. Mais que les gays se rassurent : il n'y a que 4% des français qui sont des catholiques pratiquants. Autrement dit, l'Eglise n'est pas la puissance occulte qu'ils imaginent.
Quand à Mgr Barbarin, il donne son avis. Il en a le droit, notre constitution garantit la liberté d'expression. Mais que les gays se rassurent : il n'y a que 4% des français qui sont des catholiques pratiquants. Autrement dit, l'Eglise n'est pas la puissance occulte qu'ils imaginent.
vendredi 14 septembre 2012
A emplois du passé, amendement absurdement logique
M. Gilbert Collard. Mes chers collègues, j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir voter l’amendement n° 175, visant à compléter l’article 1er en insérant, après l’alinéa 6, l’alinéa suivant : « L’emploi d’avenir s’adresse en priorité aux jeunes de nationalité française »… (Exclamations sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP.)
Mais que vous ont fait les Français ? Ne peut-on pas parler de la France ici ? Si c’est ainsi, je vous laisse ! (Mêmes mouvements.)
M. le président. Allons, nous vous écoutons, cher collègue ! Vous seul avez la parole !
M. Gilbert Collard. Je n’ai pas à parler à des gens qui n’aiment pas la France ! Quelle honte !
M. Jean-Paul Bacquet. C’est vous qui faites honte à la France !
M. Gilbert Collard. Dès qu’on parle de l’intérêt de la France, vous vous agitez comme des marionnettes ! (Mêmes mouvements.)
M. le président. Allons, revenez-en à votre amendement, cher collègue !
M. Jean-Paul Bacquet. Vous faites honte à la France !
M. Gilbert Collard. Quand vous parlez d’avenir, de l’avenir de quel pays est-il question ? Moi, je parle de l’avenir de la France, et vous pourriez avoir un peu de respect pour quelqu’un qui se lève pour parler de l’avenir de la France ! Au lieu de cela, vous préférez hurler !
M. Jean-Paul Bacquet. C’est vous qui hurlez !
M. le président. Nous vous écoutons, cher collègue. Votre amendement est-il défendu ?
M. Gilbert Collard. Monsieur le président, je n’ai pas à m’expliquer devant une assemblée qui se met à huer en entendant prononcer le nom de la France ! C’est honteux !
M. le président. Quel est l’avis de la commission ?
M. Jean-Marc Germain, rapporteur pour avis. Défavorable.
M. le président. Quel est l’avis du Gouvernement ?
M. Michel Sapin, ministre. Défavorable.
M. le président. La parole est à M. Serge Letchimy.
M. Gilbert Collard. C’est une honte !
M. Serge Letchimy. Monsieur le président, nous n’étions pas habitués à de telles prises de position, ni à un tel comportement. M. Collard nous accuse de hurler parce qu’il parle de la France, alors qu’en réalité c’est lui qui hurle parce que nous nous opposons à sa conception de la société française (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP), c’est lui qui répond par la brutalité et la violence verbale à ce qui nous semble, à tous, d’une grande évidence.
M. Gilbert Collard. Quelle honte !
M. Serge Letchimy. Nous nous trouvons face à une question extrêmement importante, car il s’agit de sortir des jeunes de la difficulté où ils se trouvent. Ce n’est pas faire injure à la République que d’affirmer que la société française est constituée de différentes composantes, et qu’il n’y a pas à établir de distinctions basées sur la couleur de la peau, la race ou l’origine. Ceux qui peuvent bénéficier, dans le respect des principes républicains, du dispositif qui est ici proposé, n’ont aucune raison de se trouver enfermés dans les murs que veut ériger M. Collard. La valeur en laquelle nous croyons, c’est celle de l’humanité de la France ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP.)
M. le président. La parole est à M. Gilbert Collard.
M. Gilbert Collard. Je suis affreusement confus si j’ai pu blesser les oreilles de certains en parlant de la France. La seule chose que je voulais dire, c’est qu’au moment où nous traversons une situation dramatique sur le plan économique, où l’on instaure une priorité d’emploi pour l’avenir – quel avenir ? –, il serait tout de même normal que, pour une fois, sacrifice bien ordonné commence par celui qui le consent ! Je suis d’accord pour que la priorité soit donnée à tous les Français, indépendamment de leur origine ! Mais il faut tout de même préciser que les emplois d’avenir doivent être réservés aux Français, parce que c’est eux qui vont consentir les sacrifices nécessaires…
M. Jean-Patrick Gille. Non ! Ce sont tous ceux qui payent leurs impôts en France !
M. Gilbert Collard. …et je ne vois pas ce qu’il y a de honteux ou de scandaleux à apporter cette précision.
M. Serge Letchimy. Ne pas respecter l’humanité de la France, voilà ce qui est honteux !
M. le président. La parole est à Mme Marie-George Buffet.
Mme Marie-George Buffet. Les propos que vient de tenir M. Collard sous-entendent que seuls les citoyens et citoyennes de nationalité française participent à l’effort de financement du dispositif des emplois d’avenir, ce qui est faux : en réalité, toute personne résidant sur le territoire français, y produisant des richesses par son travail et y payant ses impôts nationaux et locaux participe au financement du dispositif, quelle que soit sa nationalité. Dès lors, elle a le droit, ainsi que ses enfants, de bénéficier de ce dispositif. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP.)
(L’amendement n° 175 n’est pas adopté.)
source : Assemblée Nationale
Comme vous le savez, chers lecteurs, vous ne trouverez pas ici de défense de l'amendement de Collard. Neéanmoins, n'est-il pas parfaitement cohérent avec l'idée même d'emploi d'avenir ? Un emploi d'avenir (rien que l'intitulé, lol, est, comment dire, ri-di-cu-le) est une niche fiscale réservée à l'Etat employeur, aux collectivités et aux associations, à destination, non pas de tous, mais des "jeunes" de 16 à 25 ans, habitant les zones rurales et urbaines identifiées comme tétant défavorisées. Pourtant, la loi empêche, en théorie, d'indiquer dans une petite annonce que l'on recherche un homme ou une femme, un jeune ou un vieux, un malien ou un vietnamien. Alors, puisque le concept même d'amendement Collard est déjà une dérogation à la loi qui s'appliquent à tous sauf aux fonctionnaires, pourquoi ne pas pousser l'absurde jusqu'au bout et proposer de ces emplois aux français ? En plus, on sait que les français qualifiés d'issus de l'immigration (en gros, les français noirs ou arabes) ont un taux de chomage infiniment plus élevé que celui des étrangers clandestins en situation irrégulière qui, eux, curieusement ;-) , trouvent tous du travail.
Bref, au lieu de ressuciter ce que Guy Sorman appelle à juste titre le retour des ateliers nationaux (les gauchistes admirateurs de la Commune savent de quoi il retourne) et ensuite de regretter des propos de députés qui sont censés faire écho aux fameuses heures "les plus sombres de notre histoire", les socialistes feraient mieux de prendre conscience des faits suivants :
- les emplois ne sont pas une obligation mais un moyen, dans notre système économique. On crée un emploi pour produire un bien ou un service qui requiert une compétence ou une force de travail, pas l'inverse.
- les emplois d'avenir, spécifiquement, sont juste de l'argent pris dans la poche des contribuables pour le verser à des jeunes qui, pour pleins de raisons, valables ou non, ne veulent pas de ces emplois
- Collard est, comme une grande partie de la droite et la quasi totalité de l'extrème droite, l'un des leurs, un vrai socialiste cohérent, puisque nationaliste.
Sinon, Lazard, Libé et Bercy, ils recrutent ? Y compris des "jeunes" ? :-)
Mais que vous ont fait les Français ? Ne peut-on pas parler de la France ici ? Si c’est ainsi, je vous laisse ! (Mêmes mouvements.)
M. le président. Allons, nous vous écoutons, cher collègue ! Vous seul avez la parole !
M. Gilbert Collard. Je n’ai pas à parler à des gens qui n’aiment pas la France ! Quelle honte !
M. Jean-Paul Bacquet. C’est vous qui faites honte à la France !
M. Gilbert Collard. Dès qu’on parle de l’intérêt de la France, vous vous agitez comme des marionnettes ! (Mêmes mouvements.)
M. le président. Allons, revenez-en à votre amendement, cher collègue !
M. Jean-Paul Bacquet. Vous faites honte à la France !
M. Gilbert Collard. Quand vous parlez d’avenir, de l’avenir de quel pays est-il question ? Moi, je parle de l’avenir de la France, et vous pourriez avoir un peu de respect pour quelqu’un qui se lève pour parler de l’avenir de la France ! Au lieu de cela, vous préférez hurler !
M. Jean-Paul Bacquet. C’est vous qui hurlez !
M. le président. Nous vous écoutons, cher collègue. Votre amendement est-il défendu ?
M. Gilbert Collard. Monsieur le président, je n’ai pas à m’expliquer devant une assemblée qui se met à huer en entendant prononcer le nom de la France ! C’est honteux !
M. le président. Quel est l’avis de la commission ?
M. Jean-Marc Germain, rapporteur pour avis. Défavorable.
M. le président. Quel est l’avis du Gouvernement ?
M. Michel Sapin, ministre. Défavorable.
M. le président. La parole est à M. Serge Letchimy.
M. Gilbert Collard. C’est une honte !
M. Serge Letchimy. Monsieur le président, nous n’étions pas habitués à de telles prises de position, ni à un tel comportement. M. Collard nous accuse de hurler parce qu’il parle de la France, alors qu’en réalité c’est lui qui hurle parce que nous nous opposons à sa conception de la société française (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP), c’est lui qui répond par la brutalité et la violence verbale à ce qui nous semble, à tous, d’une grande évidence.
M. Gilbert Collard. Quelle honte !
M. Serge Letchimy. Nous nous trouvons face à une question extrêmement importante, car il s’agit de sortir des jeunes de la difficulté où ils se trouvent. Ce n’est pas faire injure à la République que d’affirmer que la société française est constituée de différentes composantes, et qu’il n’y a pas à établir de distinctions basées sur la couleur de la peau, la race ou l’origine. Ceux qui peuvent bénéficier, dans le respect des principes républicains, du dispositif qui est ici proposé, n’ont aucune raison de se trouver enfermés dans les murs que veut ériger M. Collard. La valeur en laquelle nous croyons, c’est celle de l’humanité de la France ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP.)
M. le président. La parole est à M. Gilbert Collard.
M. Gilbert Collard. Je suis affreusement confus si j’ai pu blesser les oreilles de certains en parlant de la France. La seule chose que je voulais dire, c’est qu’au moment où nous traversons une situation dramatique sur le plan économique, où l’on instaure une priorité d’emploi pour l’avenir – quel avenir ? –, il serait tout de même normal que, pour une fois, sacrifice bien ordonné commence par celui qui le consent ! Je suis d’accord pour que la priorité soit donnée à tous les Français, indépendamment de leur origine ! Mais il faut tout de même préciser que les emplois d’avenir doivent être réservés aux Français, parce que c’est eux qui vont consentir les sacrifices nécessaires…
M. Jean-Patrick Gille. Non ! Ce sont tous ceux qui payent leurs impôts en France !
M. Gilbert Collard. …et je ne vois pas ce qu’il y a de honteux ou de scandaleux à apporter cette précision.
M. Serge Letchimy. Ne pas respecter l’humanité de la France, voilà ce qui est honteux !
M. le président. La parole est à Mme Marie-George Buffet.
Mme Marie-George Buffet. Les propos que vient de tenir M. Collard sous-entendent que seuls les citoyens et citoyennes de nationalité française participent à l’effort de financement du dispositif des emplois d’avenir, ce qui est faux : en réalité, toute personne résidant sur le territoire français, y produisant des richesses par son travail et y payant ses impôts nationaux et locaux participe au financement du dispositif, quelle que soit sa nationalité. Dès lors, elle a le droit, ainsi que ses enfants, de bénéficier de ce dispositif. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP.)
(L’amendement n° 175 n’est pas adopté.)
source : Assemblée Nationale
Comme vous le savez, chers lecteurs, vous ne trouverez pas ici de défense de l'amendement de Collard. Neéanmoins, n'est-il pas parfaitement cohérent avec l'idée même d'emploi d'avenir ? Un emploi d'avenir (rien que l'intitulé, lol, est, comment dire, ri-di-cu-le) est une niche fiscale réservée à l'Etat employeur, aux collectivités et aux associations, à destination, non pas de tous, mais des "jeunes" de 16 à 25 ans, habitant les zones rurales et urbaines identifiées comme tétant défavorisées. Pourtant, la loi empêche, en théorie, d'indiquer dans une petite annonce que l'on recherche un homme ou une femme, un jeune ou un vieux, un malien ou un vietnamien. Alors, puisque le concept même d'amendement Collard est déjà une dérogation à la loi qui s'appliquent à tous sauf aux fonctionnaires, pourquoi ne pas pousser l'absurde jusqu'au bout et proposer de ces emplois aux français ? En plus, on sait que les français qualifiés d'issus de l'immigration (en gros, les français noirs ou arabes) ont un taux de chomage infiniment plus élevé que celui des étrangers clandestins en situation irrégulière qui, eux, curieusement ;-) , trouvent tous du travail.
Bref, au lieu de ressuciter ce que Guy Sorman appelle à juste titre le retour des ateliers nationaux (les gauchistes admirateurs de la Commune savent de quoi il retourne) et ensuite de regretter des propos de députés qui sont censés faire écho aux fameuses heures "les plus sombres de notre histoire", les socialistes feraient mieux de prendre conscience des faits suivants :
- les emplois ne sont pas une obligation mais un moyen, dans notre système économique. On crée un emploi pour produire un bien ou un service qui requiert une compétence ou une force de travail, pas l'inverse.
- les emplois d'avenir, spécifiquement, sont juste de l'argent pris dans la poche des contribuables pour le verser à des jeunes qui, pour pleins de raisons, valables ou non, ne veulent pas de ces emplois
- Collard est, comme une grande partie de la droite et la quasi totalité de l'extrème droite, l'un des leurs, un vrai socialiste cohérent, puisque nationaliste.
Sinon, Lazard, Libé et Bercy, ils recrutent ? Y compris des "jeunes" ? :-)
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