lundi 21 janvier 2013

Louis XVI, la nouvelle star ?

Derrière le titre second degré, l'étonnement. Certes, il y a 220 ans, les révolutionnaires guillotinaient Louis XVI. Mais à part quelques poignées d'irréductibles comme Le Petit Conservateur Palaisien, Démocratie Royale, ou la presse people, gotha et monarchie comme Noblesse & Royautés ou Lyon People, qui cela intéresse t-il ? 

Louis de Bourbon
Pourtant, Le Point, qui est quand même un média tout ce qu'il y a de plus mainstream, a quand même rédigé un article sur le sujet. C'est aussi le cas de Sud Ouest ou le Progrès de Lyon. Alors ? Signe annonciateur favorable pour Louis XX (prêt à se lancer en politique en France en 2013 ? se demande Economie Matin), ou son concurrent Jean de France ? (nous ne prendrons pas parti dans la querelle dynastique :-) )

Il est clair que 220 ans après la Révolution Française, on peut ouvrir les yeux. Les promesses d’égalité de situation n’ont pas été tenues, car elles ne peuvent pas l’être (même en URSS entre 1919 et 1991 ou en Europe de l’Est entre 1945 et 1989, les gens rêvaient d’inégalités et de liberté). Quand aux promesses de démocratie représentative dans laquelle les élus représentent le peuple, elles sont à nuancer. Certes, nous élisons librement nos représentants (la moitié de Français qui ne vote jamais n’a à ce sujet, qu’à s’en prendre qu’à elle même puisqu'elle ne veut pas imaginer qu’il existe autre chose que l’UMP et le PS et leurs deux Fronts, de gauche ou national).
Jean d'Orléans
Mais quelles sont les possibilités d'interpeller nos élus pour qu'ils votent des budgets en équilibre, ne se présentent plus aux élections quand ils sont condamnés, soient responsables sur leurs biens propres des dérapages de la dépense publique, ou, tout simplement, aient la décence de bien vouloir être taxés sur 100% de leur revenu ?

On a certes coupé la tête de Louis XVI, mais les français ont-ils conscience du fait que Flamby Mollande François Normal 1er Hollande nous coûte plus cher que ce que la Reine Elisabeth II coute aux britanniques ? Les français ont-ils bien en tête que lorsqu'un courageux député, Charles de Courson (Nouveau Centre UDI) pour ne pas le nommer, cherche à fiscaliser la part de l'indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) – 6 412 euros par mois – non utilisée à des fins professionnelles,  les députés rejettent l'idée ? Est-ce là l'héritage des belles paroles des révolutionnaires (sur fond de bain de sang en Vendée et d'inégalité constitutionnalisée pour les femmes et les esclaves des Antilles, au passage).

La Belgique, les Pays Bas, le Luxembourg, la Suède, la Norvège ou le Royaume Uni fonctionnent. La Suisse, la République Fédérale d'Allemagne aussi. En France, nous avons préféré prendre les défauts de chaque système (monarchie présidentielle, oukases et crimes de lèse majesté, personnalisation du pouvoir, création de potentats locaux) et délaisser les avantages (la stabilité d'Elisabeth II ou le régime de démocratie directe suisse). Quand choisiront-nous ? Du point de vue budgétaire aussi bien qu'au niveau des libertés civiles, ça urge ! Alors pourquoi pas une monarchie libérale voire libertarienne dans le cadre d'un nouveau Saint Empire Romain Germanique ? Ne poussons pas l'hypothèse plus loin. Dans un pays comme la France de 2013, un roi désireux de recentrer l'Etat sur ses seules missions régalienne serait vite poussé par son premier ministre, fatalement ultra étatiste, à s'occuper de tout et à recréer un état nounou. Le préalable, c'est donc bien la libéralisation de la France.

1 commentaire:

  1. je suis pour le retour de la monarchie sur la terre de France car seule la monarchie pourras donnez une autre image de notre pays plus glorieuse et plus forte oui je suis pour le retour de notre bon aimé roi , vive la France et vive le roi Louis xx

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