jeudi 22 avril 2010

Conseil de lecture : Frédéric Bastiat

Frédéric Bastiat : Pétition des marchands de chandelles

Voir ici.

Au vu de ce texte vieux de 165 ans, on ne peut être que choqué par les insinuations d'une partie du patronat relatives à la possibilité d'une "aide" pour les compagnies aériennes impactées par le volcan Islandais au nom difficile à lire et à écrire pour les francophones.

Comme nous l'écrivions ici, la gestion d'une compagnie aérienne n'a rien d'un service public. D'ailleurs, même ce qu'on appelle service public en France pourrait dans 90% des cas être privatisé, mais il s'agit d'une autre question.

Le risque de ne pas pouvoir faire voler ses avions existe, pour cause de neige ou de volcan. En tant que consommateur et en tant que contribuable, on ne peut souhaiter qu'une concurrence saine et non faussée opérée par des compagnies indépendantes, certainement pas des sociétés prêtes à aller pleurer à la porte de l'Etat à la moindre difficulté.

De plus, même en acceptant le principe d'une aide, pourquoi le limiter aux compagnies aériennes, agences de voyages, tour-opérateurs et organisateurs de congrès et de salon et pas aux lycéens et étudiants bloqués a l'étranger et qui mettent leurs examens en danger, ou aux PME qui auraient pu générer des contacts commerciaux, ou, comme le dit Philippe Maniere, aux marchands de glace sur la Croisette ?

L'acceptation d'un Etat nounou semble normale, en France, étant donné les décennies de conditionnement anti capitaliste et anti libéral. Mais que cette vision soit partagée (??) par le "patronat" est inquiétante. Elle donne raison aux Besancenot de tout poil qui exigent de "tout changer rien lâcher" et autres inventeurs de taxes nouvelles qui peuplent nos gouvernements depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Or, une autre France est possible, une France liberale.

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