"Un groupe de sénateurs de la majorité, manifestement désoeuvrés et soucieux de laisser leur marque dans l’histoire de la régression des libertés publiques en France, souhaite revenir sur la loi sur la liberté de la presse de 1881 pour mieux ’encadrer’ les propos tenus sur la Toile.
La porte-parole du Gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a d’ores et déjà manifesté son enthousiasme en affirmant : ’Nous aurons peut-être la main tremblante au moment de modifier la loi de 1881, mais sachez que cette main sera néanmoins ferme et déterminée’.
Nous ignorons si une main peut être ’tremblante et ferme’. Mais nous savons que cette main sera une main liberticide de la pire espèce. Sous couvert de ’respect’ et de ’lutte contre les discriminations’, le gouvernement prépare une attaque sans précédent contre l’expression libre des opinions. Osons le dire : la liberté d’expression doit tolérer l’insulte, l’irrespect, le blasphème, sinon elle reste un vain mot.
Les socialistes ont déjà détruit le pays de Turgot. Maintenant ils veulent achever celui de Voltaire. "
Au siège du PLD, le 25/02/2013
Le Parti Libéral Démocrate (PLD) a été fondé en 2008 par son président Aurélien Véron. Il a rassemblé depuis cette date des personnalités issues de la société civile (Arnaud Dassier, Anne Bourdu, Gaspard Koenig, Eric Juramy) et du monde politique (Charles Beigbeder, Philippe Karsenty, Thierry Mouillac). Lors des élections législatives de juin 2012, 70 candidats ont porté ses couleurs. Il est parti membre de l’UDI depuis janvier 2013. Le PLD est aujourd’hui le seul parti politique qui assume l’héritage libéral français.
Le PLD
observe avec étonnement le concert de louanges qui accompagne le décès de
Stéphane Hessel et rejette la proposition de certains élus de gauche de lui
rendre un hommage national.
Par son action et surtout ses écrits, Stéphane Hessel a
continué à véhiculer l'idéologie nocive du Conseil National de la
Résistance (dans lequel siégeaient, rappelons-le, des idolâtres de
Staline) qui est amplement responsable de la socialisation de la
France et de l'étouffement de l'initiative privéedans notre pays.
Ses tergiversations conceptuelles sur le
terrorisme, « regrettable conclusion de situations inacceptables »,
font frémir et rappellent les pires moments de son héros Sartre, lorsqu’il
encourageait au meurtredans sa préface des Damnés de la Terre
de Frantz
Fanon.
Stéphane Hessel s'est dévoué à promouvoir un
programme politique absurde et archaïque combinant
nationalisations massives, attaques contre la
"dictature des marchés financiers" etcondamnation des
"possédants".
Il faut sans doute savoir pardonner à un vieil homme peu
au fait de l'actualité économique, et nous adressons toutes nos condoléances à
sa famille et à ses proches, mais nous refusons qu'un militant hostile à
la liberté économique et peu scrupuleux sur l'Etat de droit puisse devenir un
héros national.
Au siège du PLD, le
27/02/2013
Le Parti
Libéral Démocrate (PLD) a été fondé en 2008 par son président Aurélien Véron. Il
a rassemblé
depuis cette date des personnalités issues de la société civile (Arnaud
Dassier, Anne Bourdu, Gaspard Koenig, Eric Juramy) et du monde politique
(Charles Beigbeder, Philippe Karsenty, Thierry Mouillac). Lors des élections
législatives de juin 2012, 70 candidats ont porté ses
couleurs. Il est parti membre de
l'UDI depuis janvier 2013. Le PLD
est aujourd'hui le seul parti politique qui assume l'héritage libéral
français.
Tout est peut-être parti de cet incroyable mensonge sur la crise dont parlait Libertarien : nier la responsabilité des Etats dans la crise. Ca a permis à Hollande de mener cette campagne de déni.
En effet, citons Opposition Républicaine : "c’est dorénavant acquis, le France ne sera pas en mesure de respecter ses engagements budgétaires européens pour 2013 sur les 3% de déficit public. Idem pour les prévisions de croissance ! Autre engagement présidentiel également dénoncé, la courbe du chômage ne sera pas inversée cette année ! Alors, notre Président, menteur ou amateur ?"
Du coup, comment s'étonner que, comme le note Toujours Plus Libre, Plus que jamais, les jeunes français pensent à l’étranger. A moins que la bonne solution ne soit celle que propose La Lime : la grève des impôts ? En attendant, on peut osciller entre l'espoir raisonné que Christian Saint-Etienne développait il y a quelques jours devant le Parti Libéral Démocrate (voir le blog de l'insolent Pouvons-nous sortir de cette désespérance ?) ou une vision plus pessimiste. Quand est ce que les français comprendront qu'il faut se débarrasser de cet étatisme qui les drogue et les étouffe, se demande Libertarien ?
Parce que le pire, dans tout cela, est que les français, gavés d'antidépresseurs comme le note Nouvelles de France, voient bien que l'ultra étatisme ne les protègent pas. Les français ne sont pas ce peuple libre et joyeux que la propagande socialiste essaye de nous vendre.
Blogueur libéral connu et reconnu (1), Daniel Tourre est l’auteur de Pulp libéralisme, la tradition libérale pour les débutants (2012). Nouvelles de France a rencontré cet avocat du libéralisme et lui a posé toutes les questions qui fâchent…
Daniel Tourre, comment expliquer le désamour rencontré par le libéralisme de nos jours en France, alors que notre pays a donné de grands penseurs à la pensée libérale (Bastiat, Molinari, Aron, Tocqueville…) ?
C’est en effet paradoxal. La pensée classique française a pris une part considérable dans l’élaboration de la doctrine libérale, une part reconnue en particulier dans le monde anglo-saxon, mais beaucoup de Français semblent considérer le libéralisme comme un produit d’importation.
Les raisons de ce désamour sont complexes, mais la première de ces raisons est l’ignorance. L’Éducation nationale est une machine à diffuser la bonne parole socialiste. Les auteurs majeurs du libéralisme ne sont tout simplement pas cités, étudiés ou compris.
Il y a un truc ridicule, de l'ordre du comique de répétition, dans l'actualité politique française, c'est quand des députés (de gauche comme de droite) viennent nous parler de souveraineté budgétaire nationale / nécessité d'augmenter les recettes / dépense "financée" / contrôle du budget par le Parlement plutôt que par "Bruxelles" ou "Moody's". / blabla.
Article 47 de la Constitution : Le Parlement vote les projets de loi de finances dans les conditions prévues par une loi organique. La Cour des comptes assiste le Parlement dans le contrôle de l'action du Gouvernement. Elle assiste le Parlement et le Gouvernement dans le contrôle de l'exécution des lois de finances et de l'application des lois de financement de la sécurité sociale ainsi que dans l'évaluation des politiques publiques. Par ses rapports publics, elle contribue à l'information des citoyens.
Les comptes des administrations publiques sont réguliers et sincères. Ils donnent une image fidèle du résultat de leur gestion, de leur patrimoine et de leur situation financière.
Article 48 : Une semaine de séance sur quatre est réservée par priorité et dans l'ordre fixé par chaque assemblée au contrôle de l'action du Gouvernement et à l'évaluation des politiques publiques.
Ca fait maintenant un moment que l'on sait que certains militaires, en Opex notamment, ne touchent pas leur solde. Apparemment, l'administration a des ptits problèmes de logiciel de paye (pour les détails sur l'affaire Louvois, voir le blog Opex360, Theatrum Belli ou le Bondy Blog).
Qu'il y ait des problèmes de logiciel, ok, cela signifie que l'argent qui devait être versé aux militaires est resté bloqué sur le compte en banque de la défense, au lieu d'être transféré Donc par définition, Louvois est un problème de déclenchement du flux, mais pas de trésorerie.
Or, comme en parlait Lignes de défense, le 19 décembre dernier, le ministre du budget Jérome Cahuzac a demandé une rallonge budgétaire de 195 millions d'euros, ce qui est complètement illogique, au vu de l'explication donnée ("La préparation par le ministère de la défense de la solde des militaires du mois de décembre a fait apparaître un besoin non anticipé de 195 millions d’euros [...] Ce besoin, complémentaire aux décrets d’avances que vous venez de ratifier, s’explique par des difficultés d’estimation et des dysfonctionnements considérables du système LOUVOIS – logiciel unique à vocation interarmées de la solde – sur les conditions de l’élaboration, de la validation et de la mise en œuvre duquel il faudra peut-être s’interroger")
Charles de Courson, UDI
Relayons l'interrogation de Charles de Courson, le député UDI qui a demandé :"On [ndlr : les députés] a ouvert, à votre demande, 272 millions dans le cadre du collectif de juillet : comment se fait-il que vous vous soyez trompé de près de 200 millions ? Si ce que vous dites est exact, cela signifierait que les services de la défense ne vous ont pas fait remonter les bonnes informations, y compris lors de l’audit de la Cour des comptes. Si vous défendez, monsieur le ministre, la thèse selon laquelle l’ancien gouvernement aurait inscrit 487 millions de moins que nécessaire, comment se fait-il que vous l’ayez découvert en deux temps, c’est-à-dire que vous ayez découvert seulement en décembre qu’il vous manquait encore 200 millions en plus des 272 que vous nous aviez demandés? Je ne comprends toujours pas!".
Voila donc le profil de ces gens qui parlent de souveraineté budgétaire, au point de vouloir se mêler de la fiscalité de nos voisins avant même de s'occuper de mettre de l'ordre dans NOS finances publiques : incapables de faire une addition ou de tenir un raisonnement logique, mais pourtant au pouvoir.
"Ce pays est foutu !"
La presse n'a pas parlé de cette affaire de rallonge budgétaire Louvois.
Est-ce dû à la neige qui tombe en masse cet hiver (malgré le réchauffement climatique ^^), ou à la volonté de ne pas froisser le gouvernement avec lequel ils ont décidé d'être d'accord quoiqu'il advienne ? Le post de H16 Hashtable, De l’indépendance des journalistes, donne un élément de réponse.
Question subsidiaire : si nous n'avons pas d'argent, que faisons nous au Mali à dépenser plusieurs millions d'euros par jour ?
Libération et le Huffington Post titraient tous deux hier sur l'interrogation de Mehdi Bigaderne, adjoint (socialiste) au maire de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Ce membre de l'Association nationale des élus de la diversité (Aneld) se demandait, en écho à ce que pensent d'autres élus et acteurs de la banlieue, sans parler des gens "il est où, le changement ?".
Les deux articles confirment que "Les quartiers" ont largement contribué à la victoire de Flamby Mollande François Normal 1er Hollande qui a décroché 77% des suffrages à Trappes (Yvelines) ou 76% à Bobigny (Seine-Saint-Denis).
Ces articles posent plusieurs questions. La première est : est-ce que le PS va lancer le chantier du droit de vote donné aux étrangers non communautaires, sachant qu'il y a un gros risque que la réforme constitutionnelle qu'implique ce changement de loi soit rejeté (1). Le PS aura eu, au final, beau jeu de dire "nous, on a respecté notre promesse, mais c'est les méchants de droite au Sénat et à l'Assemblée Nationale qui ne veulent pas".
La deuxième question est, sur le fond, le fait de savoir si il faut donner le droit de vote aux immigrés non communautaires. Pourquoi vote t-on ? On vote pour élire des représentants qui, envoyés à l'Assemblée Nationale, votent et contrôlent le budget et adoptent des lois. La fonction première du Parlement est de traduire en politiques publiques la "volonté nationale" et, pour cela, de voter des recettes (impôts et taxes) et des dépenses (police, justice, armée, diplomatie et autres missions). Qui devrait voter pour ces représentants ? Pour le moment, c'est tout citoyen majeur, français ou communautaire, car, depuis Maastricht, la citoyenneté d'un des membres de l'UE donne droit à la citoyenneté de l'ensemble de l'UE.
Mais cette définition du droit de vote n'a pas toujours été la même. Puisque le Parlement vote le budget, on pourrait très bien imaginer le retour au suffrage censitaire : que chaque contribuable vote en proportion de ce qu'il paie. Du coup, ça réglerait la question du droit de vote des étrangers non communautaires, puisque ceux ci sont parfois contribuables. Resterait à faire accepter la mesure par les 50% de ménages qui ne paient pas d'IRPP mais votent, qu'ils soient retraités, ménages à faibles revenu, à nombre élevé d'enfants ou à forte défiscalisation. Si le suffrage censitaire était retenu, l'Assemblée Nationale aurait vraiment une autre tête que l'actuelle : près de la moitié des élus seraient franciliens, car les parisiens et franciliens paient 43% de l'IRPP collecté en France (2).
En réalité, la chose surprenante est le fait que les banlieues aient voté Hollande et soient socialistes. C'est même un contresens total.
Certes, le vocabulaire sarkozyste, et plus encore, les propos des Hortefeux et autres repoussoirs ont choqué et blessé. D'ailleurs, l'UMP, qui a perdu tout le vote centriste et libéral démocrate en 2012, se mord probablement encore les doigts par rapport au discours de Grenoble.
Mais la vérité c'est que Hollande n'a pas de divergence fondamentale de vue sur les arabes et les noirs, par rapport à Sarkozy. Quand à l'UMP, fondamentalement, elle n'est pas plus raciste et racialiste que le PS. 'est peut-être même le contraire.
En effet, banlieues, posez-vous la question : pourquoi y a t-il des racistes en France ? Pourquoi y a t-il des français qui détestent les arabes et les noirs ? Et est-ce que ça peut changer ?
Si il y a du racisme au sein de la classe politique, c'est pour les raisons suivantes :
certains sont convaincus de la supériorité des blancs sur les autres
d'autres ont en souvenir des questions historiques précises, comme le douloureux chapitre des décolonisations et de la guerre d'Algérie
d'autres, enfin, pragmatiques, constatent qu'il y a un lien complexe mais réel ou fantasmé (à définir) entre "diversité" et délinquance et que les "quartiers" sont, en 2013, un coût net
Pour la première raison, il n'y a rien à faire, le changement de mentalité sera long. Mais souvenez-vous que cette question de la supériorité Européenne a été théorisée non pas par les idéologues de la droite mais bien par des penseurs et des politocards de la gauche "laïque et républicaine" (3). Rousseau et le mythe du bon sauvage, Ferry et sa mission civilisatrice, Mitterrand et sa répression en Algérie ne sont pas des inventions mais des faits. Le fait que la gauche ait une image anti raciste est un fait récent, médiatisé (SOS Racisme, etc) et en plus c'est mensonger. La gauche en 2012 est raciste, dans le sens où :
les hiérarques de gauche préfèrent habiter bien au chaud dans le VIeme ou le XIeme arr plutôt que dans le 93
les électeurs de gauche préfèrent que leurs enfants soient dans des écoles dans arabes et noirs (4)
la gauche est fondamentalement collectiviste et différentialiste. Elle se moque des individus, et préfèrent les groupes (et les cases qui vont avec). La gauche se moque de votre potentiel. A ce titre, le mot "banlieues" ou "quartiers" qui ne veut rien dire (mais qui est repris ici, faute de terme plus approprié) ne veut pas dire grand chose
pour la gauche, la diversité, c'est bien deux minutes, mais pas trop. Où est l'acceptation du mariage polygame, par exemple, s'ils étaient cohérents ?
la gauche est convaincue du fait les noirs et les arabes ont des qualités différentes des blancs. Exemple : tous les commentaires que vous pourrez lire sur le pape émanant d'une gauche pourtant laïque et christianophobe : ils pensent qu'un pape noir africain ou latino serait forcément progressiste. La gauche pense que l'opinion des arabes et des noirs est dictée par leur couleur
quand il faut passer aux choses politiques sérieuses, la gauche revient aux fondamentaux et exclue des militants implantés localement mais qui n'ont pas le bon nom de famille, au profit d'énarques parachutés (5).
Alors, les banlieues, gauche, droite, même combat donc aucun espoir ? Pas forcément.
D'une part, ce qu'on appelle l'UMPS (même adjoints de leurs deux Fronts, de Gauche ou National) ne représentent que la moitié de l'opinion publique française. Le système électoral donne une prime aux grand partis, mais la moitié des français ne votent pas, et une partie de ceux qui votent sont à la recherche d'une alternative.
D'autre part, l'Europe est un espoir. Pourquoi ? Parce que le projet Européen fédéral, de construction d'un seul pays issu de 27 états indépendants, est l'un des moyens par lequel la France sera forcée de reconnaître sa diversité. Les banlieues ne sont pas la seule diversité dans ce pays, très loin de là. Le jacobinisme républicain, le style politique qui inspire le PS, a opprimé pendant des dizaines voire des centaines d'années les langues régionales (le Breton, le Basque, le Corse, le Provencal, l'Alsacien, etc). C'est une fiction que de croire que le français et la culture française sont uniformément répartis sur l'hexagone, alors qu'il s'agit des attributs de la France (la région qui s'étend de Senlis à Orléans) que les successeurs des Capétiens ont réussi à imposer aux régions conquises, surtout après la chute de la monarchie en France, en réalité. Il n'y a donc rien d'automatique à ce que tous les travers du jacobinisme (Education Nationale par exemple) perdurent, d'autant plus que l'interventionnisme ultra étatique qu'implique le jacobinisme est payé à crédit.
Alors, que faire, comme disait Lénine ? ;-)
Déjà, soutenez tous ces militants libéraux qui, à travers le pays, se battent non pas uniquement pour vous accorder des droits, mais aussi et surtout limiter ceux de l'Etat et de ses représentants.
Pour cela, les options sont multiples. Elles passent par le fait d'adhérer au Parti Libéral Démocrate UDI, par exemple.
Ensuite, sortez de l'idéologie égalitaire gauchiste. Bien sûr qu'il y aura toujours du racisme. Bien sûr que la police recrutera toujours plus, en moyenne, des individus motivés par le fait de lutter contre les arabes que la moyenne ! Depuis que Copwatch (6) analyse le profil de certains policiers, c'est devenu un secret de polichinelle. Mais, d'une part, quel habitant de banlieue peut affirmer que les habitants de banlieues ne sont pas racistes ? Le mot qui signifie "noir africain" en arabe, n'est -il pas le mot qui signifie également esclave ? D'autre part, n'y a t-il pas des juifs ou des antillais qui votent Front National, explicitement parce qu'ils ne veulent pas que leurs efforts d'intégration soient ruinés par le comportement de quelques immigrés ?
Enfin, refusez d'écouter tous ces bonimenteurs (PS, CGT, Sud, SOS Racisme, UNEF, Fidel, SNES, etc ...) qui disent vouloir vous aider (7). Prenez-vous en main vous même et ayez conscience que rien n'est gratuit. Le rôle de l'Etat devrait être limité, au niveau économique, à créer un climat favorable aux entrepreneurs et aux entreprises. Si déjà l'Etat assurait l'égalité de tous devant la Loi plutôt que de vouloir se mêler de tout, ce serait déjà formidable.
Banlieues, Hollande n'a aucun intérêt à faire adopter le vote ouvert à tous, en dehors de misérables considérations politicardes. Son seul éventuel but est de vouloir gêner l'UMP qui va se déchirer sur le sujet.
Hollande ne peut rien changer aux contrôles policiers au faciès ou à la discrimination à l'embauche car le système socialiste, par nature, ne peut fonctionner que dans un cadre national. C'est tout le paradoxe : les étrangers ont leur role en socialie, mais ils sont en même temps indésirables.
Il n'est pas dit que le vote ouvert à tous soit une bonne chose sur le plan philosophique, même si ça peut se discuter. Mais ce n'est pas de l'ouverture du droit de vote dont les banlieues ont besoin. C'est d'un pays qui respecte les libertés de chacun, dans la limite des libertés des autres, ainsi que d'un environnement pro business, dans le respect du droit.
Vous avez regardé Des Paroles et Des Actes (#dpda) hier soir ?
On a eu droit à un beau festival d'anti libéraux, entre tel qui se ventait de refuser la France Allemande et telle autre qui disait qu'il avait négocié pour faire remonter les prix du lait.
A un moment quand même, on a cru avoir la chance de pouvoir se réveiller, quand Bruno le Maire a rappelé à la fille à papa de Saint Cloud que même les agriculteurs français vivaient de la mondialisation. Las, bloqué dans un logiciel socialiste de droite, le représentant de l'UMP n'a pas pu répondre efficacement, faute de coming out libéral.
Il y avait en revanche une chose frappante, c'était cette permanente référence à un modèle social français qui serait tellement supérieur à tous les autres.
Le modèle social français, c'est quoi ? On peut le définir par la négative, d'après les propos des journalistes gauchistes (pardon pour le pléonasme) et des politocards qui en parlent : on ne veut pas de l'Allemagne et de ses travailleurs pauvres, on ne veut pas du Royaume Uni et de sa super mega flexibilité ultra libérale sauvage, etc.
On peut aussi le définir par la "positive" : une Poste par village, EDF et GDF 100% publics (les politocards oublient de rajouter : "et gratuit pour les clients"), la SNCF partout, pour tous, à faible tarif, et de préférence avec une liaison à 320 km/h, uniquement en 1ere classe, personne payé en dessous du SMIC, une allocation dès que tu penses que tu ne gagnes pas assez, etc.
Mais, chers politiciens, ne voyez vous pas que ce fameux modèle social français, même dans son age d'or, n'a concerné qu'une minorité de français ?
On ne veut pas supprimer le SMIC, mais on embauche massivement dans le CAC 40 des stagiaires à 400 euros par mois (voire zéro euros dans certains organismes publics). On ne veut pas supprimer le statut de la fonction public, donc on engage des contractuels en CDD permanents dans les collectivités locales. On ne veut pas se départir du principe de précaution, conclusion on fait fabriquer par des ouvriers chinois nos ordinateurs, nos I-Phone, nos baskets. On ne veut pas extraire de gaz de schiste dans le Larzac ou en Seine et Marne, donc on va "sécuriser" nos positions au Mali, ou on hésite pas à enrichir les Russes ou les Algériens en leur achetant leur gaz. Etc, etc.
Il y a une grosse hypocrisie à laisser penser que le modèle social français soit un objectif à préserver, alors que l'on sait qu'il ne concerne surtout qu'une minorité (les "hommes blancs de 30 à 45 ans", qualifiés, syndiqués, employés à vie du CAC 40 ou de la fonction publique et logés en HLM). La force du socialisme (de gauche comme de droite) est d'avoir réussi à laisser croire que ce modèle, acheté à crédit, soit viable, souhaitable et même simplement juste. Les stagiaires, les chomeurs, les jeunes, les vieux, les femmes savent qu'il est injuste.
Tous les ans depuis 30 ans, la France emprunte pour payer ce modèle social. N'oublions pas que le credo des keynésiens au pouvoir, c'est que à long terme, ils seront morts. Lemodèle social français n'est ni juste ni efficace. Il fait payer par tous, de manière invisible, les avantages visibles de quelques uns. Il y a ce qui se voit, et ce qui ne se voit pas, disait Frédéric Bastiat. Peut-être serait il temps de déchirer le voile d'ignorance pudiquement appelé programme du CNR.
Il y a un truc super comique en matière d'analyse de cette pauvre France qui souffre du fait du méga libéralisme sauvage et ultra américain qui la caractérise, c'est quand un bobo au sens littéral du terme (portefeuille à droite et vote à gauche) veut vous expliquer qu'il faut plus d'Etat afin de lutter contre la précarisation des populations fragilisées (les classes moyennes rurbaines). Ah, ces bobos qui ne veulent pas comprendre qui ne veulent pas comprendre que la fracture sociale, c'est nous tous, c'est ce que nous voulons. Prenez Jegoun et son post "Les nouvelles classes populaires" du 21 février 2013, en réaction à l'article du Monde Exclues, les nouvelles classes populaires s'organisent en "contre-société", ou Sarkofrance et son post "hors système". Jegoun écrit :
J’ai acheté mon appartement en 1994 en proche banlieue Parisienne.
Quand je suis arrivé, nous avions une usine. Mon quartier, tout près de la Nationale 7, à 500 mètres de la capitale, hébergeait plein d’ateliers divers
L’usine a disparu, remplacée par un centre commercial. Les ateliers ont été remplacés par des immeubles d’habitation ou de bureau.
Des « cadres Parisiens » (comme moi) ont commencé à habiter cette petite ville. Les ouvriers ont disparu. Repoussé en banlieue.
Le parc de logements sociaux est très important (37% de mémoire) et est occupé en partie par des populations issues de l’immigration, relativement bien intégrées.
Dernier épisode en date : le siège de LCL s’est installé dans la commune voisine
Où sont passés les ouvriers ? Ils ont été poussés vers une banlieue plus lointaine. De toute manière, il n’y a plus d’usine, dans le coin.
et, plus loin
Il faut redonner l’espoir à cette « nouvelle France populaire », réorienter le développement économique, renforcer les services publics sur le territoire, …
Déjà, félicitations à Jegoun. Il a acheté pile poil au sortir de la crise de l'immobilier de 1991-1994, juste avant le début du fameux bull market de 1996-2006, pendant lequel l'immobilier a été multiplié par 3.
Ensuite, c'est là où ça se gate, c'st quand nos amis gauchistes partent en mode "il faut que l'Etat intervienne contre les conséquences de nos choix individuels". C'est du foutage de gueule puissance maxi ! Pourquoi ?
Les bobos, ils ne sont ni fous ni débiles. Ils ont raison de partir des endroits chers, où l'on paie 6, 7, 8 ou même 9000 euros le mêtre carré, pour aller vers les endroits où le mètre carré est à 2,3 ou 4000 euros. Mais ce faisant, ils encouragent les opérations de rénovation urbaine. Les promoteurs immobiliers et les urbanistes ou même les commerçants ne sont pas animés par un esprit de méchanceté mais de rationalité. Ils voient que si une population plus aisée remplace une population plus pauvre, alors les prix peuvent monter.
Si les bobos voulaient vraiment aider les ouvriers à garder leur mode de vie, alors ils resteraient dans des minuscules deux pièces du XIIIeme ou du XVIIeme arrondissement plutôt que d'aller chercher plus grand et moins cher de l'autre coté du périph'.
En plus, les bobos ne se contentent pas de pousser les prix immobiliers à la hausse : ils amènent leur propre mode de vie, qui n'a rien de critiquable mais qui n'est pas celui des ouvriers. Le blog "photographier la ville" le montre bien : quand un sushi shop/Daily Monop/agence Acadomia s'installe dans un quartier de la petite couronne, c'est très rarement parce que des prolos l'ont ardemment réclamé. En général, c'est plutôt un entrepreneur pas trop stupide qui a vu qu'une nouvelle population pourrait constituer sa clientèle.
Ce processus de gentrification, il a été étudié à maintes reprises par les universitaires, et il suit toujours le même schéma de Ivry (voir l'article de Libération sur cette autre ville probablement perdue pour les communistes au profit des socialos en 2014) à Saint Ouen, en passant par Montreuil ou Clichy : d'abord les explorateurs (vrais pauvres créatifs et originaux) puis les jeunes familles abonnées à Libé soi-disant à la recherche de la diversité (sauf dans l'école des enfants) puis, enfin, l'apartheid social sous couvert d'investissement public, mené par un maire socialiste.
Quand la mairie lance des grands chantiers type couverture de la N7, c'est trop tard, les socialistes ont investi la place, il n'y à plus qu'à déménager, les pauvres ! (voir le forum de Europe Ecologie les Verts - Val de Marne).
Quelle conclusions pratiques tirer de cette entreprise de désinformation qu'est le mythe de la gauche amie des ouvriers ?
Déjà, ouvrez les yeux ! Ca n'est pas une quelconque main invisible d'un moloch marché tout puissant qui gentrifie Montreuil ou le Kremlin Bicètre mais des décisions très visibles de mairies de gauche. A quoi cela sert-il, pour la Fédération Anarchiste, de faire des manif contre la Loi du Marché alors que c'est bien le maire de la ville, Dominique Voynet, qui a signalé le squatt. Les maires gauchistes qui n'assument pas disent "il y a du danger dans ces squatts" ou "c'est à l'Etat de reloger ces gens". Pourquoi ne pas avoir tout simplement laissé les gens habiter des immeubles délabrés, dans ce cas, si le propriétaire et les locataires étaient d'accord ? Réponse : parce qu'une mairie préfère des immeubles à 4000 euros le mètre carré, comme au Kremlin Bicètre, plutôt qu'à 1000.
Ensuite, les gens qui protestent contre l'usage d'argent public pour faire des aménagements urbains ou des travaux publics d'envergure, comme les manifestants de Notre Dame des Landes, ont raison ! Qu'est ce qui peut rassembler des écolos radicaux et les Contribuables (voir le blog Ecologie Libérale) ? C'est bien le fait que l'argent public est pris à tous pour servir à seulement quelques uns, sans même évoquer la rentabilité douteuse ou nulle de certains projets ?
C'est exactement le même genre de paradoxe que l'on voit en réaction à l'excellente idée de la SNCF, créer des TGV low cost, le Ouigo. Les bien-pensant comme Seb Musset ou la CGT & proches écrivent :
Ce qui ressemble à la réintroduction de la 3e classe permet en fait la disparition progressive de la classe intermédiaire
La SNCF, une compagnie qui assurait autrefois un service correspondant davantage à la notion de service public (???), a réinventé la troisième classe
Nos gauchistes n'ont pas compris ou pas voulu voir le fait que, quand la SNCF créait ses lignes TGV à grand frais, elle le faisait à crédit, (un kilomètre de ligne TGV coûte 15 fois plus qu'un kilomètre de voie ferroviaire classique, d'après le Journal du Net) (1). ce faisant, puisque la dette s'accumulait au sein de RFF, elle préparait la future inaccessibilité du TGV au plus grand nombre. Pourquoi ? Parce que la SNCF relève ses prix pour pouvoir rembourser le réseau.
Nous n'avons qu'à ne pas payer la dette de RFF ? Pourquoi pas (sachant qu'elle a quand même servi à payer les ingénieurs et les ouvriers ou le matériel utilisé pour construire les lignes ...), mais dans ce cas, quelle boite acceptera de travailler gratuitement, à l'avenir, à la construction de lignes ou à leur entretien ? Il est donc bien préférable que ce soit les clients du TGV qui paient les péages de RFF, et puisque nous sommes arrivés à des prix du billet trop élevés, l'idée de TGV low cost est donc une excellente idée.
Alors, au final, quelles solutions ?
déjà, accepter que la mixité sociale doit cesser d'être un objectif politique : les français n'en veulent pas (lireLa mixité sociale, personne n'en veut, un post du 28 mars 2012).
ensuite, stopper d'urgence les politiques publiques qui impliquent de taxer les uns pour redistribuer à d'autres puisque souvent, ces politiques publiques ont des conséquences anti sociales (au sens gauchiste du terme). En effet, combien de CSP - à Roissy Charles de Gaulle Terminal E, à Louis le Grand ou dans le TGV high cost ?
enfin, sortir de la société d'Etat-nounou qui veut que les politicards ultra interventionnistes s'accordent le droit de définir ce qu'est un logement décent ou non. L'inacceptable des uns est le rêve des autres, et le prix permet de mettre tout le monde d'accord
ajoutons : en finir avec les idées ultra interventionnistes en matière de logement, d'aménagement ou de transport, au profit des solutions privées, individuelles et décentralisées, le résultat final n'est pas plus mauvais (2).
Moins d'Etat ! Plus de libertés !
(1) Coût de construction d'une ligne TGV
LGV Nord 1989 : 7.5 millions d'euros le kilometre (source : gouv.fr)
LGV Est 2002 : 13 millions d'euros le kilomètre (source LGV Est)
Le Mans-Rennes 2011 : 18 millions d'euros le kilomètre (source Challenges)
Bordeaux Tours 2012 : 22 millions d'euros le kilomètre (source Wikipedia)
Paris Lyon bis 2025 : 23 millions d'euros le kilomètre (source Lyon Capitale)
(2) La Défense, une initiative publique, gaulliste puis mitterrandiste est dans le rouge (source : MonPuteaux.com), alors que Carary Wharf, 100% privée y compris le métro DLR, fait des profits (source : Télégraph).
Expérience préalable bancaire réussie non obligatoire
Contact avec l'équipe du Crazy Lyonnais souhaitable
Gout pour les chiffres : pas éliminatoire
Expérience de gestion de collectivité territoriale dans le rouge appréciée
Diplôme : ENA promo Voltaire vivement recommandée
Autre : discrimination positive en faveur des socialistes appliquée
« Les Echos » ont obtenu la copie du courrier où le président du groupe américain Titan explique au ministre du Redressement productif pourquoi il jette l'éponge sur la reprise de l'usine Goodyear d'Amiens Nord. Dans un style très direct.
« J'ai visité cette usine plusieurs fois. Les salariés français touchent des salaires élevés mais ne travaillent que trois heures. Ils ont une heure pour leurs pauses et leur déjeuner, discutent pendant trois heures et travaillent trois heures. Je l'ai dit en face aux syndicalistes français. Ils m'ont répondu que c'était comme ça en France (...). Monsieur, votre lettre fait état du fait que vous voulez que Titan démarre une discussion. Vous pensez que nous sommes si stupides que ça ? Titan a l'argent et le savoir-faire pour produire des pneus. Qu'a le syndicat fou ? Il a le gouvernement français. Titan va acheter un fabricant de pneus chinois ou indien, payer moins d'un euro l'heure de salaire et exporter tous les pneus dont la France a besoin. Vous pouvez garder les soi-disant ouvriers. Titan n'est pas intéressé par l'usine d'Amiens nord. »
Pauvres électeurs de Flamby François Normal 1er Hollande : ils étaient PREVENUS !
Prenons ces personnes plus intelligentes que la moyenne que sont censées être les profs (au minimum, ils sont dotés des capacités de lecture). Comment ont-ils pu ignorer le fait que quand l'Etat dépense 1 euro, il emprunte 30 centimes ? Qui peut croire que cela puisse durer longtemps ?
Le pire est que la gabegie de dépense publique (56% du PIB) qui caractérise notre pays, notamment en raison de son excès de fonctionnaires (5 millions pour les 3 fonctions publiques) pèse sur les fonctionnaires eux-mêmes : sur leurs conditions de travail, sur leur carrière, sur leur rémunération. Comment des magistrats peuvent en être réduits à ne pas pouvoir faire de photocopies ? Comment des policiers réservistes peuvent accepter d'etre payés en retard ? Et quid de ces militaires en Opex qui ne touchent pas leur solde ?
La rigueur est une triple exigence :
les contribuables méritent une gestion saine de leur argent, car il n'y a pas d'argent public, il n'y a que de l'argent pris à des contribuables.
les fonctionnaires (des services publics régaliens, c'est à dire la police, la justice, l'armée et la diplomatie) méritent d'avoir des conditions de travail décentes et mêmes attractives
la France a signé des traités, comme Maastricht par exemple.
Le retour sur terre de la gauche Hollandiste a quand même un coté plutôt triste : la droite, bien qu'elle ait elle aussi fait une campagne socialiste, avait néanmoins prévenue du fait que nous risquions de devenir la Grèce. Hollande a passé un an de campagne à nier la réalité.
Bienvenu dans le réel.
Quand à la rigueur, nous en sommes loin, à moins que le gouvernement nous annonce demain une baisse de la dépense publique de 120 milliards d'euros, afin de revenir à l'équilibre budgétaire.