Ce qui est bien, dans un pays comme la France et ses 60 et quelques millions d'habitants, c'est qu'il y aura toujours une petite ville et son sordide fait divers, il y aura toujours la délinquance marseillaise, il y aura toujours de quoi occuper le terrain médiatique pendant que l'Etat nounou, par le biais des élus (le pouvoir législatif) et le gouvernement et ses fonctionnaires (le pouvoir exécutif) travaillent à la surfiscalisation des français.
Le pire, du coup, c'est que le projet de loi de finance (PLF) sera adopté, tranquillement, non pas dans l'ombre, mais en pleine lumière mais dans l'indifférence.
Exemple : un scandale qui persiste; un peu l'équivalent des taxes sur les charges dont parle l'IREF ce matin (1), la double taxation de l'essence.
Aviez-vous remarqué que la TVA qui s'applique à chaque litre de carburant (20%) s'applique après application de la TIPP sur chaque litre de carburant, autrement dit, chaque litre d'essence se voit appliqué une taxe sur la taxe ?
Le gouvernement précédent, avec Valérie Pécresse aux commandes des finances, s'est non seulement montré incapable de mettre fin à cette anomalie, mais a, de plus, échoué à simplement signaler cette anomalie aux automobilistes cette anomalie. En effet, regardez vos factures : quand vous sortez de chez Carrefour/U/Leclerc/Franprix, vous pouvez dire combien de taxes vous avez payé. Et en sortant de Total/Elf/BP, combien de TVA et de TIPP ?
Fiscalisation des mutuelles obligatoires, changements dans les taux de TVA, mais aussi taxe sur l'EBE ou contribution climat énergie, le gouvernement se moque de nous. Il se moque d'autant plus de nous qu'il met sur le compte de la précédente majorité l'impact de la fiscalité tel que nous le subissons aujourd'hui.
Ce "CEstLaFauteAuxAutres" n'est que partiellement vrai. Oui, le précédent gouvernement a bien augmenté la TVA, mais le gouvernement actuel a eu 16 mois pour revoir cette hausse de la TVA (comme promis par Hollande) ou ne pas refiscaliser les heures supplémentaires. Ça n'a pas été fait.
En matière de finances publiques, il ne semble y avoir qu'une seule direction : toujours plus de dépense, et donc toujours plus de cotisations/taxes/prélèvements/impôts.
Peut être qu'en cette année 2013, et alors que des élections se profilent à l'horizon, les élus vont comprendre que trop, c'est trop.
Si même Anne Hidalgo critique le gouvernement socialiste sur ce point, c'est peut-être que cette idée commence à faire son chemin.
(1) Contrepoints Des impôts sur les charges : la France, pays du cynisme fiscal 30/09/2013
Le nouvel impôt sur l'EBE s'appliquera aussi avant application de l'IS. L'IS imposera donc de l'argent déjà taxé par ailleurs, ce qui revient à avoir un IS beaucoup plus grand qu'affiché facialement.
RépondreSupprimerIl existe aussi de nombreuses inégalités flagrantes entre les français concernant les impôts. Contrairement à la croyance, nous ne sommes pas égaux devant les impôts, certains sont plus égaux que d'autre :
- la bien connue ristourne des journalistes de 7.650€ sur leur déclaration de revenu
- l'impôt libératoire des élus locaux avec abattement égal à l'indemnité minimale permettant de ne pas payer l'IR sur ces revenus avec les autres et donc de leur évité les tranches élevées
- les indemnités des parlementaires sans justificatifs doublant leurs revenus mais n'étant pas soumis à impôts
- les exceptions corses (TVA, droits de succession, ...)
- les exceptions outre-mer et les niches fiscales associés
- les niches fiscales su le cinéma