vendredi 25 octobre 2013

Économie : le Front National a piqué le programme de Mélenchon



Pas de socialisme possible en économie ouverte.

2 commentaires:

  1. Le site ndf.fr, victime d'une attaque informatique, ayant perdu les commentaires de ses lecteurs je "recycle" ici mon commentaire du 11 octobre, disparu corps et biens.

    Vous criez, vous vous indignez... vous avez la mémoire courte.

    Souvenez-vous des Trente Glorieuses.

    Elles se sont faites à coup de dévaluation du franc. Une dévaluation par an, grosso modo. Parfois deux. Ce que vous aviez gagné et mis de côté dans l'année valait 20, 30, 40, 50% de moins l'année suivante. Avec l'euro, plus moyen de dévaluer. Alors il faut bien trouver une autre combine pour payer les gens en monnaie de singe. Confisquer l'épargne en est une. C'est même dans le programme du FN. On laisse tomber l'euro, on revient au franc, sur la base de un franc pour un euro et... on dévalue le franc de 25%. En clair: on commence par confisquer le quart de votre épargne. En attendant mieux.

    Même combine, même passez-muscade. Sous des masques différents c'est la même spoliation, le même vol que celui qui s'est pratiqué en France depuis quasiment toujours avec une brève accalmie d'un siècle commencée sous Napoléon.

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  2. "L'état fort" occupe une place de choix dans le programme du FN. Voyez http://www.frontnational.com/le-projet-de-marine-le-pen/autorite-de-letat/etat-fort/ où vous lirez:

    "En raison de notre histoire nationale, c’est naturellement (sic) l’Etat qui sera le fer de lance de ce réarmement de la France : un Etat fort capable d’imposer son autorité aux puissances d’argent, aux communautarismes et aux féodalités locales."

    Autrement dit, un état qui fourre son nez partout. L'état qui fourre son nez partout on est en plein dedans depuis Louis XIV, sinon Saint Louis ou même Clovis (à quel dieu dois-je prier?). Les résultats ne sont pas brillants. Alors on recommence, avec les mêmes recettes, mais cette fois-ci en triplant les doses. C'est notre histoire nationale comme ils disent, alors il faut s'y tenir, surtout si ça ne marche pas, parce que

    1) l'Etat sait tout mieux que toi

    2) il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas

    Perles de sagesse que l'on peut résumer ainsi:

    Tutto nello Stato, niente al di fuori dello Stato, nulla contro lo Stato.

    Le triste de l'affaire c'est qu'en France il n'y a pas d'alternative

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