lundi 29 juillet 2013

Le "jour de #liberationfiscale" a-t-il un sens ?

Voici une réponse à la critique du "jour de libération fiscale" par Samuel Laurent et Jonathan Parienté, journalistes au Monde, qui estiment qu'il s'agit d'un indicateur biaisé et se demandent si l'expression "travailler pour l’État" a un sens.

Il est bien entendu que l’Impôt sur le Revenu est un impôt direct, que la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) est un impôt indirect qui frappe la consommation et que les cotisations d’assurance maladie sont des cotisations. Là-dessus, point de débat : ces différents prélèvements obligatoires revêtent des formes différentes – l’assiette, le taux et le mode de calcul. En revanche, ils ont ceci en commun d’être obligatoires et de donner lieu – au moins en théorie – à une contrepartie, des services que l’État est supposé nous rendre.
Or, une des critiques adressées par MM. Laurent et Parienté aujour de libération fiscale, c’est qu’il amalgame les prélèvements destinés à « financer l’État au sens propre » et ceux qui sont redistribués aux contribuables sous forme de prestations sociales ou de subventions. Les auteurs établissent donc une distinction entre les prélèvements qui donnent droit à des services (assurance santé, retraite…) et un autre type de prélèvements qui – manifestement – ne donneraient lieu à aucune contrepartie.
C’est naturellement purement fictif. Lorsque vous payez vos impôts pour « financer l’État au sens propre », vous bénéficiez – au moins en principe – d’un certain nombre de services en contrepartie : police, justice, armée, infrastructures etc.

samedi 27 juillet 2013

Taxis Parisien vs voitures de tourisme avec chauffeur (VTC)

Quelle belle illustration de soumission à un lobby existant !

Les taxis menacent de bloquer la ville de Paris si le gouvernement ne fait rien contre les voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) qui se développent à toute vitesse, et hop ! Le gouvernement édicte une source le Point).
réglementation contraignante et ridicule : un projet d'arrêté pour contraindre les VTC à respecter un délai minimal de quinze minutes entre le moment où le client réserve et celui où il est pris en charge serait sur le point de voir le jour (

Si c'est vrai, c'est vraiment révélateur de la vision gouvernementale en matière du fameux "intérêt général".

Surtout, c'est pour les taxis que la situation est en réalité la plus critique. Pourquoi ? 

Certes, les VTC peuvent constituer à très court terme une concurrence pour les taxis qui, eux, ont acheté une licence (1). Ça, c'est ce qui se voit. 
Mais ce qui ne se voit pas, c'est les choix de long terme des parisiens et des touristes. 

Chacun a en tête un champ des possibles, en matière de déplacements notamment, qui se modifie à chaque fois que des paramètres changent : l'ouverture du Tunnel sous la Manche et le lancement de l'Eurostar a facilité les déplacements Paris-Londres, le Velib a fait prendre conscience aux parisiens que certains déplacements courts, peu pratiques en bus, pouvaient se faire sans attente, et la politique anti voiture de Delanoé commence à avoir un impact sur le nombre de voitures qui entrent dans Paris. 

Les VTC sont potentiellement une bonne chose et pour les déplacements des parisiens et pour les taxis, à long terme, car ils élargissent la palette d'outils pour les parisiens et les gens de passage qui ne veulent pas ou ne peuvent pas posséder leur propre véhicule individuel. 

Mais si à force de chercher (et de ne pas trouver) de taxis le soir en sortant, ou même en journée pour aller à un rendez-vous, les parisiens finissent par intégrer dans leur tête le fait qu'il faut qu'ils aient des voitures ou des scooters, ou qu'ils se privent de sorties après 2h du matin, ce qui va se passer, c'est que les taxis auront fini de scier la branche sur laquelle il sont assis. Est-ce vraiment ce qu'ils veulent ? 

(1) NB semble t-il qu'au départ, ces plaques de taxis n'etaient pas revendables mais que la pratique a finalement été légalisée en 1995, source Web Libre

vendredi 26 juillet 2013

Les libéraux répondent à #TerraNova et à @juliettemeadel

Juliette Méadel
Terra Nova
Juliette Méadel, 37 ans,  avocate d'affaires et énarque, est anti libérale et directrice de Terra Nova, le think tank qui nous sert des analyses si exactes (relire Face à la désertification intellectuelle : contrer Terra Nova, un post du 12 avril 2011).

On l'a entendu chez #CarrementBrunet, ou elle challengeait les propos de Gaspard Koenig. (réécoutez le podcast sur le site de RMC) en débattant sur le sujet le libéralisme est il la clé pour sortir de la crise ?

Pour Juliette Méadel, la réponse est non, à l'inverse de ce que nombreux bloggeurs tentent pourtant de rappeler, comme :
Gaspard Koenig
Parti Libéral Démocrate
Comme, finalement, en une heure de temps, Gaspard Koenig n'a pas forcément eu le temps de répondre précisément sur tous les points évoqués, voici les liens pour celles et ceux qui veulent creuser les sujets qui ont été abordés.

  • Poncif : La loi de 1973 crée les déficits publics
    • Réponse de H16 : on manque en réalité d'épargne pour financer des déficits de toutes façons trop importants (lire Pour en finir avec la loi de 1973)
    • Réponse : c'est quand même comique de parler de la loi de 1973, une loi qui a son équivalent dans les législations Suisses ou Suédoises, et de penser que ces lois font du déficit et de la dette. 
  • Poncif : La main invisible date du XIXeme/XXeme siècle 
    • Passons l'erreur factuelle (la Main invisible date du XVIIIeme siècle, Juliette Méadel confond avec le commissaire priseur Walrassien
    • Réponse de Libertarien : Je n'aime pas la Main invisible
  • Poncif : Si on laisse le marché tourner tout seul, ça provoque des catastrophes
    • Réponse : quand on laisse l'Etat réguler l'économie, cela donne Dexia, le Credit Lyonnais, le plan calcul, la dette de la SNCF, et, dans les versions extrêmes : Cuba, la Corée du Nord et le Venezuela (Etat pétrolier qui connait des pénuries alimentaires)
    • Réponse : si vraiment les politiciens pouvaient diriger l'économie, pourquoi, plutôt que le train, le téléphone ou la médecine, ils ne nationalisent pas le logement et la production alimentaire, qui sont bien plus vitaux ? Réponse : parce qu'ils savent que le marché décentralisé est la meilleure/moins mauvaise réponse à ces questions vitales
    • Réponse : les économies plutôt libérales (Hong Kong, Suisse, Canada, Ghana, Nouvelle Zélande, Luxembourg) sont en meilleur état que les économies régulées





  • Poncif : La crise des subprimes, née aux Etats-Unis, montre que si on intervient pas pour réglementer, il y a des catastrophes
    • Réponse : le subprime est un mécanisme de bonification de prêts pour des populations insolvables, d'origine gouvernementale, promu par l'administration Clinton, et la crise des subprimes a pour source l'excès de liquidités crées par la Fed après le 9/11


  • Poncif : La crise des subprimes est une crise du manque de régulation
    • Réponse :  Freddie Mac et Fanny Mae étaient précisément des agences gouvernementales, et non pas d'obscurs hedge funds. 
    • Réponse : la crise des subprimes est l'échec de l'interventionnisme fédéral US 
    • Lire Infaillibilité du marché et régulation étatique sur le blog Analyse Libérale
  • Poncif : En France, où on régule, il n'y a pas eu de faillites bancaires, grâce à l'Etat
    • Natixis ? Dexia ? Les pertes de la Caisse des Dépots et Consignations ? 
  • Poncif : Les Etats Unis sont un pays libéral
    • Réponse : Ronald Reagan a commencé le travail mais les Etats Unis ne sont pas libéraux, ils subventionnent leur agriculture, lèvent des droits de douanes protectionnistes sur l'acier, investissent l'argent du contribuable dans General Motors, et mènent sans sourciller des politiques liberticides. Les Etats Unis sont moins anti libéraux que l'Europe, dont la France, certes, mais rien de plus. Si des gens comme Edward Snowden ou Ron Paul prennent la parole, c'est justement pour dénoncer la glissade des Etats Unis.
    • Comme il existe de grosses différences entre Malte et la France, entre l'Allemagne et la Grèce, il y a des différences énormes entre le Delaware et New York, entre le New Hampshire (cf le Free State Project) et la Californie
  • Poncif : Economie de marché = capitalisme = libéralisme
  • Poncif : La France est un pays libéral
    • Réponse : 57% du PIB passe par les mains de l'Etat. Nous sommes très très loin de la limite de 40% dont parlait VGE.
    • Lire aussi : Mise au point sur les idées libérales : Non : il n'y a pas eu de mesures libérales en 5 ans, entre 2007 et 2012, en France, ou presque (hormis le statut de l'auto entrepeneur et l'autonomie des universités)
  • Poncif : Depuis 1986, il n'y a plus d'ordonnances pour définir les prix
    • Réponse : en 2013, une ministre imagine pouvoir réguler les prix de l'immobilier, alors que nous souffrons déjà , en région parisienne notamment, de pénurie
  • Poncif : La croissance ne viendra pas toute seule si l'Etat réduit son périmètre d'intervention
    • Réponse : pour "lutter contre la crise", le président Sarkozy a fait exploser les déficits et la dette. Or, la France a été en récession. La séquence post Lehman Brothers montre que, partout dans le monde, le keynesianisme a définitivement échoué.



    • Réponse : la croissance n'est un objectif que parce que nous sommes, en Occident, dans un sytème pyramidal à la Ponzi-Maddoff, pour les retraites notamment. Mais les libéraux, adeptes de l'école autrichienne d'économie, ne pensent pas la croissance économique puisse être un objectif de politique économique
    • Réponse : la croissance (réelle) survient quand des entrepreneurs parviennent à faire mieux, plus efficacement, ou différemment quelque chose. La croissance est le fruit indirect de décisions de création d'un environnement favorable aux entrepreneurs : stabilité juridique et fiscale, facilité d'accès aux facteurs de production
  • Poncif : Quand il n'y a pas d'Etat, c'est la loi de la jungle
    • Réponse : le nombre de SDF à Paris devrait nous inciter, nous français, à plus de modestie. 
    • Réponse : en absence d'Etat, les gens donnent spontanément de l'argent ou du temps à des causes, et créent une société de solidarités réelles, à la place de la société de solidarités forcées que le fisc nous impose.
  •  Poncif : Margaret Thatcher a fait progressé le chômage
    • Réponse : en URSS, le taux de chômage était effectivement à 0%. Si l'Etat veut vraiment lutter contre le chômage, effectivement, il le peut,en mettant tout le monde au "travail", ouvrier dans des usines improductives, employé du KGB ou gardien de goulag. 
    • Réponse : en 1979, quand Maggie est arrivée au pouvoir, le UK était sous tutelle du FMI. Le taux de chômage était à 6%, comme en France, et, en 1990, il était à 5.8%, moitié moins qu'en France. 
Source : Cairn Info

  • Poncif : Le système de santé britannique est une catastrophe
    • Réponse : le système de santé français est une catastrophe : 11% des français n'ont pas les moyens de se soigner
  • Poncif : le libéralisme heurte les plus faibles
    • Réponse : le libéralisme a tiré de la pauvreté absolue des milliards d'Asiatiques, et bientôt d'Africains, ce qui, pour les internationalistes que les socialistes disent être, devrait les réjouir. 
    • Réponse : personne n'est définitivement plus faible. Chacun a une part de talents qui ne demande qu'à s'exprimer. Sur le plan académique, Steve Jobs n' pas la compétence d'un énarque. Mais il a crée un univers. 

Tout ceci pousse à relire la thèse de Juliette Meadel, Les marchés financiers et l'ordre public, et à se poser des questions sur la formation des élites. Il est symptomatique d'entendre de la part de Gaspard Koenig qu'il a fallu qu'il traverse l'Atlantique pour entendre parler des origines Françaises et Européennes du libéralisme.
Cantillon, Say, Bastiat, Constant ou Toqueville ne sont pas des cow boys débarqués du Far West, mais bien des penseurs nés de ce coté ci de l'Atlantique. Mais pour diverses raisons, ils sont totalement passés sous silence ici chez nous.





Sur le même sujet, lisez 


Bonnes lectures !

mercredi 24 juillet 2013

Gaspard Koenig, ce midi sur Carrément Brunet


Gaspard Koenig, Vice-Président du Parti Libéral Démocrate, était invité ce midi de Carrément Brunet sur ‪#‎RMC‬, pour défendre le virage libéral dont la France a besoin.



La radicalisation d'une droite de type Tea Party" en France, selon Hollande ?

Selon le Président Hollande, on assisterait à une radicalisation d'une droite de type "Tea Party" en France (source le Lab Europe 1 (1)). 

Le chef de l'Etat appuie son raisonnement sur l'affaire Bourdouleix et les propos du député-maire de Cholet sur les gens du voyage ou sur la radicalisation à l'occasion du débat sur le mariage dit pour tous. [NB : il est possible d'avoir un point de vue alternatif sur cette affaire, comme Breizh Journal (2)]

Le Président de la République, un homme cultivé, intelligent et bien formé, est très certainement dans l'ironie lorsqu'il effectue des comparaisons aussi approximatives, à moins qu'il ne cherche à renforcer son statut de chef de la majorité, en définissant des éléments de langage grossiers et caricaturaux.

D'abord, rappelons ce que le Tea Party (la Tea Party, en fait). La Boston Tea Party, c'est une révolte fiscale des colons anglais de Nouvelle Angleterre, en 1773. Le parlement britannique avait voulu lever des taxes, les locaux se sont rebellés. Le mouvement lancé a conduit à l’Indépendance des Etats Unis d'Amérique. 

Le Tea Party, aujourd'hui, est un mouvement hétéroclite qui se confond partiellement avec le mouvement politique libertarien US. Il est très difficile de classifier le Tea Party, car certains de ses membres défendent des thèmes de la droite du Parti Républicain ("christian values", "stopper l'immigration des Mexicains"), d'autres, plus cohérents, s'en tiennent au libertarianisme de Ayn Rand et sont proches de Ron Paul (qui est pourtant catholique alors que Ayn Rand est ultra athée). Politiquement parlant, le Tea Party  est donc à mi chemin entre le Parti Républicain et le Parti Libertarien, opposé à Obama, parfois par racisme pur, et le plus souvent sur des problématiques fiscales. 
Après tout, ce n'est pas être insultant que de rappeler que les Américains, tous migrants, n'ont pas traversé des océans pour avoir une Sécurité Sociale.

Du coup, est ce qu on peut dessiner ne serait-ce qu'un parallèle entre la droite française et le Tea Party ? Bien sur que non. La droite française, conservatrice, n'est inspirée ni par le libéralisme économique ni par le libertarianisme politique et sociétal. Très souvent, la droite française s'en tient aux thèmes classiques du socialisme de droite (Toujours plus d’impôts, plus de lois, plus d'Etat (3). Mais ce qui est sûr, c'est que le terme Tea Party est plutôt insultant, du point de vue (journalistique et politique) français. 

Peut-on tirer des conclusions de portée générale de l'affaire Bourdouleix ? Non, évidemment. Ou alors, il faudrait se demander si le Parti Socialiste, en 2007 (affaire Frêche) ressuscitait le national socialisme qui a tant coûté à l'Europe des années 30 et 40, en faisant des distinguo entre hommes et sous-hommes (4). 


Il faudrait se demander si Bourdouleix est un individu, et non pas l'ensemble de la droite et du centre, tout comme Frêche ou le maire de Noisy ne sont que des individus, et non pas l'ensemble de la gauche ?

Il faudrait se demander si, quand le ministre Arnaud Montebourg, tellement porté sur le nationalisme économique, nomme du nom de Colbert un logiciel du Ministère de l'Economie, faisant mine d'oublier que le ministre de Louis XIV était l'organisateur de l'esclavagisme (5) et de l'expulsion des Juifs des Antilles (6), en plus d'être un protectionniste, le PS favorise la résurgence d'une gauche réactionnaire et antisémite qui rêve de retour au bon vieux temps des colonies

Il faudrait se demander si, quand le PS fait tout pour faire élire Marion Maréchal le Pen (7), quand il organise des rafles de sans papiers à Barbès (8), quand il ne ferme pas la ZAPI 3 de Roissy (9), quand il expulse des Roms et des gens du voyages à Lille, Paris ou Nantes (10), quand il prend par principe la défense de policiers (11) potentiellement violents et peut-etre racistes à Trappes (12), il n'est pas, justement, dans cette continuité qui, depuis les années 40, lui a permis de s'exonérer de la responsabilité qu'il détient dans la. montée du national socialisme, puis dans la Seconde Guerre Mondiale, puis dans la répression algérienne, bref, dans ce climat qu'il s'empresse maintenant d'attribuer à une certaine droite qui, elle aussi, ferait mieux de mesurer ses propos, pour ne pas dire se tenir à carreaux. 

Non, on ne peut pas croire à une tentative de récupération aussi minable. Cela serait vraiment fort peu digne d'un personnage qui doit faire à des tensions entre armée et population en Corrèze (13), à la crise de la dette en zone Euro (14), au scandale d'une BAC peut-être coupable de racisme à Trappes, à des problèmes avec la centrale nucléaire de Fessenheim (15), aux affaires Dalongeville, Andrieux, Guerini et Cahuzac et à la plainte d'un contribuable pour ISF non payé. 

C'est sans doute le Lab Europe 1 qui sur-interprète la pensée du chef de l'Etat. 

Quand à la question du mariage dit pour tous (dit, car, jusqu'à présent, les revendications des Mahorais de rétablissement de la polygamie sont restées lettres mortes (16)), il serait quand même judicieux de rappeler qu'il ne s'agissait pas d'un débat gauche droite puisque des élus de gauche étaient contre le principe (17) et des élus de droite y étaient très favorable (18), d'une part, et que, d'autre part, les manifestants qui sont venus défiler à Paris ont surtout protesté contre la PMA et la GPA à venir. L'article de France TV Infos de ce jour pourrait leur donner raison (19). 

Faute de consistance sur le fond, le Parti Socialiste a besoin d’épouvantails. Gageons que d'ici à 2014, il y aura d'autres extrémistes norvégiens arrêtés au petit matin et d'autres affaires Bourdouleix.  C'est le rôle des démocrates, de l'UDI notamment, que de ramener la politique vers les sujets importants : baisse des impôts et de la dépense publique, intégration Européenne, diplomatie des Droits de l'Homme, préservation des libertés civiles et limitation du rôle de l'Etat. 
Le PS doit cesser de se radicaliser en rendant hommage au communisme (18), en se dédouanant de son passé, en adoptant des mesures populistes (pour ne pas dire plus) et en recevant les leaders d'extrême gauche. 


(3) Libertarien TV : Sarkozy, le président des taxes
(14) City A.M. : Euro crisis flares up
(17) Le Point : de gauche et contre le mariage gay : Jérôme Lambert, Bernadette Laclais (Savoie), Patrick Lebreton (Réunion), Gabrielle Louis-Carabin (Guadeloupe), Marie-Françoise Bechtel (Aisne), Jean-Luc Laurent (Val-de-Marne), Dominique Potier (Meurthe-et-Moselle), Jean-Philippe Mallé (Yvelines), Nestor Azerot ...
(18) de droite et du centre et pour le mariage gay : Jean-Louis Borloo, Franck Riester, Jacky Madja, Roselyne Bachelot ...
(19) France TV Info : PMA et GPA: l'enquête secrète de l'Académie de médecine




Affaire Cahuzac : bravo, Charles de Courson !



La balle est dans le camp du Premier Ministre Jean-Marc Ayrault, puisque Christiane Taubira n'a pas lu les 54 comptes rendus du procureur général de Paris que la DACG a transmis sur l'affaire Cahuzac au cabinet de Christiane Taubira (source JDD / Le Canard Enchainé)


mardi 23 juillet 2013

Gaspard Koenig, Vice Président du Parti Libéral Démocrate, chez Carrément Brunet demain à 13h

Sinon, l'Union des Démocrates et Indépendants (#UDI) ?

Tous les étés, c'est pareil.

L'actualité nationale et internationale a beau être chargée :

  • Attentats quotidiens ultra meurtriers à Bagdad (1)
  • Enlisement français au Mali (2)
  • Réveil d'un volcan dangereux en Indonésie (3)
  • Guerre ouverte de la France envers son voisin et "ami" Suisse (4)
  • L'affaire Cahuzac et la rencontre du 16 décembre (5)
et bien d'autres (sécheresse au Brésil, difficultés budgétaires en France, etc), les journalistes sont partis en vacances (Ile de Ré, Avignon, etc), et les stagiaires prennent le pouvoir ;-) . 

Du coup, les médias se concentrent sur les sujets faciles, et qui font du buzz :
  • Le #RoyalBaby (6) de Kate & William (congratulations ! :-) )
  • les propos (7) de Gilles Bourdouleix, un élu CNIP de Cholet, qui a dérapé :-/
Reprenons le fil des événements, comme les racontent Ouest France : 

Une  mission évangélique de 150 caravanes, dimanche en fin d’après-midi. En provenance de Tours, elle s’est installée [sans autorisations] dans un champ [privé] de 5 ha le long de la route de Nantes, empêchant de fait les agriculteurs qui l’exploitent d’y envoyer leur troupeau. Le député-maire de Cholet, Gilles Bourdouleix, s’est rendu sur place. Lors de vifs échanges verbaux, une personne des gens du voyage a alors déclamé le salut nazi : «Heil Hitler». Et le maire de répondre : «Comme quoi il n'en a peut-être pas tué assez...» Des propos confirmés par la bande-son enregistrée par un journaliste du Courrier de l'Ouest, Fabien Leduc.



Suite à cette réaction que chacun qualifiera sans équivoque d'intolérable, l'UDI a très vite réagi, par le biais de Jean Arthuis (8), Jean-Louis Borloo (9) et Jean-Christophe Lagarde (10). 
Pourquoi ? 
Parce que l'humanisme au sens démocrate chrétien du terme fait partie de l'ADN de l'UDI, un parti de centre droit dans lequel l'apologie de crimes contre l'humanité, même au millième degré, n'a pas sa place. 
Il était logique que les dirigeants de l'UDI réagissent vite et se démarquent clairement des propos de Gilles Bourdouleix. Dans un parti porté sur les fonds baptismaux par Simone Veil et Valery Giscard d'Estaing, on ne peut pas tenir de tels propos. 

La justice va faire son travail. Maintenant, pendant que l'UDI montre l'exemple en réagissant vite et fermement, où était la justice quand un maire d'Evry trouvait qu'il n'y avait pas assez de white, de blancos, dans sa ville [et donc, sous entendus, trop de blacks, de negros] ? Harlem Désir a cru bon réagir aux propos de Bourdouleix.  Mais pourquoi n'a t-il pas recadré son camarade Michel Pajon, député maire socialiste de Noisy le Grand, en novembre dernier, suite à ses propos relatifs aux Rroms (12) ?    Qu'avait dit Harlem Désir face aux propos de Georges Frèche, déjà ? 

Et surtout, n'oublions pas que pendant que Bourdouleix et d'autres se perdent en propos condamnables, les villes PS, elles, agissent, sans discours de Grenoble, sans bruit, dans le respect de la République. De Lille (13) à Nantes, en passant par Paris (14) ou Saint Denis (15), les socialistes reprennent sans le dire des thématiques que l'on croyaient Sarkozystes.

En tout cas, cette affaire montre que les politiciens n'ont toujours pas compris qu'en 2013, nous vivons à l'ère de Twitter et des chaines d'information continue


L'UDI reste néanmoins concentrée sur sa mission, de gens sérieux qui proposent une alternative au socialisme de gauche comme de droite. 

L'économiste et élu parisien Christian Saint-Etienne, à Paris, construit son projet d'alternative au socialisme d'Anne Hidalgo, qui codirige la ville depuis 2001, avec Bertrand Delanoë. 

Le député Charles de Courson continue à mener la commission d'enquête qui montre que Hollande avait été prévenu dès mi décembre, par Mediapart, du fait qu'il y avait plus qu'un doute au sujet de Jérome Cahuzac. 

La députée Européenne Christine de Veyrac protège les libertés des conducteurs de deux-roues, et leur porte-monnaie, en rejetant le contrôle technique Européen

Nelly Guet, spécialiste de l'éducation, effectue une mise au point sur Hartz IV et montre que la France aurait à gagner si elle suivait le modèle allemand en la matière. 

Le député maire de Neuilly sur Seine, Jean-Christophe Fromantin continue à pousser son projet d'exposition universelle en France en 2025


Bref, l'UDI ne s'arrête pas à Gilles Bourdouleix. 

Et au moment où la France est surtout menacée par la crise de la dette publique et par l'ultra étatisme qui étouffe le pays et ses entrepreneurs, c'est bien le minimum que l'on puisse demander à l'opposition : être au travail. 




dimanche 21 juillet 2013

Le Président Hollande à la #Lanterne, à #Versailles

D'après le JDD de ce dimanche, le Président Hollande conserve donc l'usage du pavillon de la Lanterne, cet été. Le Président a bien raison : la Lanterne est apparemment un bel endroit, suffisamment loin de Trappes et de Bretigny.

D'après WikipediaLa Lanterne est un pavillon de chasse situé à Versailles, utilisé à l’heure actuelle comme résidence d'État de la République française.
La Lanterne
Résidence secondaire sous la Ve République, mise à la disposition du Premier ministre de la République française, elle est depuis la mandature de Nicolas Sarkozy devenue celle de la présidence de la République.

Hollande confirme donc une décision entérinée l'année dernière, suite à son élection (cf Libération du 29 mai 2012 : Hollande garde la Lanterne: tout un symbole), sans plus de cérémonies. 

On se rappelle pourtant très clairement de la polémique soulevée par les médias quand Sarkozy s'était approprié ce lieu traditionnellement dévolu aux Premiers Ministres : 

Le Président Hollande se demande, semble t-il, ce qui peut causer son impopularité. Peut-être que le manque de différences, de forme, entre sa famille et celle de son prédécesseur, contribuent à ce désamour, pour celles et ceux, à gauche notamment, qui ont pu croire en son coté "différent". 


L'enjeu n'est pas de stigmatiser des personnes. On sait bien qu'à la place de François Hollande, chacun en ferait autant. L'objet, c'est bien le rapport aux gens et le type de communication employé pour être élu. 

Quand au fond, c'est à dire aux décisions politiques, no comment, on finirait presque par donner raison à Sarkozy quand il traitait son adversaire de menteur (traité Européen, budget, impots, etc).


Sur un sujet voisin 

Le Président de la République devrait-il démissionner ?, un post du 20 juillet 2013

4 à 6 milliards d’impôts en plus en 2014


No comment !

samedi 20 juillet 2013

Le Président de la République devrait-il démissionner ?

Le Président de la République devrait-il démissionner ?

Article également publié par Contrepoints, le webzine Libertarien 

Certes, cette question ne figurera jamais dans les QCM que les sondeurs posent au peuple français pour tester la popularité, même en employant le conditionnel comme c'est le cas ici, et non pas l'impératif, afin de ne pas tomber dans le crime de lèse majesté. 

Mais reprenons la séquence présidentielle depuis le 14 Juillet. 

En début de semaine, Europe 1 nous disait "François Hollande a mal vécu son 14 juillet", parce que Hollande avait été sifflé sur les Champs Elysées, puis boudé par les téléspectateurs. 

Avant hier, Hollande recevait 100 journalistes pour échanger des informations, à l'occasion d'un dîner, et Françoise Fressoz, du Monde, titre "Hollande dans la tragédie du quinquennat" car le président de la
République réaliserait le fait que 5 ans, pou changer la France, c'est un peu court.

Europe 1 est même plus précis en écrivant que Hollande veut en prendre pour dix ans.

Mais quel est le problème avec le Président Hollande ? Il y en a plusieurs : sa campagne, son équipe, sa foi en l'Etat, son parti politique et les mécontents.


Sa campagne
Les lecteurs fidèles de ce blog savent qu'ils ne trouveront pas ici d'apologie du Sarkozysme, ce socialisme de droite. Néanmoins, et quoi qu'on pense de la crise des subprimes (chez les libéraux, on rappelle sans relache qu'il s'agit d'une crise de la régulation étatique et non pas une crise un capitalisme, au départ (1)) on se souvient du fait que Hollande a nié à Sarkozy l'idée que cette crise, exogène, ait pu gêné la mise en oeuvre de son programme (cf le débat télévisé du 6 mai). On se souvient d'un candidat Hollande qui a passé la campagne présidentielle a nier ou à minimiser la crise, avant de se réveiller brutalement le 31 Août 2012. Pire, maintenant que la prise de conscience a eu lieu, on sait que le président Hollande est persuadé que la France "prendra le train de la croissance mondiale" quoi qu'il se passe en France, au niveau de la politique économique catastrophique qu'il mène. Question : est ce que Hollande a menti pour être élu, comme dirait Marc de Scitivaux (2) ? 

Son équipe
Le Président Hollande est l'ancien premier secrétaire du PS, et son gouvernement reflète son CV. Quelle cohérence y a-t-il à avoir au sein de la même équipe une personne qui pense que les problèmes de PSA Peugeot Citroen sont une chance pour la transition écologique et une autre personne pour qui le sauvetage de PSA, avec le concours des pouvoirs publics, est essentiel, si possible en faisant rendre gorge à l'odieuse famille capitaliste qui possède l'entreprise (3) ? 
De plus, pourquoi avoir embauché Jérome Cahuzac en temps que chargé de la lutte contre la fraude fiscale, lui qui, avant même l'affaire Cahuzac de comptes en Suisse, avait été reconnu coupable d'embauche de femme de ménage non déclarée, sans papiers ? Est-ce que ce talentueux chirurgien engagé à gauche n'avait vraiment pas les moyens intellectuels et financiers pour embaucher de manière officielle une personne autorisée à résider sur le territoire français ? 

Sa foi en l'Etat 
La foi en l'Etat de Hollande ne diverge guère de celle que les socialistes de droite de l'UMP manifestent, mais au PS, cela tourne à la blague récurrente. A chaque interview du Président Hollande ou du gouvernement, vous êtes sûr de lire "crédit impôt compétitivité", "banque publique d'investissement", "contrats de génération", "60.000 profs", bref la fameuse boite à outil. 
Manifestement, Hollande et son équipe n'ont toujours pas compris que les individus et les entreprises n'ont pas besoin d'Etat nounou pour leur tenir la main, ils ont juste besoin d'un état régalien qui fait bien son travail de production des services publiques régaliens (police, justice, armée et diplomatie) et qui promeut la stabilité juridique et fiscale. 
En 2013, les français ont compris deux choses

  • l'Etat, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde (4) 
  • la courbe de Laffer existe : trop d’impôts tue l’impôt.
Ou, en résumé :

L'État n'est pas la solution, c'est le problème. (Ronald Reagan)

Son parti politique, le PS
Faut-il rappeler que Sylvie Andrieux a été autorisée à se présenter aux législatives alors que de forts soupçons pesaient sur elle ? Faut-il évoquer la Fédération PS du Pas de Calais ? Faut-il parler de Dalongeville ?

La diversité des mécontents
Comment le Président Hollande (et le gouvernement Ayrault) va tenir encore 4 ans face aux opposants suivants :

  • les manifestants de Notre Dame des Landes (5) : Ayrault veut son nouvel aéroport, eux non. le clash est inévitable. Montebourg a bien résumé la situation (6)
  • la Manif Pour Tous : est ce que poursuivre les G.A.V des veilleurs pacifiques ou des gens qui ont pour seul délit d'avoir un t-shirt MPT va aider à calmer les esprits ? 
  • une partie de la communauté gay (et ses soutiens), pour qui le mariage pour tous n'est qu'un préalable, et qui attend la PMA et la GPA avec impatience (en toute logique !)
  • les contribuables, à commencer par Xavier Kemlin. En effet, François Hollande n'a pas fait de déclaration conjointe de patrimoine avec celle que tout le monde s'accorde à nommer sa conjointe/concubine/partenaire. C'est pourtant obligatoire dans le cadre de l'ISF. 
  • l'armée, qui sera l'une des principales victimes du budget 2014
  • les chômeurs, qui n'ont rien à attendre d'une politique socialiste (7) 
  • les militants des Droits de l'Homme, qui ont en travers de  la gorge les contrôles au faciès, la traque des sans papiers par les policiers, le maintien de la ZAPI 3 de Roissy ou la poursuite des expulsions de Roms
  • les minorités ethniques, à commencer par les arabes et les musulmans. Ils ont déjà compris que Hollande & Valls, c'est le même combat que Sarkozy & Hortefeux
  • le Parti Socialiste et Claude Bartolone, qui ont tout fait pour déminer le projet de transparence des patrimoines (8)
  • les viticulteurs occitants, pour qui ca boome !
  • les automobilistes, qui rouleront bientôt à 120 sur autoroute et à 30 en ville
  • les parents, attachés à une certaine qualité de l'enseignement et à la motivation des professeurs (9)
  • les entrepreneurs, qui ne peuvent que craindre la persistance de l'instabilité juridique et fiscale. 

Est-ce que exhiber, de temps en temps, un néonazi, dans une séquence digne de Minority Report, suffira à occuper le terrain médiatique ? Non.

Que devrait-il faire ? 

François Hollande n'est pas Margaret Thatcher. Pourtant, bien qu'il n'ait pas le caractère de feu la Dame de Fer, Hollande n'a pas pour autant généré la France apaisée qu'il appelait de ses voeux. Le Hollandisme est bien du Sarkozysme par d'autres moyens. Il n'y a qu'à voir le climat partout en France pour s'en rendre compte.


Mais si le Président Hollande trouve la tache trop difficile et les français trop peu reconnaissants, il lui reste toujours les armes de la dissolution de l'Assemblée Nationale et de la démission. 
Il ne ferait que reprendre les sages exemples de la Reine Beatrix des Pays Bas (10), ou du Roi Albert II de Belgique, sans oublier le Pape Benoit XVI.

Evidemment, cela supposerait que Hollande accepte, sagement, de renoncer aux attributs du pouvoir présidentiel. Mais la relève existe, qu'elle soit républicaine (Jean-Louis Borloo, Hervé Morin, Bruno le MaireNathalie Kosciusko-Morizet),   monarchique (Louis XX (11), Jean de France), technocratique (Pascal Lamy) ou encoren helas, autoritaire et antilibérale (l'extrémiste de gauche Jean-Luc Mélenchon et son alter ego  Marine le Pen), sans parler de tous les talents non mentionnés dans cette courte liste.



(1) Libertarien : Qui sont les vrais responsables de la crise ?
(2) La Lime : La politique et le mensonge
(3) Ecologie Libérale : Les écolos ne sont pas socialistes mais centristes voire libéraux
(4) l'Etat, de Frédéric Bastiat
(5) Ecologie Libérale : Notre Dame des Landes
(6) "Tu fais chier la terre entière avec ton aéroport de Notre-Dame-des-Landes, tu gères la France comme le conseil municipal de Nantes" source le JDD, cité par PaSiDupe "Pulvar: Montebourg est une nuisance au gouvernement"
(7) Le Parisien Libéral : Le tour de vis fiscal fait chuter l'emploi à domicile
(8) Municipales 2014 à Paris : Visitez la maison de Claude Bartolone
(9) PaSiDupe : Education: les socialistes recrutent des professeurs au rabais pour faire nombre
(10) Noblesse et Royautés : Les futures activités de Béatrix des Pays-Bas
(11) Economie Matin : Louis XX prêt à se lancer en politique en France en 2013 ?

jeudi 18 juillet 2013

CP - Alternative Libérale salue la nomination de Christian Saint-Etienne comme tête de liste UDI à Paris

Communiqué de Presse - Alternative Libérale salue la nomination de Christian Saint-Etienne comme tête de liste UDI à Paris
L'Union des Démocrates et Indépendants (UDI) répond à la volonté de voir représentées les valeurs centristes, radicales, libérales et démocrates sur l'échiquier politique français, à l'instar des l'offre politique disponible chez nos voisins Européens.
Dans ce contexte, la Fédération UDI de Paris a annoncé que Christian Saint-Etienne a été investi par le Comité exécutif de l’UDI du 16 juillet, comme tête de liste UDI à Paris, pour les élections municipales 2014 et candidat dans le 9èmearrondissement.
Alternative Libérale salue cette nomination et félicite Christian Saint-Etienne pour sa candidature. Alternative Libérale souligne le fait qu'après 12 ans de gestion parisienne par Bertrand Delanoé et sa première adjointe, Anne Hidalgo, la capitale a besoin de changement. L'économie en berne de la capitale, la propreté défaillante, la sécurité des biens et des personnes largement perfectibles et la gestion du système scolaire sont autant d'échecs pour l'actuelle majorité socialiste.
La candidature de Christian Saint-Etienne est une excellente nouvelle pour la ville de Paris et pour le Grand Paris. Sa parfaite connaissance de ce territoire et son expérience sont de réels atouts pour faire face aux enjeux de développement du Grand Paris. Christian Saint-Etienne est le seul candidat qui combine à la fois une expérience professionnelle internationale, une réflexion stratégique reconnue et la connaissance du tissu économique et social parisien de par son mandat d'élu au conseil municipal.
Alternative Libérale appelle à l’union de tous les centristes et des libéraux démocrates autour de Christian Saint-Etienne, afin de le soutenir dans sa volonté de s'adresser aux parisiens. Alternative Libérale souhaite à Christian Saint-Etienne une pleine réussite dans ce nouveau défi et sera heureux de le retrouver à la tête du mouvement d'alternance à Paris.


mercredi 17 juillet 2013

Paradoxe socialiste de l'immobilier

Décidément, les socialistes nous étonneront toujours. Si on en croit BFM TV, les particuliers qui achètent un logement pourraient voir les droits de mutation payés lors de l'achat progresser pour financer les départements. Le plafond devrait passer de 3,8% à 4,5%.



Pour une ville comme Paris où les jeunes, les vieux et les non fonctionnaires  ont déjà du mal à se loger, qu'est ce que cela veut dire ? Tout simplement que les prix d'achat vont augmenter, ou que les loyers vont suivre, ou encore que les logements seront plus rares. 

Hallucinant cette mesure. 

Pendant ce temps, pour des questions d'affichage, le maire de Paris, Bertrand Delanoé, "crée" à prix d'or des logements sociaux à Paris, sans toucher au parc immobilier (sans construire), en rachetant à prix d'or des logements existants (lire "Et hop ! Encore un coup de baguette magique et 1 408 logements sociaux bidons créés à Paris ! sur le Delanopolis).

Et au même moment, le projet de loi de Cécile Duflot pourrait avoir pour effet de faire progresser le loyer des logements des moins bons quartiers franciliens et parisiens (lire Duflot préfère-t-elle baisser les loyers des riches au détriment des locataires pauvres? sur Challenges). 

On commence à comprendre la politique socialiste en matière de logements : oui aux insiders et aux obligés du pouvoir, financés par le contribuable, et tant pis pour les autres. 
C'est effectivement une façon de voir les choses. 

mardi 16 juillet 2013

Sylvie Goulard, députée Européenne, interviewée sur BFM

Si vous ne la connaissez pas encore, découvrez Sylvie Goulard, députée Européenne, une élue centriste qui siège au sein du groupe des démocrates et libéraux. Elle était interviewée hier sur BFM Business.



Enfin un discours clair sur la France et sur l'Europe :

  • l'école en France ne forme pas, à la différence de ce qu'on trouve en Allemagne
  • les entreprises françaises ont des marges trop faibles
  •  la courbe de Laffer existe : trop d’impôts tue l’impôt
  • la droite française n'a pas fait son boulot de réduction de la dépense publique
  • on attend de Hollande qu'il agisse en faveur d'une Europe fédérale
  • les gouvernements nationaux se moquent du monde (cf la directive Passenger Name Record et les "découvertes" d'espionnage US en Europe)
  • l'Europe doit rester à sa place (principe de subsidiarité)
  • les pays type France, Espagne, devraient regarder du coté des anciens pays communistes d'Europe de l'est, pour un mode d'emploi de la réforme
Il ne reste plus qu'aux centristes, membres de l'ELDR ou parfois du PPE, à tenir le même discours libéral démocrate en France que celui qu'ils tiennent au niveau Européen. 


lundi 15 juillet 2013

L'Art de la Guerre

Les célébrations du 14 Juillet, hier, à Paris, ont montré à quel point l'armée française conserve son capital sympathie au sein de la population française.

des spectateurs avenue Victor Hugo, Paris XVIe
enfants jouant sur le char Leclerc "Général Delestraint"
esplanade des Invalides, Paris VIIe
Cette popularité, le gouvernement, au plus bas dans les sondages, a tenté de surfer dessus, en mettant en avant la victoire française au Mali, oubliant les irrégularités juridiques liées à cette guerre. Quelles irrégularités ? 

  • le changement "d'opinion" de la présidence sur l'opportunités d'aller faire la guerre, à la place des "Africains".
  • le changement de stratégie, du soutien aérien à l'engagement au sol.
  •  le bras tordu au droit international et l'anticipation de décisions de l'ONU. 

etc.

Prenez le temps de regarder la video ci-dessous, elle est très claire sur le nombre incalculable des revirements. 


Mais il n'y aura pas de vases communicants entre la popularité de l'armée française et celle du gouvernement français, puisqu'on sait que le Président de la République se méfie de l'armée. (1)

D'une part, les problèmes sur le terrain ne pourront pas être cachés longtemps (2)

D'autre part, les baisses de dépense, que critiquent certains dont  Philippe Derveaux (3) ou Hervé Morin (4)(UDI), vont finir par ne plus réussir à masquer la vétusté du matériel, hors fleurons technologiques type Leclerc ou A400M présentés aux parisiens et aux français à l'occasion de défilés. 

Qui plus est, la stratégie incohérente du gouvernement français devient vraiment compliquer à décrypter. Ne nous sommes nous pas donné, nous les français, pour mission de protéger et diffuser les Droits de l'Homme dans le monde ?
Le concept de guerre contre le terrorisme fait donc officiellement parti des missions assignées à l'armée française. Oui, vous avez bien lu, guerre perpétuelle contre le terrorisme. Avec la guerre contre la drogue, la guerre contre le terrorisme est l'une des meilleures justifications d'une restriction des libertés et d'un maintien des pouvoirs extra légaux de l'Etat et de ses agents. Pourquoi ? Parce qu'on ne peut pas gagner la guerre contre un ennemi qui, non pas n'existe pas, mais est flou et qui n'a pas pour objectif, lui, de gagner une guerre. Le terrorisme a pour carburant la haine, de l'Occident notamment (mais pas uniquement) et pour objectif de ramener nos libertés au niveau des siennes : au niveau zero. 

Alors, que l'armée vienne faire une simulation d’intervention des commandos des forces spéciale sur l’esplanade des Invalides est un spectacle plaisant, que l'on soit fan de Call of Duty - Modern Warfare, ou pas,


mais cela ne doit surtout pas faire oublier le fait que nous avons, de gré ou de force, accepté de substantiels amendements à la DDHC de 1789, pour lutter contre le terrorisme, en donnant des pouvoirs accrus à l'Etat et à la police. Pourtant, la surveillance généralisée que pratique la DCRI est bien intrusive, et si la DGSE a le "droit" d'espionner les gens, c'est bien pour lutter contre le terrorisme.

Enfin, il y a un sujet dont le public ne discute pas beaucoup en France, c'est l'émergence des robots Terminator. Les Etats-Unis commencent manifestement à développer des machines de guerre dont l'autonomie pourrait être totale d'ici quelques années. En France aussi, nous avons des drones, et nul ne peut dire si toutes ces machines formeront un jour une sixième armée, à coté de la Terre, de la Marine, de l'Air, des Forces Spéciales et des cyber militaires.


Mais peut-être qu'il semble légèrement plus urgent de réfléchir au sujet, avant que le cas ne soit concrètement posé, plutôt que de se congratuler sur des sujets secondaires, le nouveau logo de la Banque Publique d'Investissement, le mariage gay ou le crédit impôt recherche que les entreprises n'utiliseront pas.

Y a t-il une volonté gouvernementale d'exposer notre façon de mettre en oeuvre l'art de la guerre ?