mercredi 20 juillet 2011

L'Etat ne protège pas les plus démunis

Tout le monde connait le SAMU Social, ainsi que le 115, le numéro de téléphone à appeler pour rechercher un hébergement d'urgence. Ils font un travail énorme, d'écoute et d'orientation, si on en croit les chiffres rapportés par Le monde de l'exclusion, Le blog d'informations sur l'exclusion sociale de François Michelot. Par contre, on apprend que l'Etat est le seul financeur du Samu Social. Dans ce domaine comme dans d'autre, alors que nous payons des impots censés assurer le fameux filet de sécurité pour tous, l'Etat est en réalité incapable d'assurer ou de faire faire les missions pour lesquelles il s'est auto mandaté.

Il faut dire aussi, qu'en matière de lutte contre l'exclusion, l'Etat (ou plus exactement la gestion ultra socialiste et ultra étatique des politiques publiques) est un peu pompier pyromane. On ne fait rien pour restaurer les mécanismes de marché en matière de logement par exemple, et on crée le droit au logement opposable, dont nombre de gens soulignait son caractère déresponsabilisant (cf ce point de vue du Quebecois Libre).

Comment on s'occupe des gens qui dorment dans la rue, alors ? Plusieurs étapes.
  • A très court terme, il n'y a pas grand chose à faire si ce n'est qu'espérer que fils et filles de logés en HLM Parisien ou les bobos qui manifestent souvent aux cotés des associations a-politiques (^^) hébergent chez eux, dans leurs  lofts de 300 m2 à Bastille ou Bruxelles, des gens en difficulté (NB : l'ILN du XVeme arr de Georges Tron, maire de Draveil, se libère t-il ?)
  • A court terme, on peut donner de l'argent aux autres associations qui s'occupent d'action sociale dans Paris, comme la Croix Rouge ou Fleur de Bitume.
  • A moyen terme, il est vraiment urgent de désétatiser le pays afin que 1/ nous touchions tous notre salaire complet, préalable au libre choix des missions que nous voudrions financer (ou pas), librement 2/ l'accès au logement soit facilité car la sortie du logement sera rendue plus simple (ou plus expéditive, selon le point de vue) 3/ le foncier se libère.
Il est vraiment temps de sortir de cette prise en otage qui consiste à taxer les gens au maximum et à ensuite organiser la solidarité, au lieu de laisser les gens s'organiser spontanement autour d'associations et d'ONG.

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