dimanche 3 mai 2015

Retour sur "En finir avec le #libéralisme à la française" de @guillaumesarlat


Le point de départ de l'auteur, c'est de dire que :

  • comme la France des années 80 a libéralisé les marchés financiers
  • comme la France est le deuxieme pays d'Europe pour les LBO
  • comme le CAC 40 arrive à échapper à la pression fiscale
Alors, il existe une France libérale, qui vit aux cotés d'une France sous perfusion publique rendue nécessaire par le fait que tout le monde n'a pas suivi le mouvement.

Aux libéraux d'expliquer à Guillaume Sarlat (et à tant d'autres qui partagent certainement son opinion) que le libéralisme ne doit pas se découper en tranche et qu'il ne peut pas se résumer à un simple mouvement d'autonomisation des grandes entreprises, quand dans le même temps, la dépense publique a augmenté (en valeur absolue comme relative) ainsi que le poids de l'Etat.

L'idée de Guillaume Sarlat, c'est qu'en fait nous devrions former "un tout" national, où les grandes entreprises tireraient les petites, un peu comme si le maintien de General Motors avait permis de soutenir la création de Facebook.

On voit bien que même sous l'angle entrepreneurial, ça n'a pas beaucoup de sens.

Bref, comme craint précédemment (lire En finir avec le #libéralisme à la française ? Réponse à @guillaumesarlat ), l'usage du mot libéralisme prete bien à confusion, et le livre de Guillaume Sarlat est bien une ode à l'état stratège.

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