Oh my god ! Mais pourquoi "l'influent hebdomadaire britannique" se permet-il des outrances pareilles, comme dirait le premier ministre Jean-Marc Zayro Ayrault ?
Les griefs portés au discrédit de la France par The Economist sont nombreux : économie stagnante, chômage élevé, déficit commercial abyssal, poids de l'Etat "démesuré" et "un climat des affaires qui s'est détérioré", notamment avec les hausses d'impôts décidées par le président Hollande. Rien, en somme. C'est vrai, qu'est ce que le chômage ou les déficits face au respect dû à son éminence Normal 1er ?
Au lieu de parler d'outrance, Jean-Marc Ayrault ferait mieux de :
- se pencher sur les problèmes économiques du pays
- prendre à bras le corps le problème de la dette
- expliquer comment, concrètement, le gouvernement compte atteindre 3% de déficits
- analyser la pertinence des quelles mesures immediates prendre pour restaurer notre compétitivité
- observer ce qui se passe chez nos voisins, comme en Suisse, le pays le plus entrepreneurial d'Europe
- se demander si la presse française, archi subventionnée et pro-Hollande, reflète une image fidèle de la situation française. La blogosphère, et bien d'autres, est sceptique
Alors, comme Gaspard Koenig dans Atlantico, envoyons une Thank You Note ;-) à The Economist qui fait le travail d'information que la presse française ne fait pas/plus.
Sur le même sujet : France in denial, un post du 21 mars 2012.
Update : Ordre Spontané rappelle que la presse française, celle qui ne fait pas son boulot, concentre sa critique sur le fait que The Economist est libéral et britannique ...
Le réveil va faire mal… très mal.
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