lundi 8 avril 2013

Vous voulez rire un peu ? Ecoutez Jean-François Copé

En ces temps d'ultra étatisme et d'ultra socialisme de gauche, après sa version droitière entre 2007 et 2012, un peu de rire ne fait pas de mal.
On tient un bon sketch : Copé sur BFM hier.



La politique de Hollande "met la France et les Français à genoux, certes. Que l'on critique le gouvernement,
Source http://owni.fr/files/2011/09/Cope-Takieddine6.jpg
c'est normal. Mais s'il y a bien une personne qui devrait faire profil bas, c'est bien Jean-François Copé. 
Son comportement, son mépris des gens (surtout les minables qui gagnent moins de 5000 euros par mois ...) et les affaires (Takkiedine) sans parler de son soutien plus que mesuré à la campagne de Sarkozy sont très probablement des causes de l'échec de l'UMP en 2012.

A la rigueur, avoir des marchands d'arme dans ses amis n'est pas un crime, surtout dans un pays comme la France qui est fier d'exporter autant d'armes dans le monde. Mais, le plus comique chez Copé, vraiment, c'est le type de mesures qu'il propose pour redresser la France :


  • baisse du coût du travail 
  • baisse de la fiscalité
Est ce bien le même Jean-François Copé qui, pendant 5 ans, en tant que député, a voté toutes les lois de finance du gouvernement Fillon, c'est à dire la création ou la hausse de plus de 50 impôts et taxes ? 

Quand à remanier voire dissoudre, ok, mais pour quelle politique ? Quelles dépenses Copé choisirait-il de supprimer, puisqu'il propose de baisser les impots ? C'est trop facile de dire que Ayrault doit baisser la fiscalité, après qu'on l'ait augmenté, et ne pas souligner ce qui est accessoire dans le budget de l'Etat. Copé serait-il enfin converti à la thèse d'un Etat régalien recentré sur ses seules missions de police, justice, armée et diplomatie, de préférence géré au niveau fédéral Européen ? Probablement, non. Alors que l'UMP réagisse, si son but est de se démarquer du PS, en mettant en avant des gens neufs, aux idées neuves. Copé ancien ministre du budget, membre du Siècle, ne semble pas coller dans ces deux catégories. 

Que l'UMP ne s'y trompe pas. En cas de dissolution, le premier ministre s'appelera sans doute plus Mélenchon que Copé. 


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