Alors que la Terre s’énerve et que les êtres Humains encourent ses foudres en Vendée comme au Chili, le rédacteur en chef de la Pravda Libération, dans un edito d’anthologie , affirme sans rire « Mais on constatera aussi que les secours sont arrivés vite, que le gouvernement s’est mobilisé, que pompiers, médecins, secouristes, gendarmes et préfets ont fait diligence. Bref on se rassurera de voir fonctionner normalement cette organisation dont on a pourtant, sous l’injonction libérale, dit tant de mal depuis deux décennies : l’Etat. ». Il ajoute, toujours sans rire « Les Chiliens, comme les Français, ont des fonctionnaires nombreux et compétents. Ils doivent s’en féliciter ».
Comme pour les chiffres macro économiques annoncés en hâte et révisés un mois plus tard, la réactivité est souvent un choix pris au détriment de la précision.
Si Laurent Joffrin avait attendu ne serait-ce que 24 heures, il aurait su que la catastrophe qui a frappé la Faute sur Mer met directement en cause les pouvoirs publics dans leur politique d’attribution des permis de construire. L’événement soulève aussi des questions sur la capacité de ce fameux Etat à entretenir ses ouvrages, puisqu’il semble que les digues aient cédé faute d’entretien.
Joffrin aurait également entendu ces chiliens appeler au secours un Etat incapable d’assurer ses fonctions régaliennes de sécurité.
Enfin, il aurait vu qu’en cas de problèmes, les ONG sont réactives.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire