mercredi 23 février 2011

Taxis, ne vous trompez pas de cible !

Que les taxis manifestent peut sembler légitime de leur point de vue. Après tout, ils ont payé suffisamment cher leur licence pour que leur business plan ne soit pas perturbé par des changements de règle du jeu. Le problème est que les Parisiens et les Franciliens ne bénéficient pas d'un nombre assez élevé de taxis.

Considérer l'Autolib’ et ses futures 3 000 voitures électriques en région parisienne - à l’automne 2011 - comme une « concurrence déloyale », tant au niveau clientèles que place, ou encore et l’aménagement des voies sur berges comme un allongement du temps de transport, ca ressemble aux arguments développés contre le Velib il y a quelques années. Mais le vrai problème est que la préfecture de police, dont dépendent les taxis parisiens, a maintenu le nombre de plaques parisiennes est à peu près stable depuis 1938 !

Alors, taxis, allez vous accepter qu'il y ait à Paris 2,8 taxis pour 1000 habitants contre 4,7 à Berlin, 8,6 à Londres, 11,1 à New York et même 17 à Stockholm ? Ne parlons même pas des différences de prix des courses.

4 commentaires:

  1. Le taxi n'est pas un marché libre. La libre concurrence ne s'y exerce pas. On achète une charge privilégiée, comme sous l'Ancien Régime.

    Il faut racheter les autorisations de stationnement (ADS) et ouvrir ce marché : toute personne qui présente les qualités nécessaires doit pouvoir devenir taxi. Pour le bénéfice de l'emploi, des Parisiens, des touristes, de l'économie. Ce marché n'a aucune raison d'être différent de celui des boulangers et des plombiers, non contingentés.

    Ces autorisations administratives monnayées pour une fortune engendrent de nombreuses difficultés, typiques d'une économie planifiée.

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  2. c'est clair, Libertas. Merci de votre commentaire !

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  3. A notre dernière visite parisienne; nous prenions le taxi pour nos déplacements. Des parisiens mon traité de fou du au prix que coûte la course.

    Il furent fortement étonné quand je leur dit qu'à Paris le taxi me revient plus de la moitié moins chère qu'à Lausanne.

    D.J

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  4. interessant, ca, comme info, DJ ! Mais les francais n'ont pas (encore ;-) ) les salaires des Suisses !

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