Peut-on transformer des profs fonctionnaires adverses au risque (sauf à celui de faillite de l'Etat qui les emploie) en entrepreneurs ?
Oui, pense Valérie Pécresse, qui veut aider les chercheurs et enseignants-chercheurs qui souhaitent effectuer une mobilité en entreprise.
Non, pense L'Huma, dont les lecteurs défilent ce jour entre Denfert-Rochereau, place d'Italie et la Bastille.
Or, justement, entre Denfert-Rochereau et Italie, se tient aujourd'hui le congres annuel de la Association of European Science and Technology Transfer Professionals. Kesako ?
Il s'agit de gens qui réfléchissent aux possibles transferts de technologies qui sont issues des labos des facs de toute l'Europe vers des jeunes pousses innovantes.
Autrement dit, nos manifestants grévistes, au lieu de mettre en œuvre leurs capacités intellectuelles, se tourner vers l'avenir et se joindre à leurs collègues Flamands, Ecossais, Norvégiens, Bulgares ou Luxembourgeois, préfèrent demander aux contribuables déjà ultra-pressurisés de payer encore plus d'allocations diverses et variées.
L'Ile de France n'a rien à envier à Trondheim, Louvain la Neuve ou Bologne. Nous possédons toute la gamme de formation et d'établissements scolaires, ainsi qu'un marché intérieur, une industrie du venture capital et une bourse. Alors, les grévistes, si on échangeait la certitude du crash financier public à venir contre la possibilité de se redonner un futur ?
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