Pendant que les fans de Roland Garros se demandent si le tournoi de 2011 se jouera encore Porte d'Auteuil, un autre match oppose Paris à sa banlieue : le maintien des sièges sociaux et des emplois sur le territoire de la Capitale.
Il ne faut pas s’y tromper : la capacité qu’a Paris à attirer et retenir les entreprises n’a rien d’eternel, et comme le remarque le Delanopolis, l’économie parisienne est en risque de déclin.
Dernière sur la liste : la puissante bavaroise Allianz, qui va quitter la rue de Richelieu dans le quartier de la Bourse pour déménager à Cœur Défense (Hauts de Seine), d’après Challenges. D’ores et déjà, un certain nombre des sociétés qui font la fierté de la France et de ses politiciens interventionnistes ne sont pas ou plus à Paris. Les groupes Européens, eux, quittent pour certains carrément la France pour le canton de Genève.
Alors que faire ? S’il n’appartient absolument pas aux maires et autres hommes et femmes politiques de prendre des décisions stratégiques à la place des entreprises, on pourrait quand même imaginer qu’ils mettent tout en œuvre pour créer un environnement favorable, ou du moins neutre, pour le business.
A Paris, les problèmes sont identifiés. Certains dépendent de choix nationaux (impôts sur les sociétés, Loi Toubon), d’autres de choix locaux.
Ainsi, la Mairie peut (et devrait) baisser urgemment les taxes sur le foncier, faire circuler les métros et RER 24h/24, faire pression sur le STiF pour supprimer l’autorisation préalable à l’ouverture de lignes de bus privés, bref dynamiser une ville qui préfère rester dans la division de Flushing Meadow ou Wimbledon, plutôt que d’être relégué dans la ligue de Venise ou Athènes.
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