dimanche 31 octobre 2010
Bertrand Delanoé va faire disjoncter la Capitale !
Il faudra juste s'assurer de ceci : y aura t-il assez de courant pour recharger toutes ces voitures ? Pour ceux qui l'ignorent, le réseau électrique de la capitale est en relativement mauvais état. Les gros clients industriels comme les banques ou les telecoms savent que les coupures ne sont plus si rares que ca. Et puis en hiver, chacun l'a constaté, la France n'a pas de marge de manoeuvre. Delanoé va t-il relancer les permis de prospection géothermique et autoriser les forages sous le Champ de Mars ou sous les Invalides ?
Deuxième question : le stationnement. En surface, au détriment des places de parking actuelles, ou en sous sol, en parking souterrain, c'est à dire au détriment de la potentielle clientèle féminine qui continuent à les bouder ? Si la Mairie privilégie la première option, cela sera autant de ressources en moins, tant au niveau tickets de parkings que d'amendes. Si la Mairie choisit la seconde option, c'est le business plan qui est en péril.
Au moment où le modèle économique du Velib est en péril, du fait des vols et de la casse bien plus elevés que prévus, les contribuables vont ils accepter de financer l'Autolib, alors que Avis, Hertz, Rent a Car, EasyCar, Europcar et les autres louent déjà des voitures ? Qu'est devenu le service Autopartage lancé en 2007 ? Il ne marche pas ?
Quatrème point : les dangers liés à la conception même des voitures électriques et l'absence de bruit. Les véhicules electriques de Bolloré, seront-ils source de moins d'incidents et accidents que les taxis Toyota Prius, dont le silence les rendent particulièrement dangereuses pour les piétons et les deux roues ?
Enfin, peut etre le point le plus important, la banlieue. Chaque commune va t elle devoir se battre pour avoir son Autolib chez elle, comme pour le Velib ? Il n'y a pas trop de voitures du 75 dans Paris, il y a trop de franciliens qui ont besoin de venir à Paris en voiture, aux mêmes heures. Qu'est il prévu pour eux, dans ce dispositif ?
NB : Lyon utilise déjà le nom Autolib. Ils sont d'accord pour partager ? Ou alors Paris va sortir l'artillerie lourde, comme la Mairie a fait pour écraser le Touquet Paris Plage ?
samedi 30 octobre 2010
25eme heure
Si vous êtes du coté du 21eme arrondissement de la capitale ce soir, à vos numériques !
Le Maire de Deauville, Philippe Augier, et la photographe Bettina Rheims proposent aux amateurs de photographier l'heure que l'on va gagner cette nuit.
vendredi 29 octobre 2010
Moral hazard
Kesako ? Le passager clandestin, c'est celui qui voyage sans payer, et le hasard moral, c'est le fait que dans un système, une des parties se permette un comportement risqué sachant qu'on viendra à son aide, car le coût de la non assistance est trop élevé.
Exemple concret de moral hazard ? les banques qui spéculent sachant qu'au final, l'Etat filera un coup de pouce en cas de gros problème. Les spéléogues qui plongent dans des endroits risqués sachant qu'on enverra des secours. Les manifestants qui cassent sachant que le contribuable paiera les dégats. la Grèce qui fraude sachant que l'UE, au final, organisera le sauvetage car laisser la Grèce être rachetée par un état communiste est encore pire. Les exemples sont nombreux.
Comment éviter ceci ? La vertu du bon exemple, avec tous les dégats qu'il peut impliquer. Laisser Lehman Brothers faire faillite. Ne pas envoyer d'hélico au moindre appel au secours. Faire payer la CGT pour les dégats sur l'économie. Laisser la Grèce sous gestion du FMi. Bref, ne pas être libéral à moitié. Privatiser les profits, certes, mais aussi les pertes.
Dur ? Peut etre moins que ce qui se passe si on laisse les choses de telle sorte que, tous les ans, il faut rembourser un Credit Lyonnais ! Tout est question d'évaluation.
jeudi 28 octobre 2010
Bravo Paris !
Mené à cinq minutes de la fin, le PSG a réussi à égaliser puis gagner à Lyon (2-1 ap) au terme d'un match intense.
La suite sur l'Equipe.
mercredi 27 octobre 2010
Mais que fait la police ??
Or, d'après Le Post, le Ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux ne portera pas plainte contre Jean-Luc Mélenchon.
Il s'agit d'une décision incompréhensible, surtout au vu du track record du pouvoir actuel, qui a repeté à maintes reprises qu'il soutiendrait les policiers dans leur travail. Une personnalité publique accuse des policiers, les forces de l'ordre, de faits répréhensibles : dégradation sur la voie publique.
Le Ministre de l'Intérieur doit donc porter plainte.
Rappel du track record :
2 Septembre 2009 : Le ministre de l'Intérieur a décidé de porter plainte en diffamation contre des témoins présumés ayant tenu la police pour responsable de la mort d'un jeune livreur de pizzas à Bagnolet. Source France Soir.
12 Aout 2010 : Brice Hortefeux vient en effet de déposer une plainte contre un certain Abdul X, rappeur de profession. Il avait même dit "Je ne laisserai pas un rappeur en manque de notoriété menacer des hommes et des femmes qui (...) assurent la sécurité de nos concitoyens, y compris jusqu'au péril de leur vie"Source le Parisien.
Dans ce contexte, on ne comprend pas que Brice Hortefeux puisse d'abord dire "Ces propos sont "tout simplement inadmissibles" et relèvent de "rumeurs indignes qui circulent sur internet et visent à salir l'honneur de la police" et ensuite dire ne pas vouloir servir de caisse de résonance ou faire de la publicité. Pourquoi ? Parce que les plaintes, verbales ou réellement judiciaires, du gouvernement, ont donné de la notoriété à Maître Bernard Ripert, au Groupe la Rumeur, à Abdul X, sans parler du fameux Morsay.
La police étant irréprochable, et ne se laissant en tout cas certainement pas aller à des opérations de provocation, comme certains l'avaient également accusée à l'occasion des "emeutes" de la Gare du Nord, il n'y a aucune raison que le Ministère de l'Intérieur, très sûr de son bon droit, ne dise pas à Jean-Luc Mélenchon, élu de la République, qu'on ne peut pas laisser dire n'importe quoi contre la police.
mardi 26 octobre 2010
creative-germany.travel
- stigmatiser systématiquement "le peuple nazi" en leur attribuant une responsabilité génétique aux crimes de la Seconde Guerre Mondiale
- de critiquer leur trop forte efficacité économique
nos voisins Allemands :
- relèvent leurs prévisions de croissance pour 2010
- communiquent sur leur créativité http://www.creative-germany.travel/fr/home-fr/
- ouvrent le débat sur leur modèle de société
A ce titre, cependant, heureusement que le parti libéral démocrate allemand, le FDP, codirige le pays. Tout ne va pas pour le meilleur des mondes au pays de l'Oktober Fest.
Pendant qu'Angela Merkel, leader de la droite conservatrice, cherche le moyen de lutter contre son impopularité record dans les sondages et à préserver les subventions sur le charbon, Rainer Brüderle (ministre de l'économie, FDP) , rappelle que le marché unique fonctionne mieux sans subventions que l'Allemagne n'a de toutes façons pas les moyens, malgré tout, de se payer, tandis que Sabine Leutheusser-Schnarrenberger (ministre de la justice, FDP) appelle à un débat rationnel et non pas émotionnel sur la politique d'immigration et d'intégration.
Certes, en démographie, rien n'est inexorable. Mais pour le moment, la population Allemande est en voie de déclin net. Et le vrai souci, qui ne concerne d'ailleurs pas que l'Allemagne mais aussi ses voisins, c'est que les systèmes sociaux Ouest Européens ne sont configurés ni pour les recessions économiques ni pour le déclin démographique. Ce petit paramètre devrait être intégré au débat. Si en 2050 les allemands veulent continuer à vouloir lever le coude à autre chose que du thé à la menthe, pourquoi ne font-ils pas d'enfants, Angela Merkel en premier ?
lundi 25 octobre 2010
Bien joué Unibail !
Ca y est, c'est "plié !". Les conseillers de Paris ont jusqu'au 25 Novembre pour accepter ou refuser un accord où la Ville de Paris restera toutefois de loin le plus gros financeur, avec, selon les premières estimations des Echos, un peu moins de 500 millions d'euros contre 263 millions pour Axa et Unibail Rodamco.
Il faudra aussi que la Mairie nous explique quelle est sa position, au final, sur la vente à la découpe. Mal absolu ou pas alors que l'opération, nous dit Delanopolis, permettra juridiquement à Unibail de vendre les espaces à la découpe, rendant la gestion du coeur de Paris inextricable ?
dimanche 24 octobre 2010
Pas de requiem pour l'ex impérator de Septimanie
La région bénéficie massivement de transferts sociaux car elle est fortement affectée par les phénomènes de pauvreté-précarité. Près d'un Languedocien sur cinq vit dans un ménage en dessous du seuil de pauvreté. Le taux d'allocataires du RMI et la part des foyers fiscaux non imposés figurent parmi les plus élevés des régions françaises.
Source : INSEE
Toujours selon l'INSEE, les plus gros employeurs sont des établissements publics.
Laurent Davezies, dans la République et ses territoires. La circulation invisible des richesses, La République des idées Seuil, 2008, a bien montré à quel point les régions comme Languedoc Roussillon ont un développement en trompe l'oeil, fondé sur les transferts sociaux de la Région Parisienne vers les régions sur fonctionnarisées ou gavées de subventions publiques.
De Montpellier, on aurait tendance à garder ce genre d'images.
Tout est il pour autant perdu ? Non, bien sur.
Il n'y a pas de raisons que la montée en gamme des vins se poursuive pas, ou que la région développe une industrie diversifiée comme en Catalogne, pour peu que les habitants de la région laisse travailler les entrepreneurs, au lieu de les bloquer dans leurs initiatives, comme l'a tristement illustré le cas Mondavi, développé par un chercheur en gestion de l'université de Montpellier, un bon rappel du poids de la culture dans les affaires.
samedi 23 octobre 2010
vendredi 22 octobre 2010
Le renard dans le poulailler
Parce que, même si tout n'est pas parfait dans les démocraties occidentales, loin de la, en Russie, c'est toujours très touchy. Exemple concret ? Iouri Loujkov, ancien maire de Moscou, limogé subito presto pour avoir critiqué le Président de Russie, et remplacé immédiatement par Sergueï Sobianine, ancien conseiller de Vladimir Poutine.
Remarquez, chez nous, on a le Maire de la Capitale qui se débrouille un peu mieux. Il passe des deals avec l'ancien Président et le Président actuel, comme ca il n'est pas remplacé par Henri Guaino, Claude Guéant, le germanophobe Alain Minc ou autre proche du pouvoir actuel. Bien vu, Bertrand Delanoé !
Peut être que cette affaire a néanmoins trop occupé le Maire de Paris, qui a oublié de prévenir les habitants du XVIeme qu'il y avait une concertation à propos du réaménagement des voies sur berge, comme le note David Alphand, élu parisien ?
Il n'y a pas à dire ! De France en Russie, les renards semblent moins puissants que les politiciens qui batissent des cages pour enfermer les poules électrices et contribuables !
jeudi 21 octobre 2010
UMP Neuilléen, ne te trompe pas !
Franchement, le choix, il est clair !
Ils ont donc le choix entre
- un jeune homme dynamique, roi du scooter, qui sait gérer sa carrière et dont l'un des principaux points de programme se résume à faire payer les contribuables franciliens la couverture de la Nationale 13.
- un militant de terrain, UMP quadragénaire, cadre dans la finance, qui se revendique des valeurs gaullistes et de la méritocratie, médaillé de la défense nationale, trésorier et membre fondateur d'une association caritative .
- un entrepreneur de 55 ans, diplomé d'Assas et de Dauphine, qui employe plus de 450 personnes, père de famille nombreuse, qui soutient le président de la République.
- une jetsetteuse qui a vécu à New York, Genève, Rome et Paris.
- un "ancien militant du RPF de Charles Pasqua".
Donc vu comme ca, il n'y a pas à hésiter !
En attendant l'intronisation, finissons en musique, souvenez-vous, c'était les fameuses municipales ...
Loi n°2006-1376 du 14 novembre 2006
Le hic est que son épouse était étudiante, tunisienne, jeune (23 ans), non chrétienne.
Donc, en théorie, on etait bien dans le cas de la Loi n°2006-1376 du 14 novembre 2006, celle qui donne les pleins pouvoirs aux maires et aux services de police et de gendarmerie pour vérifier la validité d'un tel mariage, dont on pourrait soupconner qu'il s'agisse d'un mariage de complaisance, a priori, selon la Loi.
Un mariage de complaisance, c'est quoi ? C'est tout mariage qui ne repose pas sur une volonté libre et éclairée de vouloir se prendre pour mari et femme, qu'il ait été conclu exclusivement à des fins migratoires (obtenir un titre de séjour ou la nationalité française) ou pour obtenir un avantage professionnel, social, fiscal ou successoral. Sa variante, le mariage gris (lorsque «l'un des époux est sincère et est trompé par l'autre») pourrait être puni aussi d'une peine de sept ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende.
Le Maire du VIIeme avait donc du demander aux "jeunes" mariés : «Comment vous êtes-vous rencontrés (date, lieu, circonstances, anecdote éventuelle)?», «Connaissez-vous la composition de la famille de votre conjoint?», «Quel type de loisirs aimez-vous? Et votre conjoint? Les pratiquez-vous ensemble?» et «Où envisagez-vous d'habiter après votre mariage», «Qui a formulé la demande de mariage? Quand?», «Les parents du conjoint étranger ont-ils été présentés au conjoint de français?», «Quel est le niveau d'études du conjoint étranger? Parle-t-il français ? Écrit-il le français?», «En cas de différence d'âge importante, recevoir les observations du conjoint français», «Le conjoint étranger a-t-il des enfants issus d'un précédent mariage? Combien? De quel âge? En a-t-il la garde? Les voit-il régulièrement? Contribue-t-il financièrement à leur éducation?», «Y a-t-il eu célébration de fiançailles? Si oui, quels en étaient les témoins? Des photos ont-elles été prises? Une fête a-t-elle été organisée? Y a-t-il eu échange de cadeaux?».
Et le Maire devait rendre un dossier à la fin. Il y avait probablement eu un problème, car le conte dit que nos deux tourtereaux fuirent en Italie pour se marier. Le conte ne dit pas s'ils furent heureux et eurent beaucoup d'enfants, sans doute par pudeur pour le prince, un peu vieux.
C'est ca le problème de la France. Au lieu de supprimer le problème, on crée une Loi et un autre problème.
Le problème initial, ce sont les allocations diverses et variées dont on accuse les étrangers de vouloir profiter. Or, justement, ces allocations constituent un des points faibles de notre pays. L'ultra socialisme tue les PME, détruit le pouvoir d'achat des gens et en plus il alimente la haine des français qui se définissent comme étant de souche (sans qu'on sache très bien jusqu'ou remonter, mais c'est un autre problème).
Supprimons ces allocations, et laissons les gens se marier, aller, venir, comme ils veulent et gérer leur vie avec leur argent.
Comme ca le contribuable ne financera la noce ni de l'immigré clandestin venu se marier en France, ni celle d'un Prince marié à une jeune étrangère. Et les jeunes couples n'auront pas à répondre à des questions indiscrètes.
mercredi 20 octobre 2010
Ultra étatistes de tous les pays, unissez vous !
Plusieurs remarques
==> Si des Français sont morts pour leur pays, c'est aussi parce que l'idéologie dont elle se réclame a signé un pacte avec ceux qui sont venus agresser la France.
==> La loi et le décret "portant aménagement du régime special de retraites et de prevoyance institué en faveur des employés et ouvriers des exploitations de production, de transport et de distribution d'electricité et de gaz" furent promulguées le 4 decembre 1941. : en résumé, les communistes s'approprient les realisations pétainistes, dont vous ne trouverez jamais l'apologie sur ce blog :-) .
==> Regardez la pyramide des ages en 1946 et celle en 2006 (source INSEE) Qu'est ce qui est si compliqué à comprendre ? En 1950 il y avait 42 millions de francais, dont 30% de moins de 20 ans, et 11% de plus de 65, alors qu 'en 2004 il y avait 60 millions de francais, dont 25% de moins de 20 ans et 16% de plus de 65 (source INED). Aller manifester ne changera rien à cela.
Par contre, on peut manifester en réaction à la, disons le, couardise, de nos députés qui se sont montrés incapables de voter l'amendement 249 porté par Francois de Rugy (Vert, comme quoi ...). Quand il s'agit d'appliquer la Loi du plus fort envers Antigua & Barbuda, Jersey, la Suisse, l'UMPS est très forte. Par contre, quand il s'agit de demander à des golden boys de la politique, cumulards, de cesser le scandale des retraites des parlementaires et de cotiser eux meme à un fond de pension, la il n'y a plus personne.
Finalement, les choses sont claires. Députés, fonctionnaires, c'est bien le même combat !
mardi 19 octobre 2010
Dépénalisons les racismes, tous les racismes
Depuis la Seconde Guerre Mondiale, qui, quelque part, a poussé le concept du racisme jusqu'à l'extrème jusqu'au pire, le racisme est au mieux mal vu, et au pire un délit, dans la plupart des pays Européens. Et en France, depuis les Années 80, on a les professionnels de l'anti racisme, ironie du sort, surtout à gauche. Pourquoi ironie ? Parce qu'historiquement, la gauche n'a pas toujours été au top de l'égalité entre Français, quand il s'agissait de massacrer les Vendéens, de guillotiner à tour de bras les descendants des germains Place de la Concorde, de justifier la colonisation ou de fermer les yeux sur la répression en Algérie avant 1962. Ceci dit, quand il y a un acte raciste médiatisé, on attend du Parti Socialiste, qui a fait de la fraternitude son fond de commerce, au minimum un communiqué de presse. Alors que l'affaire Guerlain fait débat,
la salle de presse du Parti Socialiste reste tristement vide. Celle de l'UMP aussi, mais la c'est plus logique, avec un ministre de l'intérieur condamné par la Justice, en première instance, pour propos racistes.
Du reste, on se demande quel est le critère de choix des politiques dans leurs déclarations anti racistes. Quand le racisme pur s'exprime, ils restent silencieux.
Des gamins noirs agréssés dans le métro par des nazis !
On a vu ni Marie-Ségolène Royal, ni Mélenchon, ni Hollande, ni Manuel Valls défendre ces deux gamins, demander que la justice mette tout en oeuvre etc.
Disons le clairement, l'anti racisme est un piège dangereux à la fois pour les victimes d'actes racistes et pour les autres.
On parle beaucoup des actes antisémites : Selon Brice Hortefeux, 704 faits ont été recensés sur les neuf premiers mois de 2009 . Combien d'actes antichrétiens sur la même période, en France ? Le racisme anti blanc, on le sait, est une réalité. Comment ne pas laisser le sujet à l'extrême droite ?
L'Etat, qui se mèle de tout, pense aussi pouvoir introduire dans le droit des notions de péchés originels donnant droit à une repentance éternelle. On ne peut pas nier que des marchands ont fait traverser l'Atlantique à des hommes et des femmes enchainés à des bateaux insalubres, dans d'effroyables conditions de promiscuité, pour les revendre en Amérique. On ne peut pas nier que les turcs ont quasiment réussi à éliminer entièrement le peuple kurde. On ne peut pas nier que la police française a précédé les demandes de l'occupant nazi en raflant lui-même hommes, femmes et enfants pour les envoyer vers une mort certaine. Par contre, le français de 2010 doit il être tenu pour responsable de tout cela ? Rien n'est moins sur.
Les politiques de réparation ne sont jamais suffisantes, de toutes façons.
Alors, dépénalisons les racismes, tous les racismes. Et contentons nous de mettre en oeuvre une France rationnelle donc apaisée. Ne donnons pas plus de poids qu'il n'en faut aux agressions racistes, appliquons simplement la loi sur les coups et blessures, l'injure publique ou le refus de vente. En ce qui concerne la discrimination à l'embauche, elle est la conséquence directe de la politique ultra socialiste de malthusianisme en matière économique. Créons en France un climat favorable au business et tout le monde, par la force des choses, retrouvera un emploi, femmes, jeunes, arabes ou handicapés compris. Ne laissons pas notre politique internationale être influencée par des considérations intérieures, et soyons cohérents. Dénonçons tous les pays détenteurs d'armes nucléaires non déclarées, y compris Israel ou la Corée du Nord, ou n'en condamnons aucun. Indignons nous contre les actes de guerre, y compris nos bavures en Afghanistan, ou n'en mentionnons aucun. Appelons l'ensemble de nos partenaires à appliquer les droits de l'homme, y compris les Chinois ou les Saoudiens, ou alors abstenons nous pour tous.
Nous ne devrions pas craindre d'etre pris en flagrant délit de contradiction sur le racisme. Soyons donc déjà clairs avec nous même. Faire du racisme un délit n'empêche pas les gens de penser et d'agir, y compris au plus au niveau de l'Etat. Alors arretons les crimes de pensée et faisons plutot de l'égalité devant la Loi notre priorité.
Les propos de Guerlain sont racistes mais il faut arreter le politiquement correct. Il devrait etre legal de degrader un cimetière musulman, de lire ou de publier Mein Kampf ou de taguer une synagogue puisqu 'il est legal d'etre negrophobe ou de pratiquer le racisme anti blancs sans problemes particuliers.
lundi 18 octobre 2010
Sauver Roland Garros à Paris et préserver les Serres d'Auteuil
Certes, Roland Garros souffre de l'étroitesse de son enceinte, coincée entre l'autoroute A13 et la commune de Boulogne.
Pourquoi ne pas envisager qu'ils soit possible de récuperer de l'espace au dessus de la A13, tout comme, dans un autre secteur, l'autoroute A1 a été couverte, au niveau de Saint Denis, pour 100 millions d'euros (environ 1 kilometre).
Quand le gouvernement intervient ...
dimanche 17 octobre 2010
Ca n'arrive pas qu'aux autres
Il semble que toute la pensée politique actuelle d'une partie de nos concitoyens consiste à penser que :
- l'Etat (et tout ce qu'il pourvoit) est un organisme indépendant des citoyens et des contribuables
- l'Argent peut être simplement imprimé pour être distribué
- Si les deux premiers ne marchent pas, il suffit de taxer les riches
- la France est un grand pays sur le plan économique, riche et développé. Il ne peut donc pas rejoindre la Grèce ou l'Argentine sur le plan des catastrophes économiques
- la France, l'Etat et la Nation, c'est la même chose
Juste quelques éléments pour infirmer tout ceci.
- l'Etat est un agent économique, qui prèlève d'un coté pour redistribuer de l'autre. Etant donné qu'il est en déficit, soit il ne prélève pas assez, soit il dépense trop. Pourquoi chez les libéraux on pense qu'il dépense trop ? Parce que les contribuables se plaignent d'être trop taxés et aussi, voire surtout parce que les français ne sont, dans l'ensemble, pas satisfaits du service public. En Ile de France notamment, entre l'insécurité perçue dans les banlieues ou dans Paris, les plaintes des usagers du RER C, l'explosion des services des urgences médicales, le découragement des entrepreneurs et professions libérales façe à la montagne administrative, la frustration des fonctionnaires voulant améliorer l'Etat, les accidents dûs au mauvais état de la chaussée, le sous équipement de certains tribunaux, la liste des griefs est longue.
Pour le moment, nous sommes encore dans la zone où la future necessité peut encore être une opportunité. Réformons l'Etat pendant qu'il en est encore temps. Baissons les prélévements obligatoires, réduisons le périmêtre de l'Etat et laissons le gérer les fonctions régaliennes. Deléguons le reste à d'autres acteurs.
Evitons d'avoir à etre gérés par le FMI.
samedi 16 octobre 2010
Sauver les serres d'Auteuil ?
Débat Porte d'Auteuil !
Sauver les serres ou bien préserver la perennité de Roland Garros à Paris ?
Si vous privilégiez la première solution, vous pouvez signer la pétition "Sauvons les serres d'Auteuil".
vendredi 15 octobre 2010
Mettre les vieux à la porte ?
Il y a en France 63 millions d'habitants, d'après l'INSEE. Toujours d'après l'INSEE, 53,7% des français ont entre 20 et 60 ans. Ils sont donc 33,8 millions de français entre 20 et 60 ans.
L'INSEE nous apprend encore qu'il y avait 25,9 millions d'emplois en France en 2009 (dont 7,5 dans les fonctions publiques).
Si on regarde par tranche d'age, 32% des 15-24 ans ont un emploi, 83% des 25-54 ans ont un emploi, et 38% des emplois ont un emploi.
Comparons avec nos voisins : nous avons un taux d'emploi de 65,2%, principalement à cause du faible taux d'emploi des jeunes et des plus de 54 ans. l'Allemagne est à 70%, le Royaume Uni à 71%, la Suède à 74% mais l'Italie à 58% et l'Espagne à 64%.
Est ce que les pays qui font plus travailler leus vieux ont un plus fort taux de chomage, des jeunes notamment ? Non.
Si on prend l'Allemagne (70% de taux d'emploi contre 65% en France), on était à 7,3% de taux de chomage en 2008, contre 7,8% en France. Pourtant, 53% des 55-64 ans étaient en emploi en 2008, et 47% des 15-24 ans, contre seulement 38% des seniors français et 34% des jeunes. En résumé, mettre les vieux à la porte des entreprises n'améliore pas la situation des jeunes.
La réforme des retraites n'a pas de raison d'accentuer le chomage des jeunes. Rallonger le temps de travail des vieux ne donnera ni plus ni moins d'emplois pour les jeunes. Les pré-retraites ont été massivement utilisées en France durant les années 90, dans les grandes entreprises industrielles notamment, sans que cela ne crée d'emplois.
Certes, un taux de chomage de 9,7% en France en 2010 (le même taux qu'en 1999) a de quoi inquiéter, mais si les jeunes sont au chomage en France plus que chez nos voisins, c'est pour des raisons qui ont déjà été identifiées. Elles sont au nombre de trois.
- le culte du diplôme, qui pousse les employeurs y compris et surtout la fonction publique à prendre des Bac +5, dévalorisés, pour faire des boulots non qualifiés.
- l'existence du SMIC et des autres rigidités, qui privilégient le coeur du marché de l'emploi (les hommes de 30 à 50 ans, Bac +2 à Bac +5, fonctionnaires du privé (employés du CAC 40) ou du public (sociétés nationalisées et administrations) de préférence blanc, syndiqué, non handicapé meme léger. Tous les autres, par contrecoup, subissent la flexibilité : aux femmes le temps partiel ou des salaires plus bas que ceux de leurs homologues masculins à boulot égal voire supérieur, aux handicapés le chomage même s'ils coutent moins chers, aux jeunes le chomage même s'ils sont expérimentés du fait de stages.
- les choix personnels, absolument pas en adéquation avec les offres d'emplois non pourvus ou même les besoins de l'économie si la France voulait rattraper l'Allemagne.
Les jeunes rêvent d'etre : acteur, journaliste, ambassadeur, chanteur, pilote de ligne, vétérinaire, infirmier ... et s'engagent dans des études pour cela: (cliquez sur le tableau pour agrandir)
source des chiffres : Atlas Transmanche de l'Université de Caen.
Si on prend les stricts besoins des employeurs, c'est moins de diplomés de sciences humaines et sociales ou de STAPS que de boulangers ou de plombiers dont ils ont besoin. Le problème est que les jeunes ressentent comme une insulte le fait de se voir conseiller de faire des études de plomberie ou de boulangerie, surtout s'ils sont de background CSP - . Il faut dire que la République leur a tellement vendu le droit à la "gratuité" des études ... Ces mêmes personnes se plaindront ensuite de la baguette à 1 euro ou de la directive Bolkestein !
Donc, si les jeunes manifestants ne devaient retenir qu'une seule chose, ca serait ceci : en soutenant les revendications hédonistes de vos ainés soixantuitards, vous vous tirez une balle dans le pied. Vous n'êtes pas en train de manifester pour la préservation de votre retraite, mais pour le droit aux papy boomers à vous passer une corde fiscale au cou, avec droit illimité de serrer pour faire tomber les retraites. Et ce faisant, vous contribuez à dualiser le marché de l'emploi. Les entreprises ne recrutent pas parce qu'il est difficile et couteux de licencier. Et les PME type Google ou Apple, qui devraient emplacer Molex ou DCNS n'émergent pas, car ce ne sont pas des politiciens qui peuvent décider de créer des entreprises de rupture pareilles. Interrogez vos députés, vos ministres. En général ce sont des personnes intelligentes et brillantes, qui ont en plus accès à des banquiers. Demandez leurs combien ont
- rempli un formulaire M0
- rempli une DADS
- reçu un K-Bis à leur nom
- convaincu un banquier d'ouvrir un compte en banque pour une société qui n'existe pas encore
- discuté d'un business plan avec des investisseurs, que ce soient leurs parents, leurs amis ou des capitaux risqueurs
- travaillé pour financer leurs études
Les réponses à ces questions vous feront prendre conscience que les hommes et femmes politiques français ne créent pas d'emplois, ne savent pas en créer et au mieux sont juste bons à ne pas contribuer à en détruire plus. Alors, qui faut-il mettre à la porte ?
jeudi 14 octobre 2010
Rétrospective Basquiat au MAM - 15 Oct / 30 Janv.
Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
Métro Alma-Marceau ou Iéna RER C Pont de l'Alma
N'allez plus chez eux par hasard ...
Les raffineurs ne devraient pas oublier certaines choses :
- la valeur ajoutée du pétrole, ca n'est pas eux qui la produisent, ce sont personnes (et les pays) qui forent, explorent et produisent. Sans le Gabon ou la Birmanie, il n'y aurait pas de Total et de ses avantages typiques des sociétés du CAC 40, dont bénéficient les raffineurs.
- pas de business sans client. Et dans le pétrole, le client c'est notamment l'automobiliste. Or, la consommation d'essence stagne en France. Les véhicules automobiles s'alourdissent, certes, mais les moteurs sont plus efficaces. La logique est que nous utilisions mieux de pétrole, et non pas plus de pétrole.
- les russes se réjouissent de voir les raffineurs faire grêve, ils préssentent de futures bonnes affaires en terme de livraisons de gaz cet hiver. On ne peut pas appeler à faire grêve au niveau des raffineries et en même temps demander des baisses de prix et autres tarifs sociaux sur l'energie.
Total est en monopole en France. Alors, le pouvoir du consommateur est nul. On ne peut boycotter ni Total ni la CGT ni Bercy et sa T.I.P.P. On ira donc toujours chez eux, et ca ne sera pas un hasard.
mercredi 13 octobre 2010
A lire
Cela faisait longtemps que les ONG dénoncaient le traitement reservé aux étrangers dans les Aéroports parisiens d'Orly et de Roissy. On disposait notamment du témoignage d'Anne de Loisy, qui avait été médiatrice pour la Croix Rouge dans la tristement célèbre ZAPI 3 de Roissy.
Mais la, ce qu'on apprend en plus, c'est que (comme dans d'autres milieux), la violence symbolique ou réelle exercée contre les personnes controlées est aussi dirigée contre les employés de la PAF qui ne correspondent pas au "profil".
mardi 12 octobre 2010
Jeu de rôle
Soit ils n'ont pas compris comment marchent les retraites, ce qui est fort possible vu le niveau de désinformation propagé par le PS et ses alliés de gauche ultra-socialiste, soit ils sont à un niveau de cynisme tel qu'ils savent que, le gouvernement est bien le lieu de convergences de leurs revendications partisanes et le levier de leurs préférences court termistes.
Les retraités, ils ne cotisent pas pour leur retraite. Ils sont inserés dans un systeme de transfert immédiat de fonds prélevés sur les actifs de maintenant er reversés immédiatement aux retraités actuels. Ce système fonctionne bien quand beaucoup d'actifs paient chacun un peu pour peu de retraités. C'est moins optimal quand il y a plus de retraités pour moins d'actifs. Dans le cadre actuel du papy boom, dont les connaissances étaient connues depuis la publication du livre blanc sur les retraites de Michel Rocard (1991), c'est augmenter la quantité globale de travail fourni qui compte, donc créer un environnement favorable à l'activité.
L'urgence, ca n'est pas de réfléchir à 65 ou 67 ans. C'est de faire en sorte que les gens vivent mieux plus longtemps, et conservent une activité.
Simplement, chacun sera dans son role, aujourd'hui. Le gouvernement va faire mine d'etre ferme, pour défendre une réforme qui ne résoud rien sur le fond. Et les syndicats vont crier victoire face à la forte mobilisation en vue, puis demander que le processus légistlatif tienne compte de la rue. De toutes façons c'est le cotisant et le contribuable qui financent ce spectacle.
lundi 11 octobre 2010
Retraites : 3 questions à Louis-Marie Bachelot
Interview publiée par retraitegenerationsacrifiee.fr/
3 questions à Louis-Marie Bachelot, Président d’Alternative Libérale
Louis-Marie Bachelot
Que pensez-vous de la réforme des retraites actuellement en cours d’examen au Parlement ?
La montagne a accouché d’une souris !
Après neuf mois de concertation, la grande réforme annoncée du quinquennat aboutit au maintien du statu quo, hormis quelques ajustements techniques marginaux : Pas de pérennisation des retraites car pas de remise en cause du système par répartition, pas de suppression des régimes spéciaux, faux alignement public / privé, pas de liberté de choix de son départ à la retraite.
Ce projet de réforme perpétue donc la fiction de la démocratie d’Etat-Providence dans laquelle on achète la paix sociale à court terme au détriment des générations futures. C’est l’égoïsme intergénérationnel et le triomphe du corporatisme !
Mais alors, comment expliquez-vous le mouvement de protestation qui tend à se durcir avec des grèves reconductibles à partir de cette semaine ?
La réforme n’est pas à la hauteur des enjeux et les Français le pressentent parfaitement. Ils vivent cette réforme comme des frustrations supplémentaires qui ne règlent pas le problème sur le fond.
Mais surtout le Gouvernement a été mauvais sur la forme, mauvais en terme de pédagogie. Et aujourd’hui nous nous retrouvons avec des grèves à répétition pour lesquelles il y a clairement une erreur de casting. Ce sont les retraités et les salariés des secteurs protégés, pas ou peu touchés par les mesurettes annoncées, qui forment l’immense majorité des grévistes.
Où sont les salariés du secteur privé, les travailleurs indépendants – artisans, commerçants, professions libérales -, les jeunes générations, celles et ceux qui subissent, et subiront encore plus à l’avenir, l’absence de courage politique des gouvernements successifs, et à nouveau de celui-ci, depuis que l’effondrement inéluctable du système par répartition est connu de tous, c’est-à-dire depuis le livre blanc sur les retraites du gouvernement Rocard en 1991 ?
Fort de ce constat et de cette analyse, que proposez-vous ?
A Alternative Libérale, nous pensons que seul un changement radical mettant en œuvre les principes de liberté, de responsabilité et d’égalité, ceux qui prévalent dans une authentique démocratie libérale, est à même de répondre dans la durée au défi des retraites. Ce changement devra également être lisible et équitable, pour être compris et accepté de tous. C’est pourquoi nous proposons une véritable réforme s’articulant autour de trois mesures pivots, cumulatives dans le temps. La première de ces mesures est l’adoption de règles communes pour l’ensemble des actifs, du privé comme du public, qu’ils soient élus ou simples citoyens. Cela signifie la suppression immédiate et sans compensations de tous les régimes spéciaux, et l’alignement du calcul des retraites du public sur le privé. Cet alignement doit se faire tant en termes d’annuité de cotisation, de pourcentage de réversion que de taux de cotisation, et ce pas seulement sur la partie dite salariale qui n’est que la partie émergée de l’iceberg. Il faut en effet savoir que là où les entreprises paient 15% du salaire brut de leurs employés, l’Etat abonde à hauteur de 60% pour les agents de la fonction publique. Cela engloutit chaque année l’équivalent de 40 % de l’impôt sur le revenu.
La seconde mesure est le passage progressif à un système de retraite fondé sur l’épargne personnelle, au-delà d’un minimum vital constitué par l’allocation universelle de liberté – celle-ci se substituant à l’ensemble du maquis des allocations et autres revenus de solidarité actuel. Pour étayer cette mesure phare, Alternative Libérale a publié le mois dernier un véritable plaidoyer intitulé « Retraites : la solution de l’épargne personnelle ». Ce document démonte une à une les idées reçues qui persistent sur les systèmes de retraite par répartition et par capitalisation. Il fait ainsi la preuve qu’en ce domaine, aussi, une alternative existe.
Enfin, si au cours de la période de transition d’un système à l’autre, un rallongement significatif de la durée de cotisation est inévitable afin de ne pas faire porter l’effort sur une seule génération ; à terme, et c’est notre troisième mesure, l’épargne personnelle donnera à chacun une vraie liberté de choix de son âge de départ à la retraite
dimanche 10 octobre 2010
La France, tu l'aimes ou tu la quittes ?
Or, bipolarisation de la vie politique aidant, vous aurez rapidement à positionner votre discours dans le cadre du soutien ou de l'opposition au pouvoir en place, qu'il soit UMP comme actuellement ou Socialiste comme entre 1997 et 2002.
Si vous êtes libéral, toujours, vous avez tendance à ne pas vous reconnaitre dans le pouvoir actuel, (d'ailleurs vous n'êtes pas allé voté aux dernieres élections régionales, faute de discours attrayant chez l'une ou l'autre des listes).
Alors, vos amis de gauche et de droite vous diront "tu critiques toujours tout, si tu n'es pas content, pourquoi tu ne pars pas aux Etats Unis ?"
NB : ce discours, vous l'entendrez chez les militants UMP qui ne supportent pas que l'on puisse se demander si Eric Besson est passé en commission municipale pour son mariage avec une étrangère moitié plus jeune, ou s'il a payé ses billets d'avions lui meme ou non, comme l'affirme Bakchich. Ils supportent encore moins que l'on puisse se demander si le Président de la République réforme la France ou pas, alors que les lois et les impots explosent.
Mais vous l'entendrez aussi au PS qui, clichés aidant, voit en vous un ultra-libéral américain voulant "casser la société"et faire regner le "chacun pour soi".
Alors, vu le consensus entre UMP et PS pour ne pas critiquer les fondements de la République (pas de critique du systeme social et du service public géré par la fonction publique ni de remarques sur les petits arrangements des ministres avec la Loi, que ce soit sur le racisme, les exces de vitesse, les HLM)
, vous pensez que la France, il faut l'aimer comme elle est, ou bien la quitter ?
ou alors vous vous dites que c'est quand meme fou qu'il soit interdit de critiquer ce pourquoi on paye, en tant que contribuable ?
10/10/10 10:10'10 - ב" חשון ה-תשע"א
A priori, pas de risque de nouveau virus informatique spécial 10/10/10 pour aujourd'hui d'après 20 Minutes.
La fin du monde est donc toujours prévue à partir du 12/12/12, enfin pour tous ceux qui dépendent du calendrier grégorien.
Parce que le célèbre blockbuster 2012 ne nous a pas dit comment cela se passera notamment pour ceux qui pensent que nous sommes actuellement le 2 Heshvan 5771 (ב" חשון ה-תשע"א)
Fermons la parenthèse.
Non, ce 10/10/10, vous verrez surtout pas mal d'appels à baisser vos émissions carbone, relayés par les Ecolos, sous forme de piqure de rappel du projet 10:10 de Yann Arthus Bertrand.
Jamais en retard d'une signature pourvu qu'elle génère de la couverture médias, l'UMPS avait signé des deux mains le pacte de Nicolas Hulot puis le 10:10 de Yann Arthus-Bertrand. Ceci est en totale contradiction avec leur projet économique. Pourquoi ? Parce que ces deux partis n'ont pas pour soucis de poser les bases d'une croissance durable, sustainable. La dette publique est la parfaite illustration de cette option court termiste.
Comment peut-on privilégier à ce point le court terme, puisque la dette sert à payer la protection sociale et le fonctionnement quotidien de l'Etat ? Réponse parce que, comme disait Keynes, à long terme nous serons tous morts, et que les partis politiques répondent à la demande de leurs électeurs. Or les electeurs votent pour toujours plus de dépense publique et de conservatisme dans les choix économique.
Veut-on d'une croissance verte ? Il faudrait pour cela avoir une consommation de ressources en ligne avec ce que la Terre produit, et ce de manière plus ou moins égalitaire au niveau de chaque habitant de la Planète. Or, qu'on le veuille on non, la France a une empreinte écologique de 3 planètes, les Etats Unis de 6 et au niveau global, il nous faudrait 1,4 Terres pour continuer au rythme où on va. L'empreinte écologique, c'est quoi ? En gros ca consiste à traduire en équivalent de consommation d'espaces, exprimé en hectares, le mode de consommation. Dans une unité de PIB, il y a de la consommation de matières premières, et des rejets (de CO2, de déchets). Nous le savons bien, à très court terme, heureusement que les Chinois n'ont pas 500 voitures pour 1000 habitants comme ici. IL n'y aurait pas assez de pétrole pour faire rouler toutes ces voitures, à technologie constante. Est ce que l'UMPS est prête à expliquer les trois options disponibles ?
L'Europe avec 500 millions d'habitants (500/6000 = 8% de la population mondiale) représente environ 30% du PIB mondial, donc :
- soit on comprend que c'est illogique et alors on fait tout ce qu'il faut pour continuer à préserver notre avantage compétitif à technoloie constante (exemple : installer des bases militaires dans les Emirats du Golfe pour continuer à bénéficier encore quelques années de pétrole bon marché et jouer sur le numérateur ou des camps de rétention d'étrangers clandestins à Ceuta, en Lybie, à Lampedusa ou à Roissy pour jouer sur le dénominateur) .
- soit on pense que les Européens sont mieux formés que les chinois et donc plus compétitifs et sont donc plus à meme de produire des Porsche que des Geely. Dans ce scénario, les Européens peuvent relever le challenge de l'economie de marché et même combiner croissance et écologie, en développant l'efficacité des technologies vertes (efficacité accrue des moteurs, dépollution).
- soit on met en place des barrières environnentales et sociales et on accepte que l'Europe se paupérise de manière relative (car le PIB des autres progresse du coup plus vite, et notre pouvoir d'achat baisse) ou absolue et on organise la decroissance de manière volontaire ou non.
L'UMPS est elle en mesure d'expliquer cela ? Non, car dans les trois options, la croissance des inégalités n'est pas une option, mais un impodérable, à part dans l'option 3, radicale.samedi 9 octobre 2010
Martine Aubry malade
Parce que, le PS, des idées, il en a ! Il en a sorti toute une série cette après midi au CNIT à la Défense, sur la politique étrangère.
Rassurez vous, rien de révolutionnaire. On fustige le pouvoir actuel (en évitant de dire qu'on est d'accord avec lui sur l'expulsion des Roms et des immigrés sans papier), on prie pour la résurrection de la relation franco-allemande (le PS va t-il supprimer le SMIC pour s'aligner avec nos voisins ? Reprendre à son compte le programme du FDP ?), on dénonce l'alignement atlantiste (sans rappeler que la France est en Afghanistan depuis Jospin) et on ne parle pas de Kouchner, qui pourtant en connait un rayon, théoriquement, en affaires étrangères. Le gouvernement actuel peut dormir sur ses deux oreilles, son alter ego étatiste PS soutient son programme.
vendredi 8 octobre 2010
Nobel de la Paix, en toute indépendance
Voici le Prix Nobel de la Paix 2010. Il s'appelle Liu Xiaobo.
Qu'est ce que le successeur de Henry Dunant, fondateur de la Croix Rouge, et de Barack Obama, a fait pour être en prison ? Il est emprisonné en Chine pour «subversion du pouvoir de l'Etat» il a signé une pétition, la Charte 08, qui réclame l'application des Droits de l'Homme en Chine.
Le prix Nobel de la Paix est accordé aux personnes méritantes dans le domaine de la promotion des Droits de l'Homme, la médiation dans les Conflits Internationaux ou le controle de l'armement. Bravo donc à Liu Xiaobo.
Question, la République Populaire de Chine (1,3 milliARDS d'habitants, 4330 milliards de dollars de PIB) qui menace la Norvège, (4,7 milliONS d'habitants, 451 milliards de dollars de PIB) [notez bien, 276 fois plus d'habitants génèrent seulement 9.6 fois plus de "richesse", c'est ça aussi, le monde dans lequel nous vivons], a t-elle compris que Le Comité Nobel et la Norvège, ca n'est pas la même chose ?
C'est une bonne leçon pour l'Occident, qui doit impérativement lutter sans relache contre l'ultra-étatisme et les tentations interventionnistes. La liberté de la société civile ici sera le meilleur gage de la propagation des Droits de l'Homme la bas. Il doit être possible d'agir de manière totalement indépendante vis à vis des intérets affichés de son pays, surtout quand on pense que quelque chose ne va pas dans son pays.
jeudi 7 octobre 2010
Vrais problèmes
le 5 Octobre dernier, les gérants obligataires ont prévenu que le rating de la France était en risque. Parmi ces gérants, un collègue d'une des personnes que le ministre de l'emploi avait rencontré à Londres en Juillet (post : les hedge funds réhabilités ? du 22 Juillet 2010). Gageons que l'information circule dans les deux sens, de et vers le gouvernement.
Hier, l'Irlande s'est faite dégradée par Fitch. Cette nouvelle suit celle concernant l'Espagne la semaine dernière.
Alors, certes, il ne faut pas exagérer la portée de ces downgrades. Non seulement la crédibilité des agences de notation n'a pas été totalement restaurée suite à la crise de 2008 (euphémisme ...) mais en plus un downgrade ne signifie pas une sanction immédiate et linéaire en terme de cout du crédit pour un pays. Par contre, cela souligne quand même qu'il y a un problême, dont il conviendrait de se préoccuper. Le problème ? Les deficits !
Servent-ils au moins à soutenir l'activité, puisque le gouvernement nous affirme qu'ils sont aggravés par la crise ?
On peut en douter. Il ne s'agit pas de propos de libéral dogmatique, mais les conclusions des acteurs de l'économie eux-mêmes.
Exemple concret : la directrice du pole Paris Ouest de Citroen n'hésite pas à parler d'effet d'aubaine perturbateur, lorsqu'elle dit "les clients, attirés par la prime à la casse, sont venus acheter un véhicule neuf alors qu'ils n'en avaient pas forcément l'intention."
En cessant de mettre de l'argent dans les domaines où il n'a rien à faire, l'Etat ne se contentera pas de redonner un peu de liberté aux français, il pourra aussi mieux assurer les fonctions régaliennes dont il a la charge, dont la justice.
mercredi 6 octobre 2010
4,5 milliards
C'est le montant de ce que pourrait devoir le trader qui a planté tout seul la banque de la Défense, à son ex-employeur (dixit le Tribunal de Paris).
C'est aussi le montant de l'apport annuel dont aurait dû bénéficier le Fonds de Réserve des Retraites (FRR),. Cette somme n'a jamais été perçue, sauf en 2002.
Qui abonde à ce fond, théoriquement ? Tout le monde ! Les recettes du FRR se composent du produit du prélèvement de 2 % sur les revenus du capital, des redevances dues pour les fréquences utilisées par les téléphones mobiles de la troisième génération ou de la contribution de 8,2 % sur la part de l’abondement de l’employeur supérieure à 2 300 euros au PERCO.
Ca, c'est ceux qui payent.
Ne payent pas,jusqu'à présent : la Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse (CNAV) et le Fonds de Solidarité Vieillesse (FSV). Technique, tout ça ? Oui, bien plus que les techniques de trading des desks Delta One des banques de la Défense !
Alors, vers qui se retourner ? Qui va rendre justice ? Est ce que le FRR va porter plainte contre la Sécurité Sociale ?
On lui souhaite bon courage !
Pourquoi ? Parce que comme il y a 221 ans, les citoyens ou les personnes morales ne sont pas égales devant la justice. Tout comme on peut être condammné à 18 mois de prison avec sursis assortie de 10 ans d’inéligibilité à Nanterre puis finalement à une seule année d'inégibilité à Versailles, on peut s'appeler Sécurité Sociale et échapper à tout jugement.
Comment ? En ayant par exemple sa propre justice. Les Tribunaux des Affaires de Sécurité Sociale (TASS) font partie de ces cours d'exception dont bénéficient un certains nombre de justiciables, possibilité dont ne bénéficieront ni les automobilistes (verbalisables sur le champs) ni les internautes (maintenant surveillés par une autorité administrative investie de pouvoir pénal, première mondiale). Bien que les TASS
aient des juges Les juges non professionnels (appelés assesseurs) désignés par les organisations syndicales, visiblement, les justiciables, pour des raisons parfois opposées, n'ont pas l'air enchantés.
mardi 5 octobre 2010
Timeo Danaos et dona ferentes
Deux interprétations possibles, sachant que depuis les Années 80, on sait que dans le business, ""si tu veux un ami, il vaut mieux acheter un chien"".
La première, optimiste : les chinois, désireux d'apporter leur pierre à l'édifice de la stabilité mondiale, viennent en aide à un état en difficulté, histoire d'aider au maintien de l'Euro et donc à la préservation d'un débouché en terme de commerce international.
La deuxième, pessimiste : les chinois, pas bêtes du tout, toujours officiellement pays dirigé par un parti unique communiste, avancent leurs pions et prennent pied sur le continent Européen à la suite des russes qui eux aussi, on fait une percée intelligente en Islande en Octobre 2008 dernier.
Indice de ce qui se pourrait se passer ? Il n'y a qu'à voir l'orientation de la diplomatie Islandaise ces jours ci, voire les choix économiques islandais qui s'en suivent. Des russes formés sur une ancienne base OTAN, quel beau retournement de situation. Comme si les Russes n'avaient pas des formateurs et des bases proches de l'Artique pour former des pilotes russes à voler dans des conditions météo difficiles.
Qu'est ce que l'Europe devrait faire ? Déjà, être ferme sur ses principes. Pour appartenir à l'Union Européenne et à la zone Euro, il faut respecter les traités de l'Union Européenne et le droit communautaire. Ou en est-on en terme de mise en examen des dirigeants grecs pour fraude et présentation de comptes truqués ? Un patron d'entreprise aurait été emprisonné depuis longtemps. L'UE doit aussi se poser la question des investissements non capitalistes, et par la même s'en tenir à la poursuite d'une politique d'économie de marché et de concurrence libre et non faussée, tout en refusant le protectionnisme. Faut-il refuser les investissements chinois ? Non. Faut-il refuser les investissements de la République Populaire de Chine ? Oui. L'Union Européenne, par le biais de la Commission de Bruxelles, doit-elle se substituer à la Grèce, à la République Française ou au Royaume d'Espagne en cas de risque lié au non respect des regles communautaires (déficits excessifs, non respect des droits de l'homme) ? Idéalement, oui. Enfin, faut-il permettre aux Etats non capables de suivre ou non désireux de poursuivre l'aventure communautaire de pouvoir quitter l'Union Européenne ? Oui.
Le Président Van Rompuy était à Sciences Po il y a quelques jours. Mais ca n'est pas dans un amphi de Grande Ecole française que le Président de l'UE, ou sa ministre des affaires étrangères Lady Catherine Ashton doivent se rendre. C'est sur TF1, sur SkyNews, à Rungis, sur le trading floor de Wall Street ou aux cotés des forces armées de l'OTAN en Afghanistan ! La où on verra l'Europe.
lundi 4 octobre 2010
Baisser les impots, pourquoi ?
Les militants UMP sont très bons. Le premier ministre Francçois Fillon avouait hier soir sur M6 que "Oui, les impots augmentent en France", contrairement à la promesse présidentielle de 2007. Les militants, notamment les Jeunes Pop qui manifestement n'ont pas encore pris conscience du poids des charges sociales notamment, étaient déjà en train de changer leur fusil d'épaule, en devançant les "éléments de langage". Les justifications ?
- la France a juste connu la pire crise depuis 1929
- 10 milliards de hausse d'impots, ce n'est rien, finalement, pour la France
- il fallait éliminer des niches fiscales injustes et économiquement inefficaces
Alors, pourquoi chez les libéraux, on continue à se battre pour la baisse des impots ? A cause d'un disque rayé resté bloqué sur le Tube des années 80, "Reagan & Thatcher baissent les impots ?".
Non. Les libéraux ne veulent pas détruire la société, ils proposent un autre projet de société, fondé sur la responsabilité individuelle.
Passons sur les erreurs. Quand le gouvernement nous dit "l'Espagne n'a pas d'ISF", il a raison. Par contre, quand il dit "la pratique fiscale allemande induit de facto un bouclier fiscal", il est dans l'erreur. Mediapart, politique.net, Rue89, Impots Utiles, ont beau rappeler que le concept de bouclier fiscal
n'existe pas chez nos voisins, notre gouvernement en fait encore usage.
Au sujet de la crise, sommes nous les seuls à l'avoir subit ?
Les 10 milliards, si ca n'est rien, pourquoi ne les donnent (les laissent, en réalité) -ils pas aux français ?
L'élimination des niches injustes, oui, mais quid de la remise à plat de toute la fiscalité (flat tax, prélévement à la source, forte baisse des prélévements obligatoires etc) ?
En réalité, le pouvoir actuel, rivé sur la conservation d'un rating Moody's Fitch S&P qui ne nous empeche pas de payer notre argent plus cher que celui preté à l'Allemagne, semble incapable de réduire drastiquement le role de l'Etat. Les prélevements atteignent des sommets. Les contribuables et citoyens s'y retrouvent-ils, au moins ?
Non. La liste des défaillances d'Etat est longue. Ici, des gens (9 millions de français !) qui ne peuvent plus se soigner, faute d'argent, alors que nous aurions le meilleur et le plus généreux système social et médical du monde. La, des usagers de la SNCF en rade. L'Etat a pourtant fort à faire avec ses missions régaliennes telles que la sécurité, la justice, la police, la diplomatie. On le voit en Afghanistan et au Pakistan ou à Bruxelles.
Un programme très clair consisterait pour l'Etat à :
- vendre ses participations (Aéroport de Paris, EDF, France Telecom, France Television, GDF Suez, Renault, etc)
- liquider ses actifs non rentables (réseau secondaire SNCF)
- augmenter la productivité des services qu'il tient toujours à assurer, comme l'enseignement, en boostant le nombre d'éleves par classe par exemple.
- arreter toute forme de subvention aux entreprises. Une entreprise est faite pour faire du profit ou disparaitre, à la différence des associations loi 1901.
- donner leur indépendance aux territoires non métropolitains dont le couple rendement fiscal / bénéfices non monétaires est notoirement bas
Les français savent que moins d'Etat, c'est la possibilité pour Mieux d'Etat. Alors pourquoi ne pas se saisir de cette chance ?
dimanche 3 octobre 2010
Le gouffre du Tram T3
La Mairie de Paris admet que le Tramway ligne 3 est hors de prix – elle finance 66,5% des infrastructures, le reste est à la charge de la Région. Phrase extraite du Journal du Dimanche qui aurait mieux fait d'écrire "Le contribuable parisien finance 66,5% des infrastructures, le reste est à la charge du contribuable francilien.
Figure de style ? Pas seulement. Les dérapages s'accumulent, entre le Velib et le Tram. Or, Paris, la Mairie doit en être consciente, a pour atout son taux de taxation un peu plus faible que dans les communes alentour, héritières de traditions communistes. Si les impots remontent comme la Mairie est en train de le faire, quel avantage comparatif restera à Paris face à des zones en pleine revitalisation urbaine (Plaine Saint Denis), mieux adaptées au business (la Défense, Genève) ou plus family friendly (Yvelines, Nantes et tout le grand ouest) ?
Réponse, zero, et la, il faudra que la Mairie étudie serieusement ce qui s'est passé dans les centres urbains état-uniens entre les années 60 et les années 80, ou à Bruxelles aujourd'hui. La capitale du Royaume de Belgique est riche sur le papier, du fait de la localisation de nombreux sièges sociaux, mais ses actifs paient des taxes dans la périphérie, et ses entreprises leurs impots au Luxembourg. Faire fuir les actifs personnes physiques ou personnes morales peut enclencher une spirale négative dont il sera difficile de sortir !
Donc faisons pression pour que la Mairie de Paris revoit sérieusement ses plans, réactive le bus PC et le chemin de fer de la Petite Ceinture, et bien sur baisse les impots.
Avec l'economie, les parisiens pourront peut etre concilier écologie et déplacement personnel, avec la Tesla (dont une concession vient d'ouvrir à l'angle de l'avenue Kléber et de la rue Hamelin dans le 16eme).
samedi 2 octobre 2010
Milliards jetés par la fenêtre (de la mondialisation)
Apparemment, les journalistes n'ont pas vu le même Président de la République hier au Mondial de l'Auto.
Sud Ouest y a vu un Président "passant un savon aux constructeurs français", Libération, fidèle à son opposition systématique mais non constructive, un Président "Mondial de l’auto-promotion" (de manière très paradoxale : le quotidien socialiste reproche l'interventionnisme économique du pouvoir actuel), et le Figaro, un gouvernement "satisfait de la prime à la casse".
Point commun ? Aucun pour se poser les questions de base suivante : est-il normal d'aider à la consommation et à la production d'automobile par des aides aux constructeurs et aux consomateurs ? (Pourquoi aider l'automobile et pas la fabrication de yaourt, d'ordinateurs ou de produits dérivés climatiques ?).
Est ce que l'expression constructeur automobile français a vraiment un sens ? Parce que le siège social est en France ? Ou parce que l'usine est en France ? La Smart, fabriquée en Lorraine par un constructeur allemand, d'après le design original d'un Suisse, est-elle française ? allemande ? suisse ? Renault gagne plus d'argent en dividendes tirés de Nissan, Volvo, Samsung qu'en vendant des Renault. Est-il un constructeur automobile français ou un hedge fund automobile basé à Boulogne, tout comme Porsche a gagné l'an dernier plus d'argent en call & put Volkswagen qu'en vendant des Porsche ?
Il serait bon d'avoir une réponse à ces deux questions, histoire de comprendre :
- pourquoi le gouvernement actuel aide l'industrie automobile mais fustige les expatriés fiscaux résidents Suisses (dont une partie de la famille Peugeot fait partie)
- pourquoi les automobiles MDI ne sont pas aidées, dans la même logique ?
- pourquoi le sort des petits constructeurs français comme Venturi ou Bugatti n'est jamais évoqué ?
Le plus simple : arrêter d'aider les constructeurs automobiles. La France reste un endroit compétitif pour construire certains types de véhicules, et une usine ne se déplace par du jour au lendemain. Ne plus aider les constructeurs ne veut donc pas dire explosion immédiate du chomage.
Par contre, avec plus de 500 voitures pour 1000 habitants, la France peut-elle être raisonnablement tenue pour un marché d'avenir pour l'automobile ?
Deuxième remarque : avant de rouler, les voitures prennent le train. La SNCF et sa branche fret sont-elles un atout ou un boulet pour les usines auto en France ? Que le gouvernement cherche la réponse à cette question pour voir où il serait judicieux de mettre de l'argent : en prime auto pour des clients qui auraient de toutes façons changé leur voiture, ou en indemnisations de licenciements pour restructurations de cheminots ?
Préparons l'avenir au lieu de pleurer le passé. Cessons de considérer les constructeurs automobiles PSA Peugeot Citroen et Renault comme des biens nationaux.
Bon Salon de l'Auto si vous allez le visiter. Et n'oubliez pas que la Porte de Versailles est impraticable en voiture durant deux semaines, le temps du salon. Prenez la ligne 8 ou la 12 du métro, ou profitez du Tram en pensant aux contribuables parisiens qui le font rouler !
Prédédents posts sur le meme sujet :
Peugeot Moissy-Cramayel : une bonne leçon pour les amateurs de politique industrielle
Renault ferme ...