vendredi 25 mai 2012

Plans sociaux, ce que peut faire la gauche



réponse : 
 - pas grand chose contre le baril à 90 dollars, la concurrence du TGV et la baisse des budgets des entreprises pour les classes affaires, facteurs exogènes qui affectent Air France 
- pas grand chose contre le fait qu'en France, il y a 600 autos pour 1000 habitants, facteur exogène qui affecte Renault et PSA .

A quoi Libé et Flamby peuvent bien penser ? Ils s'imaginent que les managements des entreprises qui préparent des plans de licenciement ne préféreraient pas voir leurs affaires prospérer, au lieu de devoir réduire la voilure ? 

C'est le problème des socialistes, de gauche comme de droite, ils n'ont jamais entendu parler d'une loi fondamentale en économie, la loi de l'offre et de la demande. Si les entreprises existent, c'est parce qu'un entrepreneur pense que la combinaison de capital et de travail qu'il met en oeuvre est susceptible de répondre de manière adéquate à un besoin qui émane de consommateurs. 

Ce sont les consommateurs qui peuvent quelque chose, pas Flamby. Et le miracle, car il y en a quand même un, c'est que le consommateur peut se réveiller n'importe ou, n'importe quand, mais surtout la où on ne l'attend pas. La renaissance de l'industrie auto aux US, ce sont les gros 4x4 et non pas les petites autos à l'Européenne. Un ordinateur vendu 30% plus cher que la concurrence, c'est feu Steve Jobs, et non pas le plan calcul. Le média numéro un dans le monde, à l'origine de révolutions, c'est un jeune gars de 28 ans, et non pas les fonctionnaires du Service d'Information Gouvernementale. Hello Kitty, Tupperware, les scooters à 3 roues, Google, un sac entièrement fait à la main et nommé d'après le nom d'une actrice, un sandwich de la ville de Hambourg, est ce que tous ces succès sont nés en commission interministérielle, qu'elle fut de gauche ou de droite ? 

Les politiciens ne peuvent pas driver l'économie. Tout ce qu'ils peuvent faire, et s'ils le faisaient correctement ça serait déjà beaucoup, c'est créer un cadre favorable à l'entrepreneuriat : stabilité juridique et économique. Avec la TVA qui va à nouveau bouger, pour ne prendre que cet exemple, on sent que ça n'est pas gagné. 

Enfin, il ne suffit pas de mettre un casque de chantier sur la tete pour être un pro de l'industrie, quand on a été fonctionnaire toute sa vie, au passage. Quand à Libé, qu'ils arrètent de fantasmer sur les soit-disant succès publics (Nicolas Demorand cite les fusées Ariane, les avions d’Airbus, les TGV). Ariane doit tant aux américains, donc à Wehrner von Braun, qu'on se demande pourquoi les français s'approprient tant Ariane. Les avions Airbus sont, par définition, une coopération avec DASA et Hawker Siddeley. Les Français n'étaient donc pas tout seuls. Quand au TGV, c'est certes un vrai succès national, reconnaissons le, mais à quel cout ? La SNCF a 18 milliards d'euros de dette, à travers RFF, et les trains de banlieue sont une catastrophe, faute d'argent justement.


Donc, Plans sociaux, ce que peut faire la gauche : réponse : rien, pas plus que la droite d'ailleurs. Laissons faire les entrepreneurs. 

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