Les problèmes économiques à résoudre sont cruciaux, et nos deux favoris à la présidentielle évitent soigneusement de dire quelles dépenses publiques ils vont supprimer le 7 mai 2012.
Quel est le candidat qui affirme clairement : "quand la France dépense 1 euro, elle emprunte 30 centimes" et "il faudra baisser les dépenses publiques d'autant, pour ne pas se retrouver dans la situation de l'Argentine en 2001 ou de la Grèce en 2012" ?
Pourtant, il est possible de réformer la France, l'IREF a listé les mesures à prendre, l'Italie et le Royaume-Uni montrent que la France est de plus en plus isolée dans son socialisme suicidaire.
Que François Hollande promette plus d'Etat et plus d’impôts, c'est normal, mais l'actuel président de la République ?
Sarkozy, Bayrou, Hollande, Cheminade, Joly, la fille à papa de Saint Cloud, Arthaud, Poutou, Melenchon et Dupont-Aignan ne doivent pas hésiter à rappeler que l'Etat ne devrait s'occuper de fonctions régaliennes (police, justice, armée, diplomatie), de préférence au niveau fédéral Européen, le reste pouvant être privatisé, opéré par des ONG et autres organismes à but non lucratif ou geré, en vertu du principe de subsidiarité, par les régions/lander.
Pour financer ces services publics, des impots justes et faibles (flat tax sur l'ensemble des revenus) renoueraient le lien de confiance entre les citoyens et leur Etat.
Sinon, nous pouvons attendre. Parce que ce qui est sûr, c'est qu'il va bien falloir baisser les dépenses publiques. A nous, citoyens et contribuables, de choisir nous même, ou de laisser Standard & Poors/le FMi/la Troïka de l'UE faire le boulot que les 577 députés ne font pas.
Et puisque nous sommes quand même encore en démocratie, et que donc l'information est encore libre, déjà remercions The Economist de mettre un miroir non déformant sous le nez de notre classe politique, et consultons aussi trois excellents journaux francophones, Contrepoints, le Temps (et plus spécialement les articles d'Emmanuel Garessus) et la Libre Belgique, en attendant que TeleramaFranceTVRadioFranceTF1CharlieObs fasse leur boulot.
Sur le papier, pour un électeur de droite, les choses sont en théorie simple : il y a un et un seul candidat pour qui voter, et d'autres pour qui ne pas voter. Il faut dire que les choses ont été bien faites : Christine Boutin, Frédéric Nihous, Hervé Morin et Dominique de Villepin ont laissé tomber, ou n'ont pas pu se présenter, faute de 500 signatures. Les 4 se sont peu ou prou ralliés, peut importe si l'UMP se montre anti-européenne (lire Pour Shenghen, pour l’Euro, donc contre Sarkollande ?) , qu'elle n'ait pas prévu de repousser les dates de la chasse à la poule d'eau ou qu'elle soit bien peu catholique canal historique. A ce jour, le programme économique de l'UMP est toujours inconnu, et ce que nous avons vu depuis 5 ans ne rassure guère : 51 taxes crées ou relevées depuis 2007.
A coté, nous avons Nicolas Dupont-Aignan, qui répète, et il a raison d’être cohérent, qu'il préférerait mourir plutôt que de voter Sarkozy. D'ailleurs, n'a t-il pas également dit qu'il choisirait la fille à papa de Saint Cloud comme premier ministre s'il était élu Président de la République (cf le Télégramme de Brest) ? En effet, tous deux partagent la même horreur de l'euro. Après, il faudrait qu'ils expliquent à leurs électeurs comment ils vont acheter le pétrole, avec des francs ^^.
Au centre, puisqu'Hervé Morin n'est pas candidat, il y a François Bayrou. L'homme est ou n'est pas sympathique, peu importe, mais une partie des libéraux, du Parti Libéral Démocrate, le soutiennent ouvertement. Ils voient en lui, non pas un libéral (il veut créer un ministère de l'égalité anti discriminations et ne prévoit pas de remettre en cause le SMIC, le système d'aide sociale, le périmètre du secteur public et le caractère national de l'Education Nationale), mais un démocrate qui cessera d'opposer les français les uns aux autres, ce qui est une bonne chose. Bayrou est aussi en mesure, malgré son projet de généralisation du Made In France, de revoir le système de subventions aux entreprises, sauf si son ami Jean Lassalle refait une grève de la fin pour protester contre le déplacement d'une usine de 80 km (lire l'Usine Nouvelle).
Ce qui fait peur aux électeurs libéraux démocrates, c'est le socialisme assumé d'un certain nombre de militants du Modem. Passons sur Jean Peyrelevade, ancien dirigeant du Crazy Lyonnais. Depuis, il s'est reconverti investment banker dans une structure qui marche, il est donc absous. Et surtout, il tape sur les socialistes. Non, les vrais militants du Modem, comme Phil de Malakoff, Christophe Grébert, et d'autres, revendiquent un attachement à gauche. Ils pensent, en toute sincérité, que l'humanisme est une vertu socialiste. C'est normal, le lavage de cerveau de l'Education Nationale et des médias (ainsi que le comportement de l'UMP) empêche de penser autre chose. C'est pourtant archi faux. On peut être de gauche, éduqué et égoiste comme tout le monde.
Ne mentionnons même pas Mélenchon qui a fait de l'intolérance un point cardinal.
Voila tout le dilemme des électeurs de droite, c'est à dire, libéraux, démocrates, pros Européen, constatant que le capitalisme marche tandis que le communisme a 100 millions de morts sur les bras. Ils n'ont toujours pas de candidat, à un mois du premier tour. Pour qui vont voter H16 Hashtable, les Libéraux du Modem, Alain Madelin, Jean-Louis Bourlanges , le Champ Libre, Ca Réagit, Gauche Libérale (ils ne sont pas de gauche ^^), Libertas, Objectif Liberté, Un Raleur de Plus, Sulfure et Contre Culture, Trop Libre et même l'Hérétique, au delà du choix partisan ? Mystère. Ils ont autant de raisons de voter Sarkozy que Bayrou, avec une préférence pour Bayrou pour tous ceux qui ne veulent pas être associés à Claude Guéant, Brice Hortefeux ou Guillaume Peltier (dont le parcours politique est edifiant, lire sur Wikipedia) ? Il y aura aussi tous ceux qui ne voteront pas Sarkozy pour protester contre l'avalanche de taxes, (lire ces libéraux qui ne voteront pas Sarkozy en 2012, sur Nouvelles de France) les milliers de lois votées en 5 ans, l'instabilité fiscale et législative, sans parler des affaires (scooter du Prince Jean EPAD, etc ). Est ce que le ticket Bayrou-Sarkozy, comme le suggère Douce de Franclieu, est la solution ?
A croire qu'il n'y a que Frédéric Bastiat 2012 pour les départager, car en réalité, le vrai problème des électeurs de droite réside dans le fait qu'aucun candidat (de droite) ne propose moins d'impots, moins d'Etat, plus de libertés. A Gauche, c'est pire encore. En attendant la restauration de la monarchie de France et le retour de Louis XX ou son cousin Jean de France, il faut croire que les Présidentiables monarchisants se cantonneront toujours à cette compétition du toujours plus d'"Etat, c'est moi !" au lieu de faire confiance aux citoyens.
Sur 1'01 de publicité, on voit la voiture (le produit) 20 secondes. Un parti pris osé pour une pub par ailleurs incompréhensible.
Quand est ce que PSA se remettra à faire des pubs comme celles qui ont permis à la 205 de passer du statut de star à celui de mythe des années 80 ?
Allez, ne soyons pas trop injuste avec l'agence de pub de Peugeot, ils avaient quand même réalisé ce magnifique spot pour la 308.
Je ferai un lien entre fiscalité et nationalité, parce que c'est moral.#NS2012#Elancourt
Enorme nouvelle pour les sans papiers et les immigrés clandestins, on dirait ! Vous allez peut-être pouvoir être régularisés. Par un gouvernement de "droite" en plus ;-)
Certaines phrases peuvent faire réagir, comme "La mixité sociale est importante, il faut brasser la population, car cela favorise le vivre ensemble".
Déjà, posons comme préalable que la justice sociale, un concept cher à nos (néanmoins) amis du Modem, n'existe pas. Si déjà nous avions l'égalité de tous devant la Loi, ça serait une excellente chose. Mais la justice sociale ? On nait tous différents, plus ou moins beaux, plus ou moins riches, plus ou moins intelligents, plus ou moins dotés. A moins de tomber dans des régimes d'une nature autrement différentes que la pourtant déjà ultra étatique France de 2012, on ne voit pas comment une politique volontariste pourra éliminer les inégalités entre individus. Pire, les pays qui ont essayé, de Sparte à l'URSS, ont tous failli. Il faut croire que l'égalité devant l'éducation ou l'égalité d'accès au logement n'est pas si souhaitable. Ou alors, on aurait du mal à comprendre pourquoi plus de gens fuient de Cuba (URSS/Corée du Nord) vers les Etats Unis (RFA/Corée du Sud) que l'inverse.
Ensuite, la mixité sociale. Disons le clairement, personne n'en veut : ni les pauvres, qui, quand ils habitaient des HLM dans les années 70, ont, dès qu'ils en ont eu les moyens, déserté pour des petites maisons individuelles de quartiers homogènes socialement, (justement, c'est la cause de la ghétoisation des cités HLM de banlieue depuis les années 80), ni les classes moyennes parisiennes du XVIIIeme arr, qui, elles, bien qu'elles "votent à gauche" (et se disent progressistes) font tout pour maintenir des ghettos scolaires (faudrait pas que des jeunes et pauvres arabes ou noirs viennent perturber la scolarité de leurs têtes blondes), ni les socialistes bobos des arrondissements I à XIeme, qui du haut de leurs immeubles à 7000 €/m² et plus, dissertent sur la sociologie du 93, ni, bien sûr, les Neuilléens, qui eux poussent le raffinement jusqu'à, au sein de la même grande bourgeoisie, distinguer entre né à Neuilly et né ailleurs, n'est ce pas David Martinon ? etc etc.
Les gens ne veulent PAS vivre ensemble, même l'Hérétique est d'accord pour dire que quand les boites du CAC 40 s'implantent dans le 93, ça marche moyen ... (lire Mixité sociale l'hypocrisie - L'hérétique).
Maintenant qu'on a dit ça, regardons un peu cette mesure de pourcentage de HLM par communes.
Vu que, et c'est logique, les prix soient plus elevés au centre de Paris qu'en lointaine périphérie, ce qui est extraordinaire c'est qu'on puisse habiter à 10 mn de Paris, (exemple Saint Denis) et payer un loyer en dehors du marché.
prix des logements par m²
C'est bien tout le paradoxe : la France est un pays quasi vide, l'Ile de France aussi, dès qu'on sort de la petite couronne, (exemple la Seine et Marne) mais on fait comme si tout le monde pouvait vivre avec une vue sur la Tour Eiffel.
Chez les libéraux, on a plusieurs idées. Alternative Libérale a beaucoup réfléchi au sujet du logement
- favoriser la construction : rendre les terrains constructibles par défaut (et donc ne pas donner aux maires le droit d'accorder ces permis, qui appartiendront aux propriétaires de terrain, tout simplement)
- favoriser la construction : ne plus rendre obligatoire les normes HQE et BBC qui renchérissent le cout du BTP. Les clients doivent pouvoir avoir le choix
- aider les propriétaires à se décider : ne plus accorder de protection au locataire, comme la trêve hivernale. Un certain nombre de propriétaires ne louent pas car ils ont peur de ne pas pouvoir récupérer leur bien
- redonner le choix aux locataires : payer les salariés au salaire complet : chacun touche son brut, charges sociales patronales et salariales inclus, libre au salarié de faire un chèque à la Sécu (ou à Axa), de placer en bourse ou de se faire plaisir tout de suite, ou de pouvoir se payer les choses utiles pour lesquelles il n'a actuellement pas assez d'argent.
- favoriser la mobilité : faire rouler les métros, trains et RER H24, comme à Berlin ou à New York, pour que la banlieue soit mieux connectée.
- favoriser la mobilité : faciliter la création de lignes de bus en supprimant le privilège donné au STIF (RATP, SNCF) de décider de la création de lignes. Chaque entrepreneur privé devrait pouvoir être libre de créer une ligne de bus, s'il identifie un marché, sans demander à son concurrent monopolistique la permission
Et évidemment : privatisation du parc HLM, suppression de tous les avantages fiscaux comme Robien ou Sellier, bref que l'Etat cesse de tenir les gens par la main.
Enfin, une dernière remarque. On insiste sur le fait qu'à Neuilly, il n'y a pas assez de HLM tandis qu'à Malakoff, il y en a beaucoup. Mais imaginez juste une minute que Paris s’étende, comme elle l'a fait en 1860 (intégration de Charonne, Bercy, Passy, Batignolles, Montmartre etc) et englobe les communes de la zone 2 du métro, qui deviendraient de nouveaux arrondissements. Automatiquement, Paris passerait au dessus du seuil des 20% de la loi SRU, et Neuilly, devenue un arrondissement Parisien, serait toujours Neuilly, et Malakoff toujours Malakoff, tout comme le XIXeme n'est pas le VIIeme. Conclusion : le découpage de l'Ile de France en plus de 2000 communes (!) rend ces histoires de quotas peu pertinentes. Jusqu'où voulons nous aller ? A un quota de HLM par rues ? Par immeubles ?
Un sondage ce matin montre, qu'en fait, les français sont bien plus sensibles qu'on ne le croit à une république libertarienne, où l'aide sociale est supprimée ou au moins dépolitisée (revenu universel d'existence) et où l'Etat est recentré sur ses missions régaliennes, rationalisées. Ce sondage, que l'on peut retrouver dans la Gazette des Communes, dit qu'en cas de restrictions budgétaires, 37% des Français considèrent qu'il faudrait réduire les dépenses publiques d'abord dans le secteur de la défense et de l'armée, puis dans ceux des aides aux chômeurs (21%), de la culture (18%) et de la prime pour l'emploi (14%), selon un sondage Ifop pour le Mouvement de la Paix publié lundi 26 mars 2012.
Ca tombe bien. On a eu un ministre qui a mis en oeuvre une telle politique. Il s'agit d'Hervé Morin, le président du Nouveau Centre, ministre de la Défense pendant 3 ans.
On disait qu'il serait irresponsable de baisser le budget de la défense (lire l'interview de Michelle Alliot Marie dans le Figaro). Mais malgré une baisse de 2.6% du budget en 2010 (lire Opex360.com), la France a su partir en guerre aux 4 coins de la planète (Tchad, Liban, Afghanistan, Côte d'Ivoire, Lybie).
Aux Etats Unis, un candidat comme Ron Paul déroule cette logique jusqu'au bout, en proposant d'en finir avec les interventions armées à l'étranger, et il a raison, mais force est de constater qu'on peut faire plus avec moins.
Apparemment, ça n'est plus trop la peine d'écouter les discours des candidats à la Présidentielle. Ils promettent tous, peu ou prou, le même statu quo institutionnel, avec des nouveaux impots, la création de nouveaux ministères et, globalement, le même manque de confiance en la capacité des français à se prendre en main eux-mêmes, sans le grand frère Etat derrière le dos de chacun.
Même chez les moins anti libéraux théoriques ou réels que sont Sarkozy et Bayrou, on a les oreilles qui sifflent en permanence.
Peut-être qu'il faut vraiment que Standard & Poor's règle une fois pour toutes leur compte aux vélléités dépensières des candidats pour que nous le peuple nous fassions enfin entendre. Car n'oublions pas que, quand la France dépense 1 euro, elle emprunte 30 centimes. Et la crise n'est pas la cause unique de ce déséquilibre : ca fait 30 ans qu'un budget n'a pas été voté en équilibre.
Quel candidat va enfin dire quelles dépenses il compte supprimer ?
Après l'événement organisé par Alternative Libérale, le Nouveau Centre et le Parti Libéral Démocrate allemand FDP sur l'Europe Fédérale (lire l'Europe Fédérale, une solution pour la France), on a enfin reparlé d'Europe, de manière positive, cette après midi à Paris. C'était au Zenith, au meeting du candidat Bayrou. Il a repris à son compte la proposition de l'élection au suffrage universel direct du ou de la président (e ) de l'Union Européenne.
En effet, la France doit choisir entre le fédéralisme et le nationalisme, sachant qu'une politique socialiste ne peut se concevoir que dans un cadre national.
Quelque soit le prochain dirigeant de la France, espérons qu'il aura cela en tête.
Il n'y a pas de problème plus aigu pour les Parisiens que celui du logement. En effet, loi de l'offre et de la demande aidant, beaucoup de gens sur un petit territoire font que le prix des loyers, logiquement, est élevé, et ce d'autant plus qu'on ne construit pas, ou peu, dans la Capitale.
L'Etat, sans vraiment demander son avis aux contribuables, a décidé que la loi de l'offre et de la demande ne devait pas jouer dans tous les cas, et que certains locataires potentiels devraient être aidés. Il existe donc les HLM, ILN et autres logements dont le loyer ne dépend pas du contrat librement signé entre un propriétaire et un locataire.
Est ce que le principe du HLM est juste ? Non. Pourquoi ? Parce que même si tout le monde était aidé, certains seraient toujours plus aidés que d'autres. D'une part, les HLM ne tombent pas du ciel. La mairie rachète des logements à prix d'or (préemption) ou fait baisser artificiellement les loyers, en ponctionnant certains contribuables pour que des bénéficiaires puissent profiter de ce droit à un logement moins cher. D'autre part, l'égalité devant le logement n'existe pas. Même si toute la ville était en HLM, il serait toujours plus désirable (à priori) d'habiter place des Vosges plutôt qu'en zone 4 du RER, à prix égal. Enfin, le principe d'allocation est par nature injuste. Comme les HLM sont moins nombreux que les ayant droit potentiels, forcément, leur attribution se fait sur des critères non transparents, puisque non tirés au sort tous les ans. Du coup, vu que le logement représente un poste important du budget des français, il est logique que les élus cherchent à tirer parti de cet énorme avantage. Chacun ferait la même chose à leur place, c'est du bon sens.
C'est pour toutes ces raisons, et pour empécher les élus de gauche et de droite de céder à la tentation, qu'il est urgent de privatiser l'ensemble du parc HLM de France. L'ex-URSS l'a fait, alors pourquoi pas nous ? L'Etat et ses entités associées ne doivent plus se mêler de distribuer des logements, sinon ca donne Jean-Pierre Chevenement, Delphine Batho, Fadela Amara, Georges Tron et autres élus de la ville de Puteaux (48% des élus de la majorité bénéficient de logements sociaux, source le Figaro). Privatiser les HLM sera aussi une mesure favorisant la liberté d'expression et la sécurité des citoyens. Christophe Grébert, bloggeur de Puteaux, est harcelé par les élus de sa ville (lire : il faut sauver le soldat Grébert, sur le blog de l'Hérétique).
De toutes façons, en ce qui concerne les élus, est-il logique que Georges Tron, élu de l'Essonne, ait un ILN dans le XVeme arr ? Est-il cohérent que Madame Batho, députée socialiste des Deux Sèvres, ait un logement à Paris alors qu'elle bénéficie de réductions SNCF et des studios de l'Assemblée Nationale ? Quand aux citoyens lambda qui bénéficieront de la priorité sur la vente du HLM qu'ils occupent, ils pourront enfin se constituer un patrimoine.
Delphine Batho, députée UMPS
En ce qui concerne Madame Batho, députée socialiste des Deux Sèvres, copiez collez et envoyez lui le mail suivant.
Bonjour Madame la Députée.
je lis dans le Monde que vous occupez un HLM de 108m² pour 1524 euros par mois, alors que vous gagnez 5275 euros nets par mois en tant que députée. Allez vous rendre ce HLM sans délai et appeler vos collègues de gauche comme de droite dans la même situation à en faire autant ?
Avant toutes choses, félicitons les forces de l'ordre pour le travail effectué, et pour la mise hors d'état de nuire du terroriste de Toulouse.
Ceci étant dit, ne tombons pas dans le piège d'"un fait divers - une loi.", comme dirait Maitre Eolas.
Aurait-il été possible de détecter les plans de Mohamed Merah avant qu'il passe à l'acte ? Oui, peut-être. Si la DCRI mettait un policier derrière chaque personne suspecte, alors on aurait sû, dès que le tueur de Toulouse eut commencé sa chevauchée infernale, que quelque chose se préparait.
On voit bien que cela n'est ni réaliste, ni souhaitable. La DCRI a sans doute des milliers d'hommes sur le terrain, chargés de surveiller des dizaines de milliers de cas suspects, et elle empèche probablement des centaines de cas dont nous n'entendons jamais parler, et pour cause : ils n'ont pas eu lieu.
De plus, grace à Mohamed Merah, la marque Al Qaeda revient sur le devant de la scène. N'oublions pas qu'Al Qaeda n'est pas Mc Donald's, ni l'Armée. C'est manifestement, disent les spécialistes, un groupe horizontal et non pas pyramidal ou vertical, et une sorte de franchise sans droit d'entrée à payer, ni charte commune en dehors de la fascination pour la violence, et ce soit disant au nom de l'islam.
Ce qui est sûr, c'est que sur le territoire occidental aussi bien qu'en dehors, des gens détestent à ce point notre mode de vie qu'ils sont prêts à trahir les principes de l'islam, ou au moins à en tordre le bras, pour justifier des crimes qui ont un but et un seul : nous faire abandonner nos libertés. Les terroristes savent très bien que, conventionnellement, jamais ils ne gagneront une guerre contre l'US Army ou comme les forces armées Françaises. La supériorité technologique est manifeste. Non, leur combat est ailleurs. Il s'agit de nous ramener à leur niveau, à un régime de terreur. A chaque fois que nous adoptons une loi liberticide, nous nous rapprochons d'eux.
Comme Libertés Chéries le blog, on peut s'interroger sur la volonté du Président de la République de vouloir, par exemple, créer un délit de voyage à l'étranger pour y suivre des travaux d'endoctrinement. Tous les ans, des jeunes vont à l'étranger pour s'endoctriner volontairement, y compris des libéraux. Est ce que, si (ou plutôt quand) l'extreme gauche communiste arrivera au pouvoir, cette loi se retournerait contre les libéraux et les conservateurs qui vont faire un séjour à Washington chez leurs homologues du GOP ou des libertarians ?
Il ne faut pas tirer de conclusion de portée générale de cette tragique affaire de Toulouse. Mohamed Merah n'est pas un idéologue, c'est un fou. Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur de ce monde. Désigner un meurtrier comme "activiste d'une cause" est grave de conséquences. Nous avons déjà toutes les lois possibles pour lutter contre le terrorisme. C'est Jospin (de gauche donc humaniste ^^) qui a autorisé la police à fouiller les coffres de voiture sans motif préalable. Sommes nous plus en sécurité pour autant ?
Chez les libéraux, nous avons en tête la maxime suivante : Ceux qui renoncent à leur Liberté au nom de leur Sécurité ne gagnent jamais en Sécurité. Ils se contentent de perdre leur Liberté. Ne laissons pas les hommes politiques satisfaire leur penchant naturel pour toujours plus de pouvoir.
Quand au terrorisme même, tout est si relatif ! N'oublions pas que nous avons finalement fait la guerre à Khadafi non pas parce qu'il a assassiné les passagers de vol UTA, non parce qu'il avait pris en otage deux Suisses innocents, mais parce que ses crimes, chez lui, sur son propre peuple, étaient devenus trop génants.
Est ce qu'il faut garder sa langue dans sa poche et taire des concepts soit-disant impopulaires sous prétexte que nous sommes en campagne électorale ? Alternative Libérale a encore une fois prouvé que non. Hier soir, AL a rassemblé deux députés Européens, Jean-Marie Cavada (Nouveau Centre - NC) et Michael Theurer (Frei Demokratische Partei - FDP) à l'Assemblée Nationale, devant un large public qui n'a pas été décu: oui, il existe encore chez les députés centristes, libéraux démocrates, la volonté de faire progresser l'Europe et d'en parler autrement que pour dénoncer la soit-disante passoire Shenghen ou regretter qu'on réglemente la taille des concombres.
Non, être libéral n'est pas un gros mot, et Michael Theurer l'a affirmé avec clarté et conviction, en donnant une définition dans laquelle un large nombre de français pourront se reconnaître : autant de libertés que possible, autant d'état que nécessaire.
Accuser l'Europe, c'est bien, mais respecter les traités, c'est mieux. Si l'Euro pose des problèmes à certains pays, alors qu'ils n'étaient pas forcés de rejoindre l'Eurozone (le UK, la Suède sont restés en dehors, sans soucis), peut-être pourraient-ils se demander si le respect des critères de Maastricht était une option, ou non. Les contraintes du fédéralisme sont connus, ils supposent un minimum de coopération. Si chacun choisit librement d’accroître ses déficits structurels au delà du raisonnable, forcément, on a un problème. C'est donc par pure démagogie que les gouvernements nationaux accusent Bruxelles ou Standard & Poor's, au lieu de challenger leurs propres aptitudes à équilibrer un budget, il faut le dire.
De même, on voit souvent ce qui ne marche pas en Europe, en oubliant ce que l'Europe a permis pour nous français. Sans l'UE, Air France - Air Inter serait tranquillement assise sur son monopole national, Easyjet et Ryanair ne se poseraient pas chez nous, et l'avion serait demeuré ce qu'il était pendant les années 80 : un mode de transports pour happy few. De même, le dégroupage a donné naissance à Free, à une époque où France Telecom disait qu'une offre Internet illimitée, à haut débit, à 200 FRF/30 EUR par mois ne serait pas rentable. Même l'Euro nous a protégé partiellement de la hausse du baril de pétrole, que nous payons en dollars.
Nous avons besoin de plus d'Europe, de plus de politique de la concurrence sur le marché unique. Mais nous n'avons ni besoin dun super état vers lequel l'UE pourrait glisser, ni de la constitution d'une classe de politiciens incompétents et voleurs, comme le note H16/Hashtable (lire Un délicieux surcroît de démocratie au Parlement Européen). C'est sur que si nous envoyons à Bruxelles des personnes incompétentes ou pas motivées qui pensent qu"'Il va y avoir un drame avant que je finisse mon mandat", l'image du parlement européen ne va pas s'améliorer. C'est bien le mot de Nelly Guet que nous devons reprendre : à nous, citoyens, de surveiller ce qui se passe chez les politiques, et de nous saisir du sujet de l'Europe !
Reste un grand nombre de chantiers à faire avancer : one seat (arrêt de la transhumance Strasbourg/Luxembourg/Bruxelles), fédéralisation des polices, justices, armées et diplomatie des 27, renforcement du principe de subsidiarité, renforcement des relations franco-allemandes, désétatisation de l'Education Nationale Française, et Alternative Libérale, le Nouveau Centre et le FDP porteront certainement ces combats !
Clairement, les hommes politiques, et les médias, ont une fois de plus perdu une occasion de laisser travailler la police et la justice.
D'une part, soulignons que suite à l'affreuse tuerie de Toulouse, que les médias ont immédiatement communautarisé, les pouvoirs publics ont pris l'initiative de renforcer la sécurité autour des écoles et lieux confessionnels juifs et musulmans. Quid des églises ? Tous les jours, en France, des catholiques sont agressés (que ce soit pour leur qualité de catholique, ou non), des églises sont brulées, pillées, fracturées, et des cimetières chrétiens sont profanés. Est ce que cela fait la Une des médias ? Non. Seule la blogosphère qualifiée de fachosphère, comme christianophobie, reporte tous ces faits.
D'autre part, maintenant que l'identité du tueur est connue, les uns et les autres analysent son parcours et font des appels à la fraternité, ou, selon le bord politique, stigmatisent le soit disant échec de l'intégration à la française. Les deux attitudes sont sans fondement. Un tueur ne peut pas représenter des centaines de milliers de gens. Mais la fraternité ne peut pas se décréter, non plus, dans un pays où les hommes politiques ne cessent de classer les gens en catégories tout en feignant de jouer la carte républicaine. Oui, le racisme existe aussi chez les Arabes, et non pas que chez les Européens. Non, il n'est pas possible de tirer des conclusions de portée générale suite au drame de Toulouse. Quand des indépendantistes bretons font exploser un Mc Do et tuent une innocente, remet-on en cause l'intégration des bretons en France ? (alors même que, manifestement, le rattachement du Duché de Bretagne à la France est sujette à caution, cf Agence Bretagne Presse).
Bref, espérons que le tueur de Toulouse fasse l'objet d'une arrestation et d'un procès en bonne et due forme et qu'il soit, après une procédure contradictoire, si reconnu coupable, enfermé en vertu des lois en vigueur dans notre pays. Et passons à la suite. Parce que pendant que nos hommes politiques jouent la carte de l'Union Nationale, l'Italie se réforme et le Royaume Uni toilette son système fiscal. Les hommes et femmes politiques ne pourront jamais empécher un tueur d'émerger, surtout si des effectifs de la DCRI sont consacrés à la surveillance des journalistes, ou que des policiers sont chargés de verbaliser la maman d'un petit garçon de 6 ans qui fait pipi contre un arbre (lire le Journal du Centre). Par contre, les hommes et femmes politiques peuvent nous parler de ce pour quoi on les paye : équilibrer le budget public et créer une France juste, une France libre.
L'invité d'honneur sera Michael Theurer, député libéral démocrate allemand au Parlement Européen. Il dialoguera avec Hervé Morin (président du Nouveau Centre), Jean-Marie Cavada (député Nouveau Centre au Parlement Européen) et les invités.
Inscription (gratuite) obligatoire préalable pour raisons de sécurité. Venez nombreux !
Ayons une pensée pour la jeune femme violée dimanche dans le métro parisien. Et profitons en pour noter que si la videosurveillance a permis de retrouver deux suspects, elle n'a pas empêché le crime d'être commis. Le coût faramineux de la videosurveillance, sans parler de son aspect intrusif, n’empêchera pas la jeune victime de cauchemarder à l'avenir. Qu'on cesse de nous vendre la videosurveillance comme un outil au service des citoyens, alors qu'il ne s'agit que d'une technique auxiliaire de justice, cette même justice qui réprime au lieu de réparer.
Et puisque l'actualité est chargée à la rubrique crime ce matin, ayons aussi une pensée pour les trois enfants morts à Toulouse lors de la fusillade devant une école, ainsi que pour les quatre militaires tués à Montauban, revenus vivants d'Afghanistan et tombés ici en France.
Pas de mois sans annonce de nouvelles normes dans les domaines les plus variés : Alimentation, Santé, Internet (Hadopi…), Sécurité routière, Bâtiment, Commerce, Emploi, etc…, complétées par une floraison de taxes en tous genres.
Un résultat de cette politique est de susciter une forme de stress permanent où chacun se demande ce qu’il a encore le droit de faire et comment, sans enfreindre un quelconque règlement.
A l’encontre de l’objectif recherché par le pouvoir, on observe alors qu’une part de plus en plus importante des citoyens vit hors la loi : le nombre des automobilistes roulant sans permis a augmenté de 20 % en 2011 !
Les Libéraux sont les seuls à dénoncer toutes ces formes d’intrusion dans la vie privée de chacun.
Depuis des décennies, les gouvernements dirigistes successifs s’ingèrent sans cesse dans le quotidien des gens, veulent leur dicter leurs choix de vie, sans que les citoyens leur demandent quoi que ce soit : ces politiques et leur armée de technocrates agissent ainsi sans aucun mandat pour le faire.
Mais l’abus des réglementations de toute forme : restrictions des libertés, interdictions diverses, sanctions au civil ou au pénal sans cesse augmentées, ne leur suffit pas : ils ont décidé d’envelopper les Français dans une vaste « doudoune » : le principe de précaution, abrité (lui-même…) dans la Constitution française depuis 2005. Mais pourquoi s’arrêter là ? Le pouvoir crée, dès l’année suivante, l’Observatoire du Principe de Précaution (sans doute pour veiller à ce qu’il ne s’échappe pas de ladite loi fondamentale… ?), générant des attitudes, des comportements qui restreignent le goût de l’initiative.
Dans la même veine, depuis le début de la campagne pour la présidentielle, c’est à qui proposera le plus de solutions pour protéger les Français.
En réalité, les Français ont seulement besoin d’être protégés de l’excès de pouvoir de leurs dirigeants. La gouvernance de ceux-ci, depuis 30 ans, a débouché sur un niveau de chômage, de pauvreté, d’endettement insupportable. Alors, pour continuer d’exister, croit-elle, cette classe politique disqualifiée multiplie les mesures dans les domaines qui ne la concernent pas.
En opposition la plus totale à cet esprit de peur généralisée, à cette vision triste et rabougrie de l’homme, les Libéraux proclament qu’une vie sans risque ne vaut pas la peine d’être vécue.
Ils rappellent que, si parmi nos lointains ancêtres, des hommes n’avaient pas pris de risque nous serions encore en train de geler au fond des cavernes !
Quand les Français leur feront confiance, les Libéraux proposeront donc de remplacer l’Observatoire du principe de précaution par l’ARA, l’Agence du Risque Assumé, qu’ils sont prêts à gérer bénévolement.
Le Libéral livre ici son secret : il est porté par des valeurs positives. Chaque jour il éprouve le bonheur d’être libéral, cette sensation forte de dépendre d’abord de lui-même, de pouvoir échanger, agir seul ou avec d’autres citoyens librement choisis. Il est capable de confiance en lui et dans les autres, sentiment sans lequel rien ne s’entreprend de fort et de durable. Il accueille avec bienveillance la révolution numérique qui met l’information à la portée de tous, sapant là une des sources principales du pouvoir des top-downers qui contrôlent les gens d’en bas, et donne enfin la parole à tous les citoyens qui veulent s’exprimer.
Les Libéraux ont la solution à la crise : laisser les millions de Français apporter leurs idées, leur engagement, agir là où ils se trouvent.
Et pour le reste, les Libéraux souhaitent que les électeurs se souviennent de ce que disait, il y a déjà deux cents ans, Benjamin Constant : «Prions l’Autorité de rester dans ses limites : qu’elle se borne à être juste ; nous nous chargerons d’être heureux ».
Fort logiquement, nous nous acheminons vers la reconnaissance du génocide vendéen, comme le note guerresdevendees le blog ou Démocratie Royale.
Chez les libéraux, nous sommes archi contre toutes ces lois mémorielles.
Mais, pourquoi refuserait-on aux uns ce que l'on accorde aux autres, surtout s'il s'agit non pas de guerres lointaines ou carrément extérieures à l'histoire de France, mais au contraire des éléments fondateurs de la République ?
Les militants du Nouveau Centre avaient été invité à faire campagne pour Nicolas Sarkozy, afin de faire barrage à Hollande et à la gauche en général, dont le Modem ne se démarque pas assez, à juste titre. Force est de constater qu’ils ont de quoi être déçus !
Non seulement le Président de la République dérive de plus en plus vers des idées protectionnistes, ce qui est triste pour un pays qui cherche à éviter la répétition des années 30, mais en plus il se prononce ouvertement pour la révision des traités Européens, comme Hollandreou.
Certes, le Président de la République a raison, dans le sens où le socialisme ne peut se pratiquer qu’un niveau national. Les mécanismes (périmés) de multiplicateur keynésien ou les politiques de redistribution sont à 100% compatibles avec le nationalisme économique. Mais dans ce cas, pourquoi voter UMP si on peut voter Fronts (de Gauche ou National) ?
On comprend mieux pourquoi le Président de la République préfère écouter Guaino, Guéant, Hortefeux ou Guillaume Peltier qu’Alain Madelin, Hervé Morin, ou Jean-Louis Bourlanges sans même parler de Bayrou, qui de temps en temps a une illumination girondine et anti interventionniste. Pourquoi ? Parce que les interventionnistes se plaisent à croire qu’ils peuvent maitriser l’économie.
C’est pourquoi les Réformateurs, les libéraux de l’UMP devraient rejoindre Alternative Libérale, Le Parti Liberal Démocrate, Hervé Morin et le Nouveau Centre ou les Libéraux du Modem dans leur travail de reconstruction du centre droit, libéral, démocrate et pro européen. Les autres seront heureux de se retrouver au sein d’une droite réorganisée autour des valeurs de la fille à papa de Saint Cloud.
Le monde que Nicolas Hollande et François Sarkozy proposent n’est pas fondamentalement irréaliste. La France peut vivre hors de Shenghen, elle peut produire ses Renault, elle peut taxer ses riches, elle peut même revenir au franc. La seule question est celle du coût d’une telle politique.
Les contribuables sont-ils prêts à l’assumer ? Gageons que même au sein des dirigeants de l’UMP, comme Jean-François Copé, Hervé Novelli ou Charles Beigbeider, la réponse n’est pas évidente.
Quand est ce que le Président de la République reviendra aux fondamentaux du libéralisme au lieu de pourchasser les "exilés fiscaux" ou de proposer aux français de les protéger ? Nous ne voulons pas être protégés (du marché/de l'immigration/de l'euro/de la crise), nous voulons être libres !
Dans la perspective des prochaines échéances électorales, l’Institut de l’entreprise et L’Expansion s’associent pour proposer un cycle de débats sur les grands sujets économiques de la campagne 2012.
Les débats auront lieu tous les mois, de décembre 2011 à mai 2012. Le débat de demain est intitulé : produire en France, quelles solutions pour restaurer la prospérité ? Vaste programme.
La rencontre aura lieu avec :
François Bayrou, Président du Mouvement Démocrate et candidat à l’élection présidentielle 2012
Xavier Huillard, Président de l’Institut de l’entreprise et Président-Directeur général de VINCI,
-l'excellent- Jean-Marc Daniel, Économiste à l’Institut de l’entreprise.
Les débats seront animés par Franck Dedieu, journaliste à L’Expansion. Heure de début : 14 mars 2012 de 8h30 à 10h00 Adresse : Les salons du Groupe Express Roularta, 29 rue de Châteaudun 75009 Paris
le soir, Alain Madelin, Sabine Herold, Anne Bourdu, Arnaud Dassier et Aurélien Véron, entre autres, échangerons avec vous sur le thème de la liberté, si absente de la campagne présidentielle jusqu'ici. Les échanges seront animés par Albert Batihe.
Mais à l’inverse d’une conférence traditionnelle, le format novateur inspiré du BarCamp, intitulé La liberté, c'est maintenant ! donne la parole à tous et fait appel aux contributions de chacun. Dans la soirée du 14 mars, nous définirons collectivement les termes du débat. La première partie de la soirée sera intégralement participative autour des thèmes qui seront dégagés par toute la salle. Chacun pourra proposer ses idées et transmettre ses remarques au cours des ateliers ou en direct grâce à Twitter, ce qui étendra le contenu des discussions aux réseaux sociaux. Une fois exposée la synthèse des échanges, nos invités pourront répondre aux préoccupations et aux propositions émises, mais sans monopoliser la parole pour laisser la salle rebondir et débattre. Au terme de la soirée, nous aurons ainsi matière à lancer un manifeste que chaque contributeur de la soirée aura à cœur de faire circuler et de promouvoir. Une belle initiative du Parti Libéral Démocrate.
Une autre France est possible, une France libérale !
Nous vivons collectivement, en
Occident, coincés entre la mythologie de l’héritage athénien et la nécessité de
la real politik. L’une motive les interventions, légales ou non, des instances
de la « communauté internationale », l’autre explique le fait que
nous félicitions Poutine pour sa réélection ou que nous nous accommodions fort
aisément des arrangements avec la Démocratie partout à travers le monde.
La question d’un Occident
nécessairement exemplaire vis-à-vis des principes démocratiques ne peut pas
être éludée, elle est pourtant largement absente de la plupart des discours
politiques. Qu’est une démocratie ? Chacun s’accordera à dire que le régime
dans lequel le pouvoir appartient au peuple doit au minimum appliquer une
stricte séparation des pouvoirs, une égalité de tous les citoyens devant la
loi, la liberté d’expression et le respect de l’individu. La démocratie est le
moyen par lequel nous arrivons à faire appliquer les buts définis à l’article 2
de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 : la conservation
des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté,
la propriété et la résistance à l'oppression".
Or, que voyons-nous ? Tous
les jours, nous ne pouvons que constater les atteintes à la liberté et à la
propriété, ainsi que l’impossibilité, pour un individu, y compris en Occident,
parfois, de pouvoir résister à l’oppression. Nous constatons aussi les
atteintes au principe d’égalité de tous les citoyens devant la loi. Imaginez qu’un
jeune de 15 ans balance des projectiles sur un policier. On peut sans crainte
affirmer que si ce jeune habitait la Courneuve, ses délits auraient, au choix,
abouti à un débat sur l’intégration des jeunes de la deuxième génération, ou
sur l’abaissement de l’âge de la majorité pénale ou encore sur la démission des
parents. S’il habite rue du Faubourg Saint Honoré, cela ne donne lieu qu’à des
commentaires amusés. Ces anecdotes, mais aussi les polémiques sur les décomptes
de vote en Floride, la corruption des élus socialistes français, la conduite de
guerres injustes aux 4 coins du monde (lire la notion de guerre juste, de
Bertrand Lemmenicier), tout cela ne passe pas inaperçu aux yeux des dictateurs
et despotes de tout poil toujours prêts à s’appuyer sur les arrangements avec
le juste en Occident pour justifier leur politique chez eux.
Que peut faire le président de la
République quand un de ses fils jette des tomates et des billes sur un policier
chargé de protéger l’Elysée ? La conclusion d’une des saisons de la série TV 24 heures, avec Jack Bauer nous
donne un axe de réflexion. La présidente, élue sur un programme de restauration
du respect de la Loi, voit un dilemme surgir quand sa fille se rend coupable de
crimes. La Présidente n'a pas transigé. Adapté à la nature moins grave des faits et au contexte français, ceci
donne la nécessité de traduire notre lanceur de tomates en comparution immédiate,
non pas pour l’exemple, mais pour le principe.
L’Occident existe en dépit en non
par du fait de sa classe politique. Tant que nous n’aurons pas d’élus libéraux,
comme Ron Paul aux Etats Unis, pour nous représenter, nous ne pouvons que
craindre des dommages collatéraux en terme d’image. Mais avoir des élus libéraux n'est pas tout. L’autre option consiste
aussi à vraiment redonner le pouvoir au peuple, plutôt que de s’appuyer sur le
concept douteux d’homme ou de femme providentiel(le). Pour cela, il existe un
outil qui fonctionne : la démocratie directe. Venez en discuter au
prochain Jeudis de la Liberté organisé par Alternative Libérale, avec Benoite
Taffin pour parler du concept. Un outil qui permet aux Suisses, une démocratie
exemplaire dépourvue de leader massimo, de refuser de tomber, par exemple, dans la démagogie des congés payés sans fin,
peut etre une option intéressante à explorer pour nous français, prisonniers du
jacobinisme, ultra étatique, interventionniste, constructiviste et
centralisateur.