mercredi 20 avril 2011

Lampedusa : transformons le problème en opportunité

La France tremble. Ce pays aux 108 habitants par kilomètre carré (trois fois plus en Allemagne, quatre fois plus aux Pays Bas, deux cent fois plus à Monaco) craint l'arrivée de 25 ou 30 000 Tunisiens. Du coup, on masse des forces de police à Vintimille. Quid de la liberté de circuler telle que l'Acte Unique de 1986 la prévoit ?

Loin d'être une invasion, ce phénomène est l'occasion pour la France de renouer avec deux de ses principes fondateurs : humanisme et libéralisme. Humanisme car la France doit etre ouverte à ceux qui veulent venir y construire leur vie, libéralisme car nous sommes (ou plutot, nous devrions être) une économie de marché. 21 ans après la Chute du Mur de Berlin, il serait peut être temps d'être en ligne avec nos idéaux.

Autorisons chacun à venir, mais profitons en pour supprimer tout ce qui ressemble à une allocation ou dépense publique non régalienne, pas seulement à cause des Tunisiens, mais parce que et surtout parce que ces interventions publiques sont bancales et inefficaces. Supprimons les frontieres à l'intérieur de l'UE, maus supprimons aussi les HLM, les allocations familiales et autres entraves au marché comme le SMIC;  ne viendront et resteront en France que les gens, étrangers ou français, qui veulent y bosser et y prospérer, au prix du marché.

Maintenant, soyons clair, il ne faut pas être naif. Les motivations des tunisiens immigrants sont diverses. Mais on peut aussi se demander pourquoi, malgré un niveau d'information correct (qui ne sait pas qu'en France, il y a du chomage et des difficultés économiques ?) des gens choisissent de partir de chez eux au moment où leur pays pourrait justement décoller.

En ce qui concerne ce coté-ci de la Mediterrannée, ca n'est pas la France qui ne supporterait pas un million d'immigrants, ce sont ses systèmes sociaux, par ailleurs déjà en faillite.
Une fois de plus, le socialisme est incompatible avec l'ouverture des frontières, il ne peut être que national.

Clairement, les contribuables votent non à la venue des nouveaux venus. Mais les humanitaires que nous voulons tous être, à l'instar des bénévoles de la Croix Rouge, oui. Donnons nous la possibilité d'être en ligne avec nos idéaux d'accueil en passant à une autre France, une France libérale.

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