dimanche 3 avril 2011

La Suède exporte ses lois ultra étatistes !

En ce jour du Seigneur, abordons un sujet pas très catholique : les pratiques pas très joli-joli de certains de nos concitoyens, principalement de la gent masculine. Dans le XVIe, on est bien placés pour savoir que la prostitution est loin d'être un sujet marginal.
Notre bon gouvernement, toujours soucieux du bien-être de sa population, va s'inspirer du modèle suédois. 

Pas celui ci



HRH Princess Madeleine of Sweden

Celui la !

Tout n'est pas rose au pays de l'ultra-étatisme ! ou plutot si, tout est trop rose ...

Que nous a donc sorti Roselyne Bachelot, dont les compétences s'étendent
- au football
- à la santé
- à la vaccination low cost (cf le post Grippe A : 110 euros par personne vaccinée du 18 février 2011).

Ecoutons la sur BFM TV.


C'est-y-pas mignon, tout ça ? On se soucie de la dignité des gens.
Bon, notons, il y a une certaine logique. Si l'offre de prostitution (racolage) est illégale, alors la demande soit être sanctionnée aussi.

Questions :
- la lutte contre l'offre de prostitution a-elle aidé les prostitué (e)s à retrouver leur dignité ?
- la lutte contre l'offre de prostitution a-elle fait baisser la prostitution ?
- un bien ou un service à demande fixe voit-il son prix baisser ou augmenter quand on restreint son offre ?
- les bénéfices de la prostitution n'attirent-ils pas des "entrepreneurs" douteux exploitant des hommes et des femmes en situation difficile voire illégale ?
- le recours à la prostitution n'est-il pas un usage questionnable sur le plan moral donc à écarter en toute situation, y compris dans le cadre d'hommes ou de femmes qui se marient par intéret et non pas par amour ?
- le fisc est-il légitime à réclamer de l'IRPP à des gens tirant leurs revenus de telles activités ?

Clairement, il n'y a pas plus de perte de dignité dans la prostitution voulue ou subie que dans le travail en usine sous la surveillance d'un petit chef qui vous empêche de prendre des pauses pipi (cf le cas revelé par RMC) ou dans des boulots qui supposent l'avalage systématiques de couleuvres comme la Loi n°2006-1376 du 14 novembre 2006 .
Si Madame Bachelot a le souci de la dignité de l'être humain, on peut donc lui suggérer de commencer par s'occuper du cas de ses collegues en charge de l'identité nationale ou de la lutte contre Wikileaks. Elle peut aussi demander pourquoi la ZAPI 3 de Roissy existe encore. Ou alors elle peut intérroger son collègue de la Culture, ou alors notre Houellebecq national sur le lien entre fiction et réalité dans leurs propres vies.

On pourrait aussi commencer par la priorité des priorités, s'occuper des élus de la République qui fréquentent des jeunes mineures de 12 ou 13 ans, sans complexe, comme Maurice Gutman.


Un élu UMP pédophile piégé par France 2 ! par Btoux_1978

On objectera le problème du consentement non-libre dans la relation clients-prostitué(e)s. Franchement, on peut parfois se demander qui est consentant et qui ne l'est pas, du client ou du/de la prostitué(e). Quand on voit que des gens comme des acteurs reconnus, des footballeurs ou des chefs de cabinet de ministère, mais aussi, disons le clairement, des bons pères de famille roulant en Renault Espace avec sièges enfants ont recours à la prostitution, on voit bien que le "problème" de non-liberté est aussi chez le client.

Bref, plutot que de légiférer sur quelque chose qui clairement fait partie de la sphère privée, le gouvernement ferait mieux d'accompagner le phénonème en l'éloignant des endroits qui le rendent dangereux pour les prostitué(e)s ou génant pour les enfants et les jeunes. En gros, dépénaliser les maisons closes. Ensuite, il sera toujours temps pour l'équipe de Roselyne Bachelot de s'expliquer sur le scandale du vaccin anti H1N1. Les contribuables attendent une explication sur ce scandale bien français, lui.

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