jeudi 24 septembre 2015

Bayrou 2017 : la petite phrase


"Il y a beaucoup de français, dont moi, qui en 2017, ne veulent voter ni Hollande, ni Sarkozy, ni le Pen"

Certes, Bayrou a à 100% raison. Beaucoup de français ne veulent plus de Nicolas Hollande ou François Sarkozy, et encore moins du FN.

Bayrou aurait évidemment pu ajouter Jean-Luc Mélenchon (FDG), l'alter ego d'extrême gauche de Marine le Pen, ou Alain Juppé, l'ancien premier ministre, condamné par la justice. 

Il aurait aussi pu ajouter que les français de sensibilité centriste, libérale et démocrate, qui sont par nature assez rétifs au concept même d'homme ou de femme providentiel et autre leader massimo, sont certes, par définition, très circonspects face aux mensonges de Hollande, mais aussi, de facto, très prudents face à l'hypothèse d'une candidature Bayrou en 2017. Le vote pro Hollande en 2012, plutot que le vote blanc ou l'abstention, n'a pas totalement été oublié. 

Le moment de promouvoir de nouvelles têtes chez les centristes, Sylvie Goulard, par exemple, tout en n'oubliant pas que l'objectif des centristes français devrait être, non pas 2017, une élection symbole du jacobinisme français, mais l'Europe des régions ? 

2 commentaires:

  1. je fait partie de ces personnes et je pense que nous sommes une majorité mais le problème est le renouvellement des hommes politiques,je n'ai pas dit de femmes car elles ont l'excuse de n'etre pas assez nombreuses pour marquer la politique de ce pays qui dégringole...

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  2. "Il y a beaucoup de Français, dont moi, qui en 2017, ne veulent voter ni Hollande, ni Sarkozy, ni Le Pen", ni Bayrou !

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