mercredi 18 février 2015

Alors, cette recomposition du paysage politique ?

D'où vient le cirque actuel qui fait que des gens qui ne partagent rien, à part l'argent des contribuables, continuent à faire croire qu'ils ont envie d'être dans le même parti politique ? Comment se fait-il, par exemple, que les frondeurs, alors qu'ils ne sont manifestement pas d'accord avec Macron, restent au PS ? 

L'étude de leurs parcours et les bénéfices qu'ils peuvent en retirer constituent un début d'explication.


Ce qui transparaît, c'est qu'il n'y a pas de frondeurs, il n'y a que des socialistes toujours d'accord pour accumuler un max sur le dos des contribuables. Un seul exemple : les frondeurs, ont-ils protesté quand l'Assemblée Nationale a rejeté la proposition du député UDI Charles de Courson, de fiscaliser l'IRFM ? 

Quand aux idées ...

Si les choses se faisaient logiquement, voila les grands partis politiques que nous devrions avoir en France :

  • extrême gauche anti libérale et nationaliste (Marine le Pen, Arnaud Montebourg, Jean-Luc Mélenchon, Cécile Duflot, Jean-Jacques Candelier, Christian Eckert, Benoit Hamon, Alexis Tsipras)
  • gauche conservatrice (Jean-Vincent Placé, François Bayrou, Bernard Cazeneuve, Axelle Lemaire, Pierre Larrouturou (Nouvelle Donne), Martin Schulz ...) 
  • écologie (Chantal Jouanno, François de Rugy, Bertrand Pancher, Nicolas Hulot, José Bové, Ska Keller ...)
  • centristes et libéraux démocrates (Fleur Pellerin, Jean-Christophe FromantinHervé Morin, Denis Payre, Aurélien Véron, Laure de la Raudière, Bruno le Maire, Guy Verhofstadt ...)
  • conservateurs (Yves Jego, François Fillon, Christian Vanneste, Michèle Alliot Marie, Christine Boutin, Nicolas Dupont-Aignan, Marion-Maréchal le Pen, Jean-Claude Juncker ...)
  • divers extrême droite antilibérale et nationaux socialistes (Guillaume Peltier, Henri Guaino, Jean-Marie le Pen, Fabien Engelman ...)
En outre, comme le fait remarquer le député maire de Neuilly, Jean-Christophe Fromantin, on pourrait avoir des députés continuant à être rattachés à telle ou telle famille politique mais décidant librement de voter sur des projets. 

Mais non, ils sont prêts à tout pour faire croire que l'UMP peut à la fois être pour et contre l'Europe fédérale ou que le PS peut à la fois être pour la réduction du chômage et pour la préservation des avantages acquis des baby boomers. 

Et si les politiciens étaient les pires .. N'oublions pas que derrière ces intermittents du spectacle, il y a des impresario à vie, la (haute) fonction publique, certains étant d'ailleurs les mêmes personnes ...

D'où viendra le volet de la loi Macron s'attaquant au monopole de la fonction publique ? 

2 commentaires:

  1. Il y a tellement de courants et tellement d'électricité entre eux dans tous les partis qu'on se demande comment et pourquoi tout ça ne vole pas en éclat un bon coup. Deux remarques (encore) sur votre recomposition :
    1) J'aurais mis Fillon dans Centristes libéraux dém et Le Maire en conservateurs.
    2) Il me semble que le discours sur l'immigration n'est pas pris en compte. Autant de nationalisme que d'internationalisme à gauche.
    (Il parait que Macron ne serait plus encarté au PS, début de la recompo ?)

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