samedi 30 avril 2011

Muguet du 1er Mai : auprès de la Croix Rouge !

Traditionnellement, la Croix-Rouge vendra du muguet lors du 1er mai, sur l'ensemble de la capitale. Chaque délégation parisienne de la Croix-Rouge vendra du muguet dans chaque arrondissement.

Cette vente du muguet constitue pour les délégations de la Croix-Rouge, une source non négligeable de financement, permettant d'assurer ses missions au profit des plus défavorisés.

En achetant du muguet auprès de la Croix-Rouge de Paris, vous contribuez à ses action... vous aidez à apporter un peu de réconfort auprès des plus démunis.


source : Croix Rouge.

He would say : yes !

Deux expos que le Prince Willliam aurait sans doute aimer voir, mais ca ne sera pas facile pour lui de bouger, vu son nouveau statut :

- "l'art de l'automobile", la collection auto de Ralph Lauren, du 28 avril au 28 août aux Arts Décoratifs  


- "L'épée. Usages, mythes et symboles", du 28 avril au 26 septembre à Cluny


Vous n'êtes pas poursuivis par des paparazzi alors profitez-en !

vendredi 29 avril 2011

La start up du jour : Adriana Karembeu

Alors, il parait qu'Adriana Karembeu veut introduire en bourse sa société AKD, une boite qui a été créée il y a 5 ans et qui réalise environ 900.000 euros de chiffre d'affaires, dans la fabrication et la vente des cosmétiques à base de silicium+, que l'on peut acheter uniquement dans des instituts de beauté.
"Concernant la gestion de spas, la société gère deux établissements pour l'instant, dans des hôtels de luxe en Charente-Maritime (à Le Pontreau), et dans le Haut-Rhin (à Jungholtz).
La société a demandé une cotation sur le marché libre de la Bourse de Paris. " si on en croit l'AFP.


Bon, vu les chiffres disponibles sur societe.com, disons que les investisseurs parient sur l'avenir plutot qu'autre chose, parce que 738 000 euros de perte sur 647 000 de chiffre d'affaires, c'est pas évident.

Que souhaiter à la marraine de la Croix Rouge, grande amie de Robert ;-) , si ce n'est que du succès.



Complot mathématique contre le Maire de la Capitale

995 > 846.

846, c'est le nombre d'hectares que couvre le Bois de Boulogne (Ouest), et 995, c'est le nombre d'hectares que couvre le Bois de Vincennes (Est).

Du coup, question niveau 6eme : dans quel emplacement est-il a priori plus facile d'aménager un espace d'accueil pour les gens du voyage, sachant qu'en plus, Delanoé connait bien le niveau de grignotage du Bois de Boulogne au profit du RCF ou de la Fondation LVMH ?

Le premier qui répond gagne un bon point, valable jusqu'en 2014.

jeudi 28 avril 2011

Couts de la monarchie : leçons d'Europe

En ces jours de Windsormania, penchons nous sur un sujet qui fâche, la comparaison entre le cout de la très républicaine Présidence de la République Française, comparée à ce que coutent les monarchies de nos voisins britanniques, belges, luxembourgeois, espagnols ou suédois. Après tout, les anglais s'apprêtent à se faire dépouiller de quelques millions de livres sterling, en guise de cadeau forcé de mariage pour William & Kate, non ?

Evacuons illico le suspence, et venons-en aux faits : en brut, l'Elysée coute plus cher que ses équivalents royaux, donc trop cher.

La France est entourée de monarchies, c'est à dire de pays où une famille royale a survécu aux révolutions, cette dernière étant censée se contenter de toucher des dividendes tout en alimentant la presse people.

Longtemps, en France, on a vécu dans l'hypocrisie toute Mitterrandienne de la vertu Républicaine, donc forcément désinteressée. Heureusement, les fonds secrets aidaient à mettre un peu de beurre fermier au gros sel de Noirmoutier dans les épinards du potager. En ce sens, on ne peut que saluer la décision de Sarkozy d'augmenter le salaire du président de la République, et de jouer la transparence.

Problème : on arrive à un cout officiel de 112 millions d'euros, chiffre publié par l'Elysée (1). 1.72 euros par français.
Qu'est ce qui coûte tant au 55 rue du Faubourg Saint Honoré ? D'abord, les voyages : près de 20% du total.  sans parler de frais de personnels importants (2). La Cour des Comptes a beau dénoncer la situation, il semble difficile de la changer, la hausse semble inexorable (3).

Ce chiffre de 112 millions, il faut le rapprocher de ce que coute la monarchie Espagnole (4). Par contre, vivre en monarchie ne signifie ni transparence ni modération des couts. Herman Matthijs, professeur de sciences politiques à Vrije Universiteit Brussel/Université Libre de Bruxelles a montré que la monarchie Belge ne publiait pas de chiffres réalistes et globaux (5).

Et puis, il faut bien l'avouer, 218 ans après l'execution de Louis XVI et Marie Antoinette d'Autriche, la France est encore à la fois dans le ressentiment vis à vis d'une monarchie qui fut jugée trop dispendieuse et (paradoxe) dans l'acceptation de ce qui fait exploser le cout de revient de nos gouvernants, tels que les Paris-le Mans en jet privé plutôt qu'en TGV, les 40 et quelques véhicules pour un seul ministre ou la sous location de HLM par des ministres.

Ca n'est pas uniquement le coût direct des gouvernants qui compte. C'est aussi l'ensemble des lois ou usages qui perdurent et contribuent à remplir leur portefeuille. Même si William & Kate font don à des associations humanitaires des cadeaux qu'ils recevront (c'est tout à leur honneur), Charles continuera, lui, à toucher les dividendes de la Politique Agricole Commune (PAC), un peu comme la famille de Monaco, qui fait bien de conserver ses terres de l'Aisne.
De tous les souverains regnant en Europe actuellement, seuls les banquiers du Liechstenstein semblent vivre de leur travail plus que d'une quelconque subvention de contribuables. Alors, à quand de vraies monarchies libertariennes, en attendant que la Belgique, bien partie, se transforme en Free State Project ?

Avant cela et à court terme, que l'Elysée confie à un cabinet de conseil une mission de cost killing (évitons Bercy, leurs talents en réduction des couts semble limité) plutôt que de jeter de la poudre aux yeux en annulant la Garden Party annuelle (cout : 700 000 euros, soit 150 heures de vol de Dassault Falcon).

(1) http://www.elysee.fr/president/la-presidence/le-budget-de-la-presidence-de-la-republique/le-budget-de-la-presidence-de-la-republique.7112.html
(2) http://www.rue89.com/2010/07/15/les-voyages-de-lelysee-encore-epingles-par-la-cour-des-comptes-158801
(3) http://www.journaldunet.com/economie/business-de/president-de-la-republique-elysee/8-interview-rene-dosiere.shtml
(4) http://www.leconomiste.com/article/la-monarchie-espagnole-moins-chere-que-la-france
(5) http://www.presseurop.eu/en/content/article/221181-royals-still-rattling-their-jewellery

mercredi 27 avril 2011

Hervé Morin à Dauphine - Où (en) est le centre aujourd'hui?

Hervé Morin, Président du Nouveau Centre, ancien Ministre de la Défense:

Où (en) est le centre aujourd'hui?

Où en est le centre aujourd'hui? Fraichement sorti du gouvernement, Hervé Morin ne cache presque plus ses ambitions présidentielles, et profiterait bien des divisions à l'UMP pour voir le centre reprendre des couleurs et de l'indépendance. Il pense en être l'incarnation.
...
Mais il y a DSK qui traque déjà les centristes. Et c'est sans compter sur la stature présidentielle de Villepin, qui peut lui faire de l'ombre... Quant à Jean-Louis Borloo, il serait, paraît-il, en train de négocier un accord avec notre invité...

L'ancien ministre viendra également parler de l'Europe et notamment du rôle que doit jouer l'Europe dans les révolutions arabes et en Libye. Ces révolutions, imprévisibles, ont pris tous les commentateurs par surprise et notamment les dirigeants occidentaux. Ben Ali a fui, Moubarak est tombé, Libyens, Bahreïnis et Yéménites sont dans la rue, et même les Syriens et les Saoudiens, pourtant durement réprimés, relèvent la tête.

Les révoltes arabes vont-elles conduire à de véritables changements ? Quelles leçons peuvent tirer l'Europe et la France dans leur gestion des événements? Le printemps arabe va-t-il changer la nature des relations entre l'Europe et les pays arabes?

Venez en discuter librement!

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www.dauphinedebat.fr
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mardi 26 avril 2011

Fête de Pâques au Ranelagh et à Sainte Perrine

Mercredi 27 avril de 14h à 17h,

Fête de Pâques des conseils de quartier Dauphine, Chaillot, Muette-Nord et Muette-Sud.
Rendez-vous dans les jardins du Ranelagh, chaussée de la Muette.
Les enfants sont sous la responsabilité de leurs parents.
Informations auprès du bureau des conseils de quartier, au 01 40 72 18 78.

Chasse aux oeufs des conseils de quartier Auteuil-Sud et Auteuil-Nord.
Rendez-vous dans au parc Sainte-Périne, 41 rue Mirabeau.
Animation gratuite ouverte à tous les enfants.
Informations auprès du bureau des conseils de quartier, au 01 40 72 18 77.

source : Mairie du XVIe

Ramassage de vêtements pour la Croix Rouge


Si vous êtes dans le 17eme arrondissement, la Croix Rouge effectue une collecte de vêtements cette semaine.

Après tri et nettoyage, ils seront revendus dans le "vestiboutiques" parisiennes de la Croix Rouge, au profit de cette ONG, à petits prix.


Par ailleurs, n'oubliez pas le Muguet du 1er mai !

lundi 25 avril 2011

Soviétisation nécessaire de l'Ile de France

Lisez un peu : "80 % des Franciliens ont des revenus qui les rendent éligibles au logement social"
Source : Emmanuelle Cosse, vice présidente (Verte) du Conseil Régional d'Ile de France, interviewée par Capital.
Sachant cela, et sachant aussi que le logement est un bien vital, juste après la nourriture en terme de priorité, quelle conclusion étatiste tirer de cette constatation, si ce n'est que 80% du parc immobilier francilien devrait être en HLM ?

Evidemment, ce cauchemard, dont nous avons eu un aperçu en 1989 lors de la Chute du Mur de Berlin, qui peut en rêver ?

Peut-être serait il temps de passer au salaire complet http://www.salairecomplet.com/ puisqu'en toute logique, l'aide au logement ne sera, par définition, jamais suffisante puisqu'il faudrait, dans le cadre actuel, passer de 20% à 80% de logement subventionné.

samedi 23 avril 2011

Le capitaliste est écologiste par nature


En ce jour de la Terre, diffusons la pensée d'un auteur libéral sur le sujet.


par Georges Kaplan
mardi 19 avril 2011.

Dans le livre III du Capital, Karl Marx décrit pourquoi le capitaliste est « un fanatique de l’économie des moyens de production » et comment il cherche par tous les moyens à perfectionner ses méthodes de travail de manière à ce qu’elles consomment le moins possible de ressources rares et organise de lui-même le recyclage des déchets afin d’éviter les gaspillages. C’est ainsi, selon Marx, que le capitaliste satisfait « son besoin d’économiser les éléments de production » [1]. Économiser les ressources et recycler les déchets : je ne sais pas pour vous mais ça ressemble à de l’écologie pur sucre. Ce que Karl Marx himself nous explique c’est donc que la recherche du profit devrait pousser les industriels à se comporter de manière éco-responsable.

Évidemment, je ne devrai pas avoir trop de mal à illustrer l’idée selon laquelle les entreprises privées sont naturellement incitées à économiser les ressources – produire beaucoup avec peu ; c’est le b.a.-ba de la recherche de profits. Mais il est en revanche utile d’illustrer les conséquences que peut avoir cette obsession des économies. Prenez l’état des forêts par exemple : l’ennemi naturel (si j’ose dire) des forêts et de la biodiversité qu’elles abritent c’est bien évidemment l’agriculture. Eh bien imaginez-vous qu’en cinquante ans, les progrès technologiques motivés par la volonté d’économiser les terres agricoles – et donc de maximiser les profits – ont permis d’économiser cette ressource rare à hauteur de 68% : en 1960, pour produire 100 boisseaux de maïs, un agriculteur étasunien devait exploiter de 1.88 acres de terres agricoles contre 0.61 acres en 2010 [2]. Le résultat de ce « fanatisme de l’économie des moyens de production », c’est que les forêts étasuniennes ont progressé de 769 millions d’hectares rien qu’au cours des vingt dernières années (+0.3%) et que les forêts françaises sont aujourd’hui plus étendues qu’au début de la révolution industrielle (15.9 millions d’hectares contre 11 millions en 1950 et 9 millions au XIXème siècle). Notez au passage que l’excellent état de notre parc forestier n’est pas étranger au fait que les trois-quarts de nos forêts sont privées. Bien sûr, la déforestation existe, mais elle a essentiellement lieu en Amérique du Sud : au Brésil (qui a perdu 1.1% de sa surface forestière depuis 1990) mais aussi au Venezuela (-1.2%), en Bolivie (-1%) ou en Argentine (-1.8%) tandis qu’étrangement, les deux pays notoirement capitalistes de la région (le Chili et l’Uruguay) sont aussi les deux seuls à voir leurs forêts progresser [3]. On a donc bien recherche de profit, économie des ressources et –in fine – des forêts qui ne s’en portent que mieux. Un point pour Marx.

La valorisation des déchets : une idée capitaliste qu’on a recyclée

Marx a également vu juste sur le recyclage. Par exemple, l’explosion de la production de cuivre à l’échelle mondiale a laissé sur les bras des industriels des quantités astronomiques d’un sous-produit de l’exploitation minière – le molybdène – qui n’avait jusqu’alors pas beaucoup d’autres applications que celle curiosité de laboratoire. Devinez ce qu’il advint du molybdène : on lui trouva rapidement toute une série d’applications très pratiques – alliages avec l’acier, catalyseur… – de telle sorte qu’aujourd’hui les mines de cuivre arrondissent largement leurs fins de mois en revendant cet ex-déchet pour quelque chose de l’ordre de $37 le kilo. En se donnant la peine de détailler les processus des industriels, on découvre une multitude d’autres exemples analogues : les « cendres volantes », résidus de la combustion du charbon qui était autrefois rejeté dans l’atmosphère, ont depuis trouvé une application rentable dans la production de béton et les drêches de distillerie, elles, servent aujourd’hui à nourrir le bétail. Le recyclage a été inventé par des industriels à la recherche de débouchés pour leurs déchets bien avant que les premiers écologistes voient le jour. Ce qui nous fait donc un deuxième point pour Marx.

Rajoutez à cela les considérations écologiques des consommateurs qui, par le jeu de la concurrence entre marques, ont poussé les industriels à adapter non seulement leurs produits – les voitures américaines modernes consomment 60% de moins qu’en 1973 – mais aussi leurs processus de production et vous admettrez avec moi que l’ami Karl mérite un troisième point. En revanche, vous m’accorderez aussi que le procès instruit par les marxistes modernes et autres partisans de la décroissance planifiée qui n’ont de cesse d’expliquer que le capitalisme pille les ressources de la planète et déverse ses tombereaux de déchets industriels aux quatre coins du monde est pour le moins un peu hâtif.

D’autant plus qu’en matière de pailles et de poutres, les bougres s’y entendent : nos partisans de la planification écologique arriveraient presque à nous faire croire qu’une économie socialiste est par nature respectueuse de l’environnement et donc supérieure – de ce point de vue – à une économie de marché. On nous présente, par exemple, la catastrophe de Fukushima comme un produit typique du « capitalisme mondialisé » en oubliant non seulement que celle de Tchernobyl n’a pas exactement eu lieu dans une économie ultralibérale mais surtout que si la première est la conséquence d’un séisme d’une ampleur exceptionnelle, la seconde était le bien le fruit d’erreurs humaines, de défauts de conceptions et surtout d’une cascade de mauvais choix bureaucratiques pas tout à fait sans rapports avec le régime politique local.

On pourrait aussi aligner les exemples des succès écologiques des économies planifiées – c’est sans doute la recherche de toujours plus de profits qui a présidé à l’assèchement de la mer d’Aral – mais les chiffres de l’économiste Mikhail Bernstam cités par Cécile Philippe [4] devraient permettre de remettre quelques pendules à l’heure : « Il observe qu’en 1987 l’émission de polluants industriels et domestiques dans l’air était cinq fois plus élevée en URSS qu’aux États-Unis, malgré un PIB deux fois plus faible. Parallèlement, l’emploi des ressources polluantes s’intensifiait à l’Est et se réduisait à l’Ouest. Par exemple, de 1980 à 1986, l’auteur souligne que l’énergie nécessaire pour générer 1$ de PIB diminuait de 14% aux États-Unis et en France alors qu’elle augmentait de 14% en URSS, de 21% en Bulgarie et de 67% en ex-RDA. En 1986, les économies socialistes étaient, à production égale, deux à trois fois plus polluantes que les économies de marché. »
Évidemment, de là à dire que nous vivons dans un monde parfaitement respectueux de l’environnement, il y a un pas de géant que seul un imbécile franchirait. Mais les solutions – les vraies, les bonnes et les durables – sont à chercher dans le cadre d’une économie de marché et pas dans les délires totalitaires des nostalgiques staliniens et autres décroissants.

Georges Kaplan est un auteur libéral.

[1] Karl Marx, Le Capital, Livre III, chapitre V, section 1. 
[2] Données de l’« United States Department of Agriculture » (USDA). 
[3] FAO, « Situations des forêts du monde 2011 ». 
[4] Cécile Philippe, docteur en économie, directrice de l’Institut économique Molinari et auteur de « C’est trop tard pour la terre »

jeudi 21 avril 2011

Madelin seems to be back to business !

Il faut soutenir le soldat Ménard


Robert Ménard par franceinter

Au dela du fond, c'est quand même hallucinant la façon dont Pascale Clark, bien sous tout rapport, traite son invité. Si jamais Robert Menard est d'extreme droite, comme 20 ou 25% des français (!), ça n'est pas exactement en le prenant de haut qu'on le fera taire, si on en croit la courbe de progression du parti politique de la fille à papa de Saint Cloud.

Sortir les Français de la crise, une mission libérale et centriste

Ces jours ci, un certain nombre de propos et de publications permettent d'imaginer un futur autre qu'une France en crise.

Jean-Louis Bourlanges
Commençons par l'analyse de Jean-Louis Bourlanges, un ancien vice président de l'UDF qui gagnerait vraiment à être un peu plus connu du public et des électeurs.
En gros, que dit-il ?
Cet ancien député Européen note que
- la rupture promise par le candidat Sarkozy, vis à vis 1. des pratiques budgétaires laxistes 2. de la génération des soixanthuitards - n'a pas eu lieu, pour diverses raisons, électorales notamment.
- le fonds culturel anti-libéral de la gauche PS et de la droite ultra-étatiste (une partie de l'UMP) tire les partis de gouvernements vers leurs extrêmes, les deux fronts (de Gauche ou National), bien que le refus de la mondialisation puisse se révéler enncore plus couteux pour les français que les conséquences négatives de celle-ci.
- les centristes doivent réaffirmer que le libéralisme et la solidarité vont de paire.


Poursuivons par l'analyse de l'économiste indépendant Nicolas Bouzon, que le Nouveau Centre recevait cette semaine à l'Assemblée Nationale pour débattre avec Hervé Morin du chagrin des classes moyennes. Nicolas Bouzou
Ce diplômé de  l'université Paris X Nanterre et de Sciences Po, fondateur et gérant de Astéres ainsi qu'enseignant à Paris VII et à l'IEP, nous dit que certes, la situation se dégrade pour ceux qui se percevaient comme étant membres de la classe moyenne. En effet, les évolutions très divergentes au sein des professions exposées au marché crée un sentiment d'insécurité, alors que les ressources limitées des Etats créent de la frustration chez les fonctionnaires, dont le pouvoir d'achat stagne (donc régresse, implicitement). Nicolas Bouzou nous invite à regarder cette réalité en face et à faire en sorte que chacun puisse trouver la niche dans lequel il sera bon voire le meilleur, puisque la réussite est possible dans n'importe quelle profession (ou, étendons le propos de l'auteur, dans n'importe quel cadre institutionnel). Avoir un diplôme d'architecte, d'avocat, de plombier ou de médecin ne donne plus droit à une situation acquise. Il y a des avocats au SMIC et des plombiers prospères.

Toujours en termes de lectures, il y a toujours l'essai de Geoffroy Roux de Bezieux, "pour sortir de la crise, le capitalisme" (voir le post du 5 Février 2011, Pour sortir de la crise, le capitalisme ) ou celui de Xavier Fontanet, "Si on faisait confiance aux entrepreneurs".

Que faut-il retenir de tout ca ? Plusieurs idées directrices se dessinent.

- La France des 30 Glorieuses ne reviendra pas, nous ne sommes plus au milieu des années 60.
- Il y a plus de menaces dans un monde incertain, mais aussi plus d'opportunités
- L'Etat tarde à adapter sa structure au monde réel, ce qui bloque les outsiders

A nous tous, chacun à notre niveau, d'aider l'Etat à revenir au réel, en commençant par le pousser à lacher ce qu'il ne sait pas ou ne devrait pas faire, à savoir tout ce qui ne releve pas des missions régaliennes et de la production d'externalités positives. Concretement, que les Français s'emparent enfin de la France au lieu de tout attendre d'un Etat qui, il faut le craindre, ne peut plus rien pour eux.

mercredi 20 avril 2011

Lampedusa : transformons le problème en opportunité

La France tremble. Ce pays aux 108 habitants par kilomètre carré (trois fois plus en Allemagne, quatre fois plus aux Pays Bas, deux cent fois plus à Monaco) craint l'arrivée de 25 ou 30 000 Tunisiens. Du coup, on masse des forces de police à Vintimille. Quid de la liberté de circuler telle que l'Acte Unique de 1986 la prévoit ?

Loin d'être une invasion, ce phénomène est l'occasion pour la France de renouer avec deux de ses principes fondateurs : humanisme et libéralisme. Humanisme car la France doit etre ouverte à ceux qui veulent venir y construire leur vie, libéralisme car nous sommes (ou plutot, nous devrions être) une économie de marché. 21 ans après la Chute du Mur de Berlin, il serait peut être temps d'être en ligne avec nos idéaux.

Autorisons chacun à venir, mais profitons en pour supprimer tout ce qui ressemble à une allocation ou dépense publique non régalienne, pas seulement à cause des Tunisiens, mais parce que et surtout parce que ces interventions publiques sont bancales et inefficaces. Supprimons les frontieres à l'intérieur de l'UE, maus supprimons aussi les HLM, les allocations familiales et autres entraves au marché comme le SMIC;  ne viendront et resteront en France que les gens, étrangers ou français, qui veulent y bosser et y prospérer, au prix du marché.

Maintenant, soyons clair, il ne faut pas être naif. Les motivations des tunisiens immigrants sont diverses. Mais on peut aussi se demander pourquoi, malgré un niveau d'information correct (qui ne sait pas qu'en France, il y a du chomage et des difficultés économiques ?) des gens choisissent de partir de chez eux au moment où leur pays pourrait justement décoller.

En ce qui concerne ce coté-ci de la Mediterrannée, ca n'est pas la France qui ne supporterait pas un million d'immigrants, ce sont ses systèmes sociaux, par ailleurs déjà en faillite.
Une fois de plus, le socialisme est incompatible avec l'ouverture des frontières, il ne peut être que national.

Clairement, les contribuables votent non à la venue des nouveaux venus. Mais les humanitaires que nous voulons tous être, à l'instar des bénévoles de la Croix Rouge, oui. Donnons nous la possibilité d'être en ligne avec nos idéaux d'accueil en passant à une autre France, une France libérale.

mardi 19 avril 2011

S&P downgrade les Etats Unis : fin du monde ?

Qui est S&P ? 
Standard & Poor's (S&P) est une agence de notation, c'est à dire une entreprise qui emploie des analystes chargés de donner une opinion sur la santé financière et la capacité à rembourser un crédit d'entreprises ou d'etats. S&P est Etats-Uniens, filiale d'un groupe d'édition qui s'appelle Mc Graw Hill. 

Qui sont les Etats Unis ? 
Les Etats Unis d'Amérique sont un Etat fédéral de 50 Etats, de 308 millions d'habitants, avec un PIB de 14 milliards de dollars. Les Etats Unis sont le 3eme pays du monde par la population, le 4eme par la surface et le  1er par le PIB, avec 24% du PIB mondial. Les Etats Unis, c'est aussi une dette de 14 milliards de dollars (100% du PIB).

Qu'a décidé S&P ? 
Les agences de notation, quand elles notent les emprunteurs, peuvent faire deux choses : prévenir qu'elles vont changer la note de crédit, ou la changer effectivement. En abaissant la perspective (et non pas la note) de la dette publique US, S&P a juste prévenu, pour le moment. Le président Obama est donc briefé : soit il restructure l'économie US serieusement, soit le statut privilégié de l'économie US sera remis en cause par les marchés.

Pourquoi les agences de notation ont tant de pouvoir ?
Préter, c'est un métier à risque. Les entreprises peuvent faire faillite et ne jamais rembourser, et les Etats peuvent aussi, à un moment, faire défaut de manière volontaire ou non. Depuis le 13 octobre 1307, date à laquelle Philippe le Bel a fait arreter les Templiers, les prêteurs savent que les souverains peuvent ne pas leur faire de cadeau quand ils sont acculés. Plus récemment, l'URSS et son emprunt russe sont un bon exemple de ce qui se passe dans le pire des cas pour les préteurs. Du coup, les agences de notation aident les préteurs à cerner la capacité des Etats à payer leur dette, c'est à dire leur capacité et leur volonté à lever de l'impot de manière réaliste.

Faut-il bruler les agences de notation ? 
On a critiqué les agences de notation pour n'avoir su voir venir le caractère risqué des produits qui ont acceleré la crise de 2008 (en fait, il s'agissait d'une crise de liquidité et de confiance), va t on maintenant les critiquer pour les avertissements qu'elles lancent aux Etats les plus "surs" ?

Faut-il une agence de notation Européenne (publique ?)
La Grande Idée , c'est de créer une agence Européenne pour contrebalancer Standard & Poors, Moody's et Fitch (cette dernière étant, au passage, française). C'est profondémment méconnaitre l'objet de ces organismes, qui sont censés juger aussi bien l'Albanie que le Zimbabwé. On reproche aux agences de notation de favoriser les Etats Unis ? Combien de fois ce pays a t il fait défaut ou dévalué, depuis 1788 ? Du reste, Moody's, Fitch et S&P ne sont pas seules. En France, nous avons la Coface qui fait du rating risque pays. Pourquoi ces derniers n'ont ils pas profité de la crise pour terrasser leurs concurrentes américaines décrédibilisées ?

Au niveau dette, qui sont les pays les plus surs ? 
Comme disait Lou, dans Wall Street 1, "à long terme, seule la mort et les impots sont surs". Plaisanterie mise à part, les préteurs peuvent raisonnablement faire confiance à la Suisse et à la Norvege, les quelques AAA de l'agence de rating d'origine chinoise. Il est clair que mener, budgétairement parlant, deux guerres majeures de front (Afghanistan, Irak) est un sacré challenge, le tout sur fonds de récession. Alors quitte à prendre des risques, les épargnants devraient plutot se tourner vers les marchés action.

liste des agences de notation
A. M. Best 
Baycorp Advantage
Dagong Global
Dominion Bond Rating Service
Fitch Ratings
Moody's Investors Service
Muros Ratings
Standard & Poor's 
Egan-Jones Rating Company
Japan Credit Rating Agency, Ltd.


Eh oui, la concurrence existe mais les clients préfèrent les marques connues, un peu comme en téléphonie mobile.

Sur le même sujet :  
Grèce, question et réponses
Post du 29 avril 2010
http://leparisienliberal.blogspot.com/2010/04/grece-questions-et-reponses.html

‘Hag Samea’h

פסח  כשר  ושמח

חג שמח לך ולבני משפחתך

lundi 18 avril 2011

Se loger à Paris : les mythes de l'ère Delanoé

Commençons par rendre hommage aux victimes de cet horrible incendie qui a ravagé un immeuble de Ménilmontant la semaine dernière. Espérons qu'il ne s'agisse pas, comme l'affirme la presse, du même type de situation que celle du boulevard Vincent Auriol, où, en 2005, un autre incendie violent s'était montré particulièrement meurtrier. 

Ensuite, soulignons une fois de plus la faiblesse du bilan de la mandature actuelle en matière de logement, mais notons immédiatement qu'il ne s'agit pas d'une invective injustifiée : peuvent-ils faire autrement. 

Bravo pour le joli guide, "se loger à Paris". Mais prévenons les lecteurs au sujet du contenu : merci pour la lecture, mais en gros le maire de la Capitale ne peut rien pour vous. 

Comment pourrait-il en être autrement ? 

La situation est que, pour diverses raisons, la Capitale reste attractive. De manière volontaire, les gens y viennent pour étudier ou y travailler. Or, physiquement parlant, Paris est sous contraintes. On ne peut ni l'étirer, puisque le Périf' ceint ses 105 km2 (à tel point que les quelques hectares hors periférique tels que le secteur de l'Aquaboulevard apparaissenr vraiment  comme étant en banlieue) et on ne peut l'élever, puisque les tours ne font pas partie du paysage, hors quartiers bien délimités comme Beaugrenelle ou la Porte d'Ivry. 

Du coup, le parc de logement est globalement fixe. Les prix montent donc, logiquement. Le seul choix de la Mairie pour faire du logemennt social, comme ils disent, est donc de racheter du logement privé (aux prix du marché) pour en faire du social. Or, vu les prix, la part des gens qui sont en droit de réclamer un logement aidé est telle qu'on ne voit pas la fin de ce mécanisme. 

Il y a deux semaines, le Nouveau Centre Paris organisait un café politique dans le XXeme, consacré au logement, justement. Le constat était très clair : les gens ont du mal à se loger, surtout en ce qui concerne les personnes agées. Les représentants du Nouveau Centre Paris se sont montrés à l'écoute tout en restant très soft, mais les parisiens doivent comprendre ceci : habiter à Paris a un cout, qui est le reflet de l'attractivité de leur ville. Les Lois 48, la volonté de Delanoé d'encadrer les loyers, tout ca, ca ne peut pas marcher. Il y a très certainement une part d'exagération cynique chez les propriétaires qui augmentent leurs loyers dans des proportions de l'ordre de 50% en dix ans, mais 

- un logement parisien rapporte en moyenne 6% brut  : on ne peut en fait pas parler d'actif hyper spéculatif
- les taxes augmentent encore plus vite
- la liste des exigences requises par les propriétaires reflete en partie la liste des protections données au locataire (tous ceux qui sont parti à Londres savent que le fait de louer à la semaine diminue le contenu du "dossier" de locataire à fournir).

De plus, la mixité sociale (si jamais on en veut vraiment) ne passe pas du tout par une quelconque intervention publique. Relisons les naturalistes du XIXeme siècle pour réaliser à quel point il n'y a pas eu besoin d'HLM pour créer le peuple de Paris. 

Enfin, clairement, les HLM sont une arnaque. Donner autant de pouvoir entre les mains d'une seule personne, le maire d'arrondissement, éventuellement aidé d'une commission, ne peut qu'aboutir à une situation injuste et assymétrique, source de frustrations pour les demandeurs.

Un candidat à la Mairie de Paris en 2014 devra donc avoir le courage de dire que tout le monde ne pourra pas rester à Paris. Ou alors il faudra changer le visage de la Capitale. Paris peut être une ville dure mais juste. 

dimanche 17 avril 2011

Dans la catégorie Bercy pique dans la caisse

Un problème qui concerne spécifiquement les travailleurs frontaliers de l'Ain ou de Savoie qui travaillent en Suisse : une hausse drastique de la taxation du capital retraite épargné en Suisse.

Explication : une des raisons pour laquelle les salaires sont bien plus elevés en Suisse, c'est aussi parce que les salariés cotisent eux même à leur assurance retraite (un peu sur l'idée que voudraient mettre en place les libéraux français, sur le concept du salaire complet )

Et que fait Bercy, ces jours ci ? Augmenter les prélévements sur les sorties en capital du 2eme pilier, en considérant qu'il s'agit de revenus exceptionnels, taxables à 30%.

Il faut le savoir, Bercy sera par définition de plus en plus amené à taxer tout ce qui bouge, pour, in fine, assurer le paiement de l'ultra nécessaire : remboursement des intérets de la dette, traitement des fonctionnaires, retraites de la fonction publique à commencer par les régimes spéciaux.

Que va t il se passer ? Une stricte application de la courbe de Laffer, trop d'impots tue l'impot. Au lieu d'avoir une assiette large (l'ensemble des fonds retraites des frontaliers Genevois) et un taux faible (2 ou 3%), l'assiette sera réduite voire nulle, et les 30% ne porteront sur rien du tout, puisque les frontaliers préféreront être taxés à la source en Suisse.

A Bercy de réfléchir à une alternative intelligente, par exemple baisser les dépenses publiques pour rendre les prélévements obligatoire supportables, parce que, même si l'impot est censé financer la solidarité nationale, chaque contribuable aime avoir un petit retour. Le réseau ferré qui unit Genève à la Haute Savoie montre clairement que les frontaliers ne sont pas la priorité de Bercy, en terme de dépense.

Genève Eaux Vives, une gare gérée par la SNCF en territoire Suisse

samedi 16 avril 2011

Museum Miles de Paris, quoi de neuf ce week end ?

Serge Spritzer


En ce moment, au Palais de Tokyo : Serge Spritzer
de la sculpture et de quoi réfléchir, il n'y a qu'à voir le titre : " How to define the difference between a Baguette and a Croissant ?" :-)



Ce samedi, au Musée de l'Homme : "les chemins de l'eau", c'est déja plus concret.



Au musée de la Marine, on reste dans l'eau, avec l'expo Paquebot France.











A la Cité de l'Architecture de Chaillot, "la Ville Fertile" histoire de prendre du recul sur l'environnement urbain qui nous entoure justement.

Du recul, vous pouvez aussi en prendre au musée Guimet, avec l'expo photo d'd’Antonio Martinelli en écho à « Une cour royale en Inde : Lucknow (XVIII ème – XIX ème siècle) »,


Au Musée du Cinéma, en ce moment, c'est Stanley Kubrick.


Les beaux costumes de ses films vous donneront peut être envie d'approndir le sujet au musée Galliera, mais vous savez qu'il est encore fermé. Il organise quand même une expo hors murs consacrée à Madame Grès, au musée Bourdelle.



Enfin, le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, dont on espère qu'il a remplacé ses alarmes et scellé ses fenêtre, branchera tous les fans de Van Dongen, anarchiste et mondain (tout un programme !).



Bonne balade sur le Museum Mile de Paris !





vendredi 15 avril 2011

Taper sur Total, le bon plan

Il parait que le gouvernement s'énerve contre les propos de Christophe de Margerie. Le méchant a dit que le litre d'essence atteindra bientot deux euros.

Passons sur le fait que 2 euros c'est 20 minutes de travail au SMIC, soit, en valeur réelle, toujours moins qu'en 1974.

Non, ce qui est drole, c'est que le litre d'essence est à 58% constitué de la TIPP Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers. Donc les 42% correspondent au reste (paiement du transport, du raffinage et de la commission de l'emir). 


Franchement, que le gouvernement soit sérieux.

- affichons sur les factures d'essence un prix hors taxe et un prix toutes taxes comprises

- abolissons le monopole sur l'essence, dépénalisons les carburants alternatifs (huile de friture et autres)

- laissons forer les prospecteurs de gaz de shit schiste

jeudi 14 avril 2011

Dividendes de Baroin : même la CGT est contre !

La situation du pays et celle du gouvernement ne sont pas faciles. Les deficits publics liés à un interventionnisme accru de l'Etat limitent les marges de manoeuvre, et la faible croissance économique empêche de concrétiser une des principales promesses présidentielles : celles du pouvoir d'achat (en hausse).
Du coup, la créativité est de mise à Bercy. Les profs d'économie de l'Institut Supérieur de Gestion (ISG) doivent en être rouges de honte.
Après la "règle des 3 tiers", maintenant c'est les 1000 euros de prime sous forme de "dispositif qui lie la distribution des dividendes et la politique de rémunération" (dixit Francois Baroin, ministre du Budget de la France en 2011, nommé par un premier ministre de droite, et non pas ministre de Chavez).

Ce jeu cette prime des 1000 euros est donc liée à l'existence d'une distribution de dividendes. Problème : les français entendent beaucoup parler des milliards de dividende du CAC 40 (François Baroin aussi, c'est cool, ca prouve qu'il a les mêmes sources, plutot que de lire les rapports que doivent très certainement lui sortir les 30 membres de son cabinet)  mais ils savent aussi que la plupart des français ne travaillent pas pour le CAC 40.

Résumons.

- Moins d'un tiers des salariés des sociétés du CAC 40 sont employés en France (=les entreprises du CAC 40 sont aux deux tiers internationales).
- Sur les 20 millions de salariés en France, à peine un peu plus d'un million travaille pour une entreprise du CAC 40.
- Il y a 40 entreprises ... dans le CAC 40 et plus de 2 millions d'entreprises en France, la plupart ne distribuant pas de dividendes.

Autrement dit : le jeu la prime des 1000 euros est de facto réservée à peu de gens, qui sont déjà censés toucher de l'intéressement.

Passons sur le fait que les dividendes sont versés une fois que tout le reste (salaires, charges, frais financiers, impots) a été payé et qu'ils sont censés être la contrepartie de la détention de capital.

Pour augmenter les revenus, il n'y a pas 36 solutions, il y en a 3
- baisser les prélévements obligatoires (donc réduire la dépense publique)
- payer leur salaire complet aux gens, libres à eux de s'assurer ensuite contre la maladie ou la vieillesse, dans l'organisme de leur choix http://www.salairecomplet.com/
- mettre le pays sur une trajectoire de croissance de la productivité donc libérer l'économie de ses contraintes.

En gros, adopter une politique libérale.

Droits de l'Homme : réponse du berger à la bergère ?

Mettre en cohérence les valeurs et les actes devrait être un souci permanent pour les politiciens, spécialement en Occident, notamment en France ou aux Etats Unis.

Deux exemples tirés de l'actualité.

Le premier est lié au rapport de la Chine sur les Droits de l'Homme aux Etats Unis. Certes, il est particulièrement surréaliste que la Chine se permettre de critiquer la situation des Droits de l'Homme dans un autre pays.
Mais quand la République Populaire de Chine critique les bavures policières ou le système carcéral Etats-Uniens, elle s'appuie sur les faits : tout ne va pas pour le mieux outre Atlantique. Le constat serait un peu similaire en France. Bien que ni les Etats-Unis ni la France n'aient atteint le niveau de non-liberté d'expression auquel sont soumis les Chinois, on doit bien admettre que l'Internet Switch, Hadopi, Loppsi et autres lois liberticides sont une première étape vers 1984. L'Occident mérite mieux. Si nous allons nous battre en Afghanistan ou en Lybie, battons nous aussi chez nous.

Le deuxième exemple est relatif aux différences de traitements pratiquées au plus haut niveau de l'Etat, entre les religions. Le même jour, on apprend que
- des sessions de concours d'entrée aux grandes écoles d'ingénieurs seraient aménagées en fonction des contraintes religieuses posées par le judaisme (source Mediapart)
- une expo à Avignon présentant un crucifix plongé dans de l'urine passe sans problèmes
- la profanation du cimetière de Mende n'a toujours pas fait l'objet d'une "ferme condamnation" par le gouvernement actuel
La encore, il faut être cohérent. Soit les religions sont une affaire privée et dans ce cas, l'Etat ne s'en mèle pas du tout, à chacun de s'organiser, ou alors c'est une affaire publique et dans ce cas on comprend mal les différences de traitement. Le Vendredi Saint n'est pas férié en France, alors pourquoi adapter des calendriers d'examens aux fêtes religieuses juives, si Mediapart dit vrai ?

La liberté d'expression, d'aller et de venir, de pratiquer un culte, d'entreprendre, etc... et l'égalité de traitement sont des valeurs importantes en France comme aux Etats Unis. L'Occident mérite mieux que les arrangements d'arrière cuisine. Ne nous faisons pas prendre en flagrant délit de contradiction.

mercredi 13 avril 2011

Parisiens, sortez vos chéquiers !

Pas seulement pour payer de l'essence qui coutera bientot 2 euros le litre, ou des impots qu'on nous promet en hausse (cf les "recommendations" de l'OCDE), mais plutot parce que le PSG est officiellement à vendre.

Une initiative intéresssante : celle de ce groupe de fans et de supporters qui veulent transformer le PSG sur le modèle des socios du Real Madrid, les Socios PSG.



Reste l'essentiel : pour vendre, il faut un acheteur. Question (un peu) iconoclaste du Parisien : Paris est il un club attractif ?

Réponse en images

mardi 12 avril 2011

Face à la désertification intellectuelle : contrer Terra Nova

La gauche socialiste et ses fronts (de gauche ou national) ont une idée fixe : lutter contre la désindustralisation, empécher le pays de devenir un désert économique et réindustraliser la France. Quelle bonne idée !

Et quand c'est un think tank qui aligne des chiffres dans la très sérieuse "Revue Parlementaire", on peut légitement s'attendre à une démonstration serieuse de l'intéret de revenir à ce qui a été rejetté en 1968, à savoir le fordisme et le taylorisme, base de la croissance de la productivité industrielle des années 20 aux années 70.

Helas, Terra Nova, le think tank de référence de la gauche socialiste française, accumule les erreurs et approximations.

Commençons par la question d'introduction, faussement rhétorique, vraiment naïve. "La France est-elle sur le point de devenir un désert industriel ?". Terra Nova n'ignore pas que la densité de population actuelle ou la densité économique passée en France n'est pas comparable à ce que nous trouvons de l'autre coté du Rhin. le terme de devenir n'est donc pas approprié. La France a systématiquement suivi un autre modèle. Point. L'attachement fétichiste à la PAC n'est qu'une illustration de cet autre usage de l'espace que nous pratiquons.

Ensuite, la part de l’industrie manufacturière dans la valeur ajoutée marchande en déclin. Terra Nova ne nous fera pas croire que leurs brillants analystes confondent valeur relative et valeur absolue. La valeur ajoutée marchande ayant augmenté, l'industrie manufacturière n'a pas connu de déclin absolu.

Poursuivons sur la situation soit disante pan-Européenne de cet effrondrement de l'industrie : un coup d'oeil aux statistiques de notre voisin Suisse montre que ce constat est faux. En 2008, 26% du PIB de Romandie était lié à l'industrie. Sur un chiffre a priori simple, Terra Nova parvient encore à se tromper : le PIB/habitant est évidemment plus elevé en Allemagne qu'en France, en 2010.

Terra Nova enchaine alors sur la politique de compétitivité prix, préalable au succès de l'industrie allemande. C'est ignorer que les produits allemands sont toujours plus chers que leurs concurrents étrangers, français notamment. Terra Nova pourra consulter les catalogues des constructeurs automobiles pour constater qu'une Audi TT 1.8 de 160 chevaux se vend 32.560 euros en France contre 28.400 euros pour la Peugeot RCZ équivalente (1.6 THP de 156 chevaux). C'est bien parce que les produits allemands ont développé une compétitivité hors prix qu'ils se vendent.

Du coup, on comprend comment on arrive au contresens qui réside dans l'affirmation suivante :" L’objectif de toute politique économique, c’est la croissance". La croissance n'est pas un objectif d'une politique économique, c'est la conséquence d'une politique qui ne doit avoir pour seul but que de créer un cadre favorable à l'émergence des entrepreneurs et des opportunités d'entreprendre.

Passons sur le fait que le Canada (34 millions d'habitants et deuxième superficie au monde derrière la Russie) soit qualifié de "petit pays". Notons plutot la confusion : Terra Nova confond l'Allemagne et les entreprises allemandes. Deutz (Rhénan, leader sur le marché des moteurs diesel pour bateaux), Audi (bavarois), Heidelberger Drucksmaschinen (Hesse, leader sur le marché des machines à imprimer), Nivea (hambourgeois, leader sur le marché des cosmétiques), Porsche (souabe, leader sur le marché des voitures de sport), SAP (souabe, leader sur le marché des progiciels de gestion) ne sont ni des entreprises allemandes ni des sociétés bénéficiant d'une quelconque aide du gouvernement allemand, ce sont des entreprises de leur région, avec une expertise particulière.

Du coup, on comprend bien une des différences entre la France et l'Allemagne. Les élites françaises, bien formées, bien connectées, intelligentes et ayant accès aux capitaux, ne vont ni se risquer à aller créer une obscure PME (exception : Michel Noir, de manière involontaire) ni conseiller leurs enfants de quitter l'ENA pour créer le futur Dell ou le futur Microsoft, deux leaders mondiaux crées par des drop out, des types qui ont arreté la fac. Du coup, seul l'Etat peut, dans l'esprit des élites ultra-étatiques, diriger la politique industrielle. Problème : l'innovation, chose bien distincte du process de développement, émerge rarement des cabinets ministériels. On peut du coup, continuer à réver du retour des cheminées qui fument. Pas sur que la croissance y soit même gagnante.

lundi 11 avril 2011

No Gazaran, l'extreme gauche en action


La société Toreador investie par les anti gaz de... par Mediapart

Le respect de la propriété privée selon les "no gazaran", qui sont aussi, sans doute, des militants anti distribution de milliards d'euros aux dictatures du Golfe ou d'Afrique du Nord. Question, préfèrent ils des forages en Seine et Marne ou la distribution de bakchichs aux Emirats pétroliers ?

De plus, la violation de propriété privée , pas sur que ce soit la bonne méthode pour démarrer un dialogue.

Par contre, la vraie question réside dans la réponse écologique que les spécialistes du gaz de schiste devront apporter.

NB : un des intervenants mentionne des notes internes venues de Total. Ambiance ...

dimanche 10 avril 2011

Du Marathon de Paris au marathon électoral

Félicitations aux 50 000 marathoniens qui parcourent les rues de la Capitale ce dimanche (ensoleillé !).



Les 42,195 kilometres qu'ils parcouront entre deux (!) et quatre heures sont à rapprocher de l'heure qu'il faut à un train pour parcourir la distance de 42 km qu'il y a entre Paris Gare de l'Est et Meaux, en Seine et Marne.

Pendant que les marathoniens géreront leur course, les electeurs islandais auront à réfléchir à la conséquence du NON au référendum sur le sauvetage des banques islandaises. En première approche, leur décision est evidemment la bonne. Une banque en faillite, comme n'inporte quelle entreprise en difficulté, doit fermer si ses fonds propres ne lui permettent pas de faire face à ses obligations. Pendant que l'UMP et le PS rivalisaient d'ultra interventionnisme pendant la crise, les libéraux, dont Sabine Herold, étaient les seuls à adopter la posture qu'aurait pris Margareth Thatcher si elle était encore au pouvoir.

Simplement, que les islandais, comme les français ou les américains qui villipendent les banques réfléchissent quand même à ce paradoxe : est-il logique d'empocher à titre personnel les bénéfices de la prospérité et de rejeter sur la faute de "la société" ou de "la sphère financière" la responsabilité de la crise, tout comme on peut se demander s'il est logique de privatiser les profits et nationaliser les pertes. La réponse est non, bien sur. Les clients des banques aiment avoir leur crédit pour la voiture, la maison ou le dernier écran plat. Les Etats aiment voir leur dette achetée à un taux faible également. S'il y a eu crise de spéculation, c'est parce qu'il y a aussi eu spéculation, c'est à dire, au sens premier du terme, croyance en le fait que demain vaudrait plus qu'aujourd'hui. Les islandais ont-ils rendu leur BMW X5 achetées en masse pendant la bulle ?

Nous sommes tous des spéculateurs, au sens litteral du terme. Quand un jeune couple achète un logement, à crédit, sur 15 ou 20 ans, pour une valeurs faciale représentant 5, 10 ou 15 ans de revenus, il fait le pari que le logement va s'apprécier pour pouvoir le revendre plus cher, et ainsi reprendre un crédit plus important sur un logement plus grand dans quelques années. Quand l'Etat s'endette, il fait le pari que la croissance économique va élargir l'assiette de taxation des contribuables, ce qui lui permettra de rembourser sa dette, au lieu de la transformer en emprunt russe. Les banques ne sont que l'instrument de cette transformation du présent certain en avenir incertain.

Alors, refuser sauver mettre les banques en faillite ? Bonne idée. Mais ne pleurons pas les récessions puisque nous n'applaudissons pas les périodes d'expansion. Alors, quand nous nous lançons dans une course, gardons un rythme constant, seul moyen de finir ses 42 kilometres et quelques sans trop de dégats.

Prochaine course francilienne : la Paris Saint Germain
Prochain rendrez-vous électoral parisien : 2012 !

samedi 9 avril 2011

les gouvernements carburent à la contradiction

Extraordinaire !
Après avoir tout fait pour que les français

- achètent des voitures
- roulent en diésel

Maintenant on veut interdire les centre villes aux voitures diesel.

De prime à la casse en prime auto, en passant par les bonus malus ecolo et autres subventions directes aux constructeurs, en passant par le différentiel de taxes entre l'essence super et le gasoil, que n'a t-on fait pour favoriser! le diesel ?

Une fois de plus, les français constatent que quand le gouvernement au sens large se mèle de quelque chose, ca fini toujours par mal tourner.

vendredi 8 avril 2011

Encore 111 milliards à économiser

De loin, le fait que la ministre de l’économie, Madame Christine Lagarde a indiqué, jeudi 7 avril dans un entretien à l’AFP, que le déficit public français pour 2011 serait ramené à 5,7 % du produit intérieur brut, ça ressemble à une bonne nouvelle. On reviendrait dans le domaine du raisonnable.
C'est évidemment largement exageré.

5.7% du PIB français, c'est 111 milliards d'euros, soit 1700 euros par français (en gros, s'il fallait equilibrer les recettes et les dépenses publiques, il faudrait que chaque français ou contribuable en France paye un impot mensuel additionnel de 142 euros. Et encore, à ce tarif, on a pas encore entamé le remboursement de la dette publique.

Autrement dit, quand l'Etat dépense 1 euro, il en emprunte 40 centimes.

Dans quelle dépenses couper ? La liste est si longue, elle comprend l'ensemble des services publics non régaliens, dont, de toutes façons, les français sont, dans leur ensemble, non satisfaits.

Voir le post annonce à paraitre sur minefi.gouv.fr du 18 novembre 2010

jeudi 7 avril 2011

Baux emphytéotiques à Paris ?



Il ne nous manquerait plus que Kate & William et de la pelouse à la place de la terre battue pour que l'on soit vraiment à Londres ! ;-)