mercredi 8 décembre 2010

Barack Obama defends tax cuts extension‎


Un président pragmatique qui pourrait en inspirer d'autres.
Pas besoin de prix Nobel d'économie pour comprendre que plus on taxe, moins il reste pour les gens en bas de la fiche de paye à la fin du moins.

Pendant ce temps, du coté de chez nous, on est plutot à

- renoncer à la suppression de l'ISF (François Baroin, voir la Tribune)
- optimiser la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (source : Challenges)
- chercher comment taxer les tablettes, le cadeau clef du Noël 2010 (source : PC Inpact)
- augmenter le montant des taxes Sacem sur les coiffeurs (source : AFP)
- supprimer le seuil annuel de taxation des plus-values sur valeurs mobilières (= pénaliser définitivement les épargnants qui achètent des titres à la bourse, source Investir)

- voir si on taxerait pas encore plus l'immobilier (source : le Figaro)


Vous direz : oui mais il faut bien réduire les déficits pour commencer à réduire la dette. Vous auriez raison si on prenait vraiment ce chemin. Mais ca n'est pas le cas. Pour réduire les deficits, il faut avant tout réduire la dépense publique. Apparemment le Ministre du Budget n'a pas reçu cette lettre de motivation. On ne désespère pas. Qui a le numéro de Bercy ?

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