Communiqué de presse Alternative Libérale
Les marchés financiers, et plus spécialement les actions des banques, sont particulièrement sous pression depuis quelques jours. La preuve en est, s’il en était, que la très forte intervention des Etats dont la quasi des hommes et femmes politiques des pays industrialisés se félicite, a été au mieux inutile, au pire destructrice
Les marchés financiers, et plus spécialement les actions des banques, sont particulièrement sous pression depuis quelques jours. La preuve en est, s’il en était, que la très forte intervention des Etats dont la quasi des hommes et femmes politiques des pays industrialisés se félicite, a été au mieux inutile, au pire destructrice
Nonobstant le rôle des Etats dans le déclenchement de la crise de 2008, par le biais de politiques monétaires trop accommodantes ou de régulation sur le crédit trop interventionnistes, ces mêmes Etats ont choisi, en Europe comme aux Etats Unis, de répondre au ralentissement économique par la dette, en dépit des avertissements lancés par les libéraux, comme Alternative Libérale lors des élections européennes de 2009.
Aujourd’hui, avec le retour sur la scène de la crise de la dette souveraine, certains confondent, comme souvent, les causes et les conséquences et pensent à nationaliser les banque s en réponse. Alternative Libérale, le parti p! ris de la liberté, dénonce toute l’absurdité d’une telle proposition. Outre l’usage abusif des ressources fournies de force par le contribuable, une nationalisation bancaire constitue la plus mauvaise réponse possible à l’éventuelle mauvaise gestion de banques en possibles difficultés. Si des banques sont en faillite, elles doivent, comme toute entreprise en difficulté, faire appel à leurs actionnaires, ou fermer. Le contribuable n’a pas à servir d’assureur à des comportements spéculatifs.
Alternative Libérale appelle également les observateurs appelant à nationaliser les banques à regarder le couteux et désastreux exemple de 1981 en France, ou l’état de certaines Landesbank allemandes. Avec l’arrivée de Mitterrand, les français ont dépensé en vain des sommes q ui auraient été utiles ailleurs. En France toujours les contribuables ont dû payer l’affaire Crédit Lyonnais, et ils en supportent encore les conséquences. Quand à l’Allemagne, la crise de 2008 a révélé les limites des banques régionales. Alternative Libérale appelle à l’abrogation du principe too big to fail, à la mise en place d’une véritable politique de concurrence en Europe, y compris entre banques voire entre moyens de paiements, à l’application des règles du traité de Maastricht et au respect des règles économiques de bon sens, y compris au niveau macro économique et monétaire en ce qui concerne la Grèce. Alternative Libérale pense que l’Europe ne doit pas s’interdire de réfléchir à un nouveau Glass Steagall Act si besoin.
Alternative Libérale rappelle enfin que la construction d’une Europe fédérale est un objectif politique qui nécessite l’application de règles communes. Chaque Etat adhérant volontairement à l’UE, chacun devrait être libre de la quitter si besoin.
Alternative Libérale :
Née en mars 2006, Alternative Libérale est déjà présente, à travers ses comités locaux, dans de nombreuses villes de France. En revendiquant un libéralisme authentique, le petit dernier de la vie politique française apporte un nouveau point de vue dans le débat national et démontre peu à peu qu'il représente une alternative aux partis socialistes et conservateurs traditionnels.
voila un PPS qui explique la dette de maniere simple et accessible a tous:
RépondreSupprimerhttp://2ccr.unblog.fr/2011/09/18/pps-comprendre-la-dette/