Michèle Alliot-Marie, a donc fini par démissionner, non pas suite à une condamnation pénale, mais parce que cela devenait vraiment impossible qu'elle représente la France à l'étranger. C'est d'ailleurs la conclusion à laquelle été parvenue le Président de la République puisqu'il avait fait représenté la France par Christine Lagarde (économie) et Laurent Wauquiez (affaires européennes) la semaine dernière en Tunisie. (source : diplomatie.gouv.fr)
Il n'en demeure pas moins vrai qu'on peut se montrer, au delà des étiquettes partisanes, perplexe devant le pédigree global du gouvernement Fillon IV.
On a les fans de jet privé (François Fillon) les occupants d'HLM ILM malgré des salaires de ministre (Georges Tron, sans complexe), les repris de justice (Alain Juppé), les coupables de double discours anti hedge funds (Laurent Wauquiez), les amis de Mouammar Kadhafi (Patrick Ollier, source RFi) et des nouveaux venus qui pourraient avoir à répondre devant la justice ou devant les français du caractère disproportionné de leur passion philatélique (Georges Longuet, toujours attaqué, jamais condamné par la justice !). Que dire des forts en maths, chargés d'aller négocier des hectares de jachère à Bruxelles ?
Que cherchent-ils à prouver ? Comment peut-on devenir le chef des fonctionnaires en ayant un casier judiciaire non vierge alors qu'il est impossible de passer le moindre concours de la fonction publique si on a été condamné par la justice de notre pays ?
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