La droite française ouvre le débat. Bonne nouvelle. Que vont-ils plus taxer ? Un des ténors de la majorité privilégie la hausse de la TVA, l'autre affirme qu'au contraire,
Car il est évident pour certains que le Marché ne peut pas trouver de solutions aux galères des uns et des autres (chômage, maladie, retraite, etc.).
Les étatistes n'ont décidemment rien compris. Non seulement la classe moyenne est au maximum de ce qu'elle peut payer, mais en plus nous finançons de missions mal définies donc inefficaces. L'Etat ne doit se concentrer que sur les biens publics comme la Sécurité, la Diplomatie et evidemment la Justice. Du coup, la question n'est pas TVA ou impot sur la résidence principale ou taxe boursière, mais combien de dépense publique en moins, d'abord.
poncif : l'Etat doit financer l'Education, car l'école privée c'est l'école à 15 vitesses donc de futurs chomeurs
réalité :
- La France dépense 60 milliards d'euros en Education Nationale, un organisme qui emploie 700 000 enseignants. L'Education Nationale coute 100 euros par français par an, tous français confondus, et emploie plus de 3% des actifs.
- Mais 9% de la population âgée de 18 à 65 ans vivant en France métropolitaine et ayant été scolarisée en France ne maîtrisent pas suffisamment la lecture, l'écriture, le calcul pour être autonomes dans les situations simples de la vie courante (source : France 5, 'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme), et entre 8 et 18% des adultes sont au chomage (source Marianne).
- 3 enfants d’enseignants sur 4 accèdent à un diplôme post-baccalauréat tandis que ce n’est le cas que d’un enfant d’ouvrier non qualifié sur 5 (source Education Nationale). NB : il y a 5,5 millions d'employés et d'ouvriers non qualifiés en France (source INSEE).
le constat libéral : si on admet que l'Education Nationale forme pour rendre les gens employables et employés, alors on dépense trop pour un service qui ne marche pas, et qui est injuste. Faisons payer leur éducation aux gens, puisque celle ci est pour le moment gratuite. Ceux qui privilégient des filières de formation courtes et professionnelles (dont la France a manifestement plus besoin que de diplomés universitaires) seront gagnants. Sur l'enseignement primaire et secondaire, donnons un crédit éducation aux gens pour qu'ils choisissent eux-mêmes où et comment le dépenser. Les résistances ne viendront pas forcément de la où on croit, mais plutot, tres probablement, des bastions conservateurs que sont les enseignants et qui ont compris comment le système marche.
Top Chef (M6)
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30 ans et des poussières, 15 ans d'expérience professionnelle au compteur
poncif : Les chomeurs et les pauvres ne pourront pas se soigner si l'Etat ne s'en occupe pas
réalité : en France, les plus démunis peuvent utiliser la CMU pour se soigner. Simplement, non seulement 25% des médecins parisiens n'en veulent pas (trop administratif et pas assez rentable) mais en plus, dans la classe moyenne, 4 personnes sur 10 renoncent à certains soins. L'Etat s'occupe donc de santé mais les gens, hormis les riches présidents dictateurs étrangers comme Abdelazziz Bouteflika, ne peuvent pas se soigner.
le constat libéral : en France, championne du monde de la consommation de psychotropes par habitants, on pense trop que se soigner c'est aller chez le médecin et consommer des principes actifs. On ne pense pas que la santé est avant tout préventive et que la médecine est uniquement réparatrice. Diminuer les dépenses de santé ne baissera pas le niveau de santé de la population. De plus, pour les cas les plus chers, le marché et l'Europe offrent des solutions. Ca s'appelle le tourisme médical, en Espagne, en Roumanie, ou en Belgique même.
Le Blogueur
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poncif : les chomeurs, ils ne retrouveront pas de boulot, il faut s'en occuper. C'est la faute à la crise de 2008. Variante : tout le monde ne trouvera pas de boulot.
réalité : la France, qui a pourtant des lois plutot protectrices (Prud'hommes, spécialité locale, SMIC, sans équivalent en Allemagne, en Suède, Droit du Travail très touffu et indemnités chomages longues et élevées) et une fonction publique importante, reste à un taux de chomage supérieur à celui de nos partenaires quelque soit la conjoncture.
le constat libéral : pour lutter contre le chomage, un problème aux causes multiples donc aux solutions diverses et locales, il faut et des emplois et des employeurs, et des gens qui veulent travailler. Une bonne politique économique est donc une politique qui facilite l'embauche et le licenciement (idéal : abolir le code du travail, simplifier l'administratif) et qui supprime l'assistanat. Si on veut lutter contre le chomage (sans garantie puisqu'in fine, les jobs se créent parce qu'une entreprise a besoin d'employés pour répondre à une demande ou à un besoin), il faut libérer l'offre et la demande. Par contre, si l'objectif de la lutte contre le chomage est autre, alors effectivement c'est une autre question.
On voit bien qu'avant de réfléchir à la taxation des dividendes, il faudrait peut être commencer par réduire le périmetre de l'Etat.
En matière de justice, la privatisation des services publics, c'est l'équité !
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