Comme prévu (lire #Geonpi Entrepreneurs, attention au corner !), non seulement il n'y avait rien à négocier, mais en plus le gouvernement n'a rien fait d'autre que gagner du temps.
fiscalité des start-up, le gouvernement se fait pigeonner |
Challenges titre Les "pigeons" entrepreneurs s'inquiètent, Bercy roucoule, et sans doute qu'ils ont raison, à la différence de ce qu'écrit Libération "fiscalité des start-up, le gouvernement se fait pigeonner"
(qui a copié sur qui, entre Libération et l'Huma, au fait ?)
Prenons l’interrogation d'un #geonpi entrepreneur qui craignait, à juste titre, que les #geonpi ne se fassent plumer (encore plus) à Bercy. Il écrivait, avant le rendez vous de cette après midi :
"En réalité,
Quelle négociation est possible sur la taxe à 65 % de la plus value de cession ? Aucune. Cette mesure est inacceptable et quelques amendements n'y changerons rien. Les pigeons doivent se préparer à un conflit long et structuré car rien ne sera accordé cet après-midi de significatif. Il faut se préparer à tenir, dans la durée, notamment par la manifestation.
Je lis ce soir les déclarations du gouvernement. C'est un mélange de mépris (un conseil élyséen "les pigeons peuvent revenir au nid") et de défiance Fleur Pellerin "c'est une manipulation"). Et sur le front des propositions concrètes, rien. Ils se vengent ? C'est l'heure de faire la peau aux hommes du Fouquet's ? Ils se trompent de cibles : les entrepreneurs n'ont en général pas grand chose mais beaucoup d'espoir. On sait désormais que même l'espérance est imposable."
Qu'a proposé le gouvernement ? Rien. Lisez-vous même : le gouvernement parle de corriger certains textes et ressort l'idée de choc de compétitivité par le biais de la TVA sociale. Si Bercy parle d'un d'un transfert de 5,4 points de cotisations familiales en 2013 sur la CSG, la TVA et/ou une taxe verte (ce qui n'est pas une réponse aux revendications des start-uppers), c'est parce que dès le 10 Juillet 2012, Hollande déjà réfléchissait à une hausse de la CSG (source : le Monde). Hollande et son équipe ministérielle fait ce qu'il a appris depuis la primaire socialiste : esquiver les débats de fonds, recycler les idées de Sarkozy et Fillon, et faire illusion.
De plus, et au delà de la forme, les entrepreneurs ne demandent pas un énième statut, un énième amendement, une énième circulaire. Il n'y a pas de statut JEI ou d'ISF PME aux Etats Unis. Il y a juste la liberté d'entreprendre. Est ce que l'absence d'ISF PME en Californie ou à Boston a empêché la création de e-Bay, Facebook et Google ? Non. Les entrepreneurs n'attendent rien de l'Etat. Est-ce si compliqué de comprendre que les entrepreneurs veulent, certes,
De plus, et au delà de la forme, les entrepreneurs ne demandent pas un énième statut, un énième amendement, une énième circulaire. Il n'y a pas de statut JEI ou d'ISF PME aux Etats Unis. Il y a juste la liberté d'entreprendre. Est ce que l'absence d'ISF PME en Californie ou à Boston a empêché la création de e-Bay, Facebook et Google ? Non. Les entrepreneurs n'attendent rien de l'Etat. Est-ce si compliqué de comprendre que les entrepreneurs veulent, certes,
- des impôts non spoliateurs, mais aussi et surtout
- de la stabilité juridique et fiscale
- de la simplicité administrative
- de la souplesse dans les démarches
De toutes façons, il ne peut y avoir de baisse de la taxation puisque le gouvernement refuse de revoir le périmètre du service public.
Alors, on reste mobilisés : rendez-vous dimanche devant l'Assemblée Nationale !
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