Phénoménaux communistes parisiens ! (oui, cherchez l'erreur, en 2012, soit 23 ans après la chute du Mur de Berlin, il y a encore des communistes dans la capitale du pays des Droits de l'Homme).
Au lieu d'interroger Delanoé sur le coût du tramway, au lieu de challenger la hausse des impots locaux, au lieu de se demander si la vidéo surveillance protection fonctionne au service des parisiens, ils préfèrent dénoncer le coté idéologique de Metronome, de Lorant Deutsch, comme le notent Pure People, le Huffington Post, ou Rue89.
C'est vrai que l'auteur part avec un léger handicap : il est ouvertement royaliste, dixit Europe 1.
Cette mini polémique, un peu dérisoire au moment où on se demande si la France doit aller faire la guerre à la Syrie, par exemple, permet néanmoins de soulever une question récurrente : et si on arrétait avec l'histoire sélective telle que les noms des rues parisiennes la racontent ?
Pourquoi Mitterrand, ce maurrassien ami avec des criminels de guerre, à t-il droit à un quai ? Où est la rue
Marie Antoinette à Paris ? Est-il acceptable que Robespierre, ce criminel de masse, ait une station de métro, que Stalingrad soit célébrée, mais que Olympe de Gouges ou Thomas Paine soient ignorés ?
Oui, il faut soutenir le soldat Deutsch, ne serait ce que parce que la liberté d'expression et le pluralisme font partie des traditions de ce pays.
Avec le retour de la gauche sectaire à l'Elysée, il n'est pas étonnant que les persécutions contre les chrétiens reprennent.
RépondreSupprimerEn revanche, on n'a pas entendu nos braves communistes parisiens dénoncer la visite du ministre de l'intérieur dans une mosquée financée en partie par des intégristes musulmans.
La laïcité socialiste serait-elle à géométrie très variable ?