jeudi 31 mai 2012

Les libéraux en campagne

Serge Federbusch

Serge Federbusch (Parti des Libertés) et Armelle Josserand (Nouveau Centre), candidats dans la 5eme circonscription de Paris (3eme et 10eme arr) organiseront une réunion débat le Mardi 5 Juin à 19h à l'école de la rue de Belzunce. Source Delanopolis







Elisabeth Castel



Elisabeth Castel (Nouveau Centre), candidate dans la 7eme circonscription de Paris (4eme arr-11eme arr), organisera une réunion publique le Mercredi 6 juin à 18h30 au café Barge. Source : Blog d'Elisabeh Castel






Emmanuel Sala

Emmanuel Sala (Parti Libéral Démocrate), candidat dans la 8eme circonscription des Hauts de Seine, organisera ses réunions publiques à ces dates :
  • Lundi 4 juin à Meudon, complexe René Leduc, 12 rue du Père Brottier 
  • Mardi 5 juin à Chaville à l’Atrium, salle Malraux, 3 parvis Robert Schuman 
  • Mercredi 6 juin à Ville d’Avray, au centre culturel le Colombier, foyer des associations, place Charles de Gaulle. Source Dont Tread On Me France.





Laurence Petit (Alternative Libérale) et Aurélien Véron (Parti Libéral Démocrate), candidats dans la 4eme circonscription de Paris (16eme arr/17eme arr), organiseront une réunions publiques le Lundi 4 juin à 19h00 au café La Terrasse des Ternes

Malentendu sur le fédéralisme Européen

Pourquoi devrait-on être responsable au niveau Européen de ceux qui ne l'ont pas été au niveau national ?
Le fédéralisme Européen ne sera pas la solution au problème numéro un de la zone Euro : son excès de dépense publique.

Le fédéralisme tel que les étatistes veulent bien l'admettre signifie 
  • la hausse du cout de financement des Etats les plus vertueux (Eurobonds)
  • l'existence de Bruxelles comme bouc emissaire de notre incapacité à dépenser autant qu'on gagne
  • une hausse massive d'impots, histoire de tuer la concurrence entre Etats.

 

Le fédéralisme tel que les libéraux démocrates le veulent signifie

  • la poursuite de la concurrence fiscale et sociale entre les 27, comme aux Etats-Unis, tout comme on ne paye pas la même taxe d'habitation à Puteaux ou à la Courneuve
  • Bruxelles en charge de politiques pro concurrence (directive Bolkestein, etc)
  • la règle d'or : pas de déficits publics au niveau national
  • la fédéralisation des services publics régaliens, tout le reste pouvant être privatisé.

mercredi 30 mai 2012

Critique du clip de campagne de l'UMP

L'UMP ne semble toujours pas avoir compris qu'en matière d'étatisme, de socialisme, d'intervention de l'Etat dans nos vies, d'aides diverses et variées, le PS sera toujours mieux disant. Leur clip de campagne pour les législatives, présenté par le soit-disant ultra libéral Jean-François Copé, est un modèle. 






  • L'Europe doit nous protéger, vraiment ? Ou bien nous sommes assez grand pour se protéger nous même ? Ce qu'on demanderait plutôt à l'Europe, c'est qu'elle protège les libertés plutôt que les gens, et qu'elle applique le principe de subsidiarité. Lire  Fête de l'Europe, un post du 9 Mai 2012  
  • Quand aux aides, il faut evidemment les supprimer !! Fonder une famille est un choix privé. Que vient faire l'argent public la dedans ? 
  • Non aux menus religieux dans les cantines ? Vraiment ? Et si on laissait plutot les parents mettre leurs enfants dans des écoles à 100% libres et financées par ces mêmes parents, plutot que par l'argent public ? 
  • Aider les agriculteurs ? La PAC consomme déjà 50% du budget communautaire. Il faut bien sûr la supprimer et laisser les agriculteurs faire leur métier d'entrepreneurs, libres. Lire Le cash est dans le pré, un post du 28 Juillet 2010 et les Rois du Pétrole, un post du 17 Décembre 2010
  • Le nucléaire ? Nous ne savons pas ce qu'il coute réellement vu que le traitement des dechets n'est pas compris dans le cout de l'electricité. Sortir du nucléaire n'est pas forcément une idée absurde, économiquement parlant. Lire  Y aurait-il des centrales nucléaires sans intervention de l'État ?, un post du Blog Ecologie Libérale, ou  Les ecolos, le nucléaire et les libéraux, ou  La cour des comptes et le coût du nucléaire




Puisque l'UMP persiste à défendre un socialisme de droite, préférez-lui, pour les Législatives 2012, des candidats libéraux, dont vous trouverez les noms sur les posts suivants :

Yougoslavie ou Suisse ?



ou bien 

L'Europe  en tant qu'entité, mais aussi en tant que projet, devrait se poser quelques questions par rapport à tout ce qui se passe au sein de l'U.E ces jours-ci. Ne parlons pas du problème bancaire espagnol, il semble évident depuis le début de la crise que si les Etats n'acceptent pas qu'une grosse entreprise, bancaire ou pas, puisse faire faillite, pose autant de problèmes (pour ne pas dire plus) qu'une telle attitude too big to fail est censée éviter.Non, il y a quelque chose de plus fondamental encore : le retour de la haine entre les peuples. La petite phrase de Christine Lagarde sur les finances Grecques a été suivie par un déluge de propos non seulement sexistes (pourquoi, quand une femme parle, attaque t-on toujours sa moralité ?) mais aussi et surtout xénophobes et anti Européens, alors que nous, Européens, payons pour les Grecs.De même, les français de gauche comme de droite jouent le rapport de force plutôt que la coopération avec l'Allemagne, sans doute en souvenir d'une guerre passée.Un peu partout, des mouvements extrémistes de gauche et de droite prospèrent, y compris chez nos amis Grecs qui se vantent d'avoir donné à l'Europe la démocratie (et la démagogie ?). Il est vraiment temps de refonder le projet européen, sur un fédéralisme incluant sans doute moins de pays, mais autour des valeurs libérales et démocrates que partagent des partis comme Alternative Libérale, le Nouveau Centre, le Frei Demokratische Partei, le Liberal Democrats, le Folkspartiet et bien d'autres encore. C'est aussi ce point de vue, privilégiant une Europe de libertés, de paix et de prospérité, que vont défendre les candidats du Nouveau Centre ou du Parti Libéral Démocrate aux élections législatives 2012, en France.




lundi 28 mai 2012

Grèce : l'imposture jusqu'à quand ? - soutien à Christine Lagarde

Vous vous souvenez que nous n'étions pas tendre envers la nomination de Christine Lagarde (une avocate en droit social, pas une économiste) à la tête du FMI (une institution qui aurait dû fermer en Aout 1971) ?  Lire Toute la France soutient Christine Lagarde. Toute ? Non, un post du 28 mai 2011. Vous vous rappelez également qu'on avait critiqué le fait que Christine Lagarde dénonce l'excédent commercial allemand (lire Avec Christine Lagarde, les victimes sont coupables, un post du 16 mars 2010).

Alors, va t-on suivre toute la blogosphère, mais aussi Jacques Myard et la Droite Populaire, François Bayrou, les socialistes Grecs ou leurs collègues français dont la très démagogique Najat Belkacem (dont on a déja mentionné sur ce blog les sulfureux propos tenus à Lyon en 2009) qui sont tombés, dans un bel élan unanime, sur Christine Lagarde ?

Qu'a t-elle donc dit de si insultant envers les Grecs ? Que les Grecs devaient d'abord s'aider eux-mêmes et commencer par payer leurs impôts. 
Est-ce si insultant ? 
La Grèce subit une crise économique majeure, liée à son mensonge sur ses chiffres, à la fin des années 90, afin de pouvoir rentrer dans la zone Euro. La dette du pays est de plus de 300 milliards d'euros ou 160% du PIB (voir les chiffres sur le Blog à Lupus) et le déficit de 13% du budget public. Autrement dit, la Grèce emprunte pour faire fonctionner son Etat. 

D'où vient cette dette ? 
  • D'une part, des dépenses publiques excessives liées aux avantages acquis de la fonction publique Grecque, qu'il faut bien financer. Les 800 000 fonctionnaires Grecs sont à rapprocher du nombre de 10 millions de Grecs. La Grèce est pire que la France.
  • D'autre part, des recettes minorées par le swap de Goldman Sachs (titrisation des recettes futures pour faire baisser la dette affichée à la fin des années 90). Ce swap était voulu par les politiciens Grecs.
  • La faible compétitivité des services et industries non délocalisables de Grèce, à commencer par le tourisme ou l'agriculture, ce qui fait que la Grèce est en plus en déficit commercial.
  • Le financement d'infrastructures comme les Jeux Olympiques de 2004, que les Grecs ont voulu.
  • Enfin, l'état de guerre avec la Turquie n'aide pas.
Or, l'Euro, la monnaie Grecque, empèche les industries Grecques de faire la course au moins cher, et de concurrencer par exemple la "feta" Danoise ou le tourisme en Turquie ou en Egypte. Comme l'ensemble de la zone Euro, la Grèce ne peut tenter de jouer que sur le haut de gamme, ce qui suppose une productivité forte. Il est clair que les Grecs n'auraient jamais du rejoindre la zone Euro, mais celle ci n'est pas prévue comme une zone monétaire optimale. La zone Euro est un projet politique auquel les Grecs aussi ont adhéré et qui leur a donné des avantages

  • Pendant 10 ans, ils ont bénéficié de faibles taux d’intérêts liés à l'appartenance à la zone Euro




Dans ce contexte, est-ce trop demander aux Grecs, soit de baisser massivement le nombre de fonctionnaires et d'avantages acquis, soit de payer eux-mêmes pour ces fonctionnaires ? Non, ça ne l'est pas, et Lagarde a donc raison. 

 

la Grèce, c'est ca aussi : des autoroutes flambant neuves




une armée hors de prix.



La crise est la, il ne sert plus à rien de stigmatiser les Grecs, même si Christine Lagarde a intrinsèquement raison. Il convient maintenant soit d'aider les Grecs à rester dans la zone Euro, soit à les en virer au moindre coût pour nous les contribuables Européens, sachant que les banques (françaises, allemandes ou britanniques) ont déjà laché 107 milliards d'euros.

Proposition du Parisien Libéral : Il faut un referendum mené directement auprès des 500 millions de citoyens européens, dont les 300 millions d'électeurs, posant la question suivante : Acceptez vous de donner tout de suite 650 euros tout de suite pour régler la dette publique Grecque, ce pays acceptant désormais de voter des budgets publics en équilibre, sous contrôle de l'UE ? 


NB : point de vue qui ne reflète que, comme d'habitude sur ce blog, les vues du seul auteur de ce blog, et en aucun cas l'ensemble de la sphère centriste, libérale & démocrate, dont le point de vue serait néanmoins apprécié.
Qu'en pensent par exemple 100.000 V, Autueil, Trop Libre, H16 ou Ordre Spontané ?


Sur le même sujet : Rappel : la Grèce est déjà en régime dérogatoire, un post du 21 février 2012


PS : la polémique sur les impots que Lagarde ne paye pas n'a aucun sens : elle n'est pas citoyenne Grecque, de toutes façons.

Retrouvez les candidats libéraux en campagne !


Didier Salavert

  • Genève, mardi 29 mai à 18h00, au restaurant-ponton des Iles de la Rade situé sur le quai du Jardin Anglais (à côté du pont du Mont-Blanc - plan d'accès ci-joint) 
  • Neuchâtel, mercredi 30 mai à 12h15, au café des Arts (5, rue J.L. Pourtalès)
  • Lausanne, mercredi 30 mai à 18h00, au restaurant Le Lacustre (Quai Jean Pascal Delamuraz 1) 
  • Berne, jeudi 31 mai à 12h15, au Goldener Schlüssel restaurant (Rathausgasse 72) 
  • Bâle, jeudi 31 mai à 18h00, au Bundesbahn restaurant (Hochstrasse 59) 
  • Zürich, vendredi 1er juin à 18h00, au Rive Gauche Terrasse (Talstrasse 1)

Retrouvez sa profession de foi en ligne
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/16_-_Didier_SALAVERT_2_cle039587.pdf


Douce de Franclieu, candidate de la première circonscription du Gers

Douce de Franclieu
  • Le 29 mai : salle la Ramondère - Lombez 
  • Le 30 mai : salle des fêtes - Samatan 
  • Le 31 mai : salle des fêtes - Saramon 
  • Le 01 juin : mairie - Masseube 
  • Le 04 juin : salle des fêtes - Marciac 
  • Le 05 juin : salle Pierre Beaudran - Mirande 
  • Le 06 juin : salle des Cordeliers - Auch 
  • Le 07 juin : mairie - Montesquiou 
  • Le 08 juin : salle Dugoujeon - Miélan


Et aussi Bruno Morin (Alpes de Haute Provence), Gaspard Koenig (Europe du Nord), Lydie Zhu (Val de Marne), Nelly Guet (Sarthe), Elisabeth Castel (Paris) et tous les autres, près de chez vous !



Afficher Candidats Libéraux législatives 2012 sur une carte plus grande


Sur le même sujet : Pour qui voter aux législatives 2012 ? Organisez la résistance !, un post du 7 Mai 2012

dimanche 27 mai 2012

samedi 26 mai 2012

4eme circonscription de Paris - 16eme nord/17eme sud

Chers électeurs de la 4eme circonscription de Paris - (16eme nord/17eme sud), vous trouvez que le débat inter-UMP n'a pas beaucoup de sens, surtout pour un parti qui a crée ou relevé 51 taxes et impots en 5 ans ?

Votez Laurence Petit et Aurélien Véron, du Parti Libéral Démocrate.


Lien sur Facebook : https://www.facebook.com/Laurence.Petit2012

3eme circonscription des français de l'étranger (Europe du Nord)

Chers électeurs de 3eme circonscription des français de l'étranger (Europe du Nord), votez Gaspard Koenig, le candidat qui saura remettre l'Etat à sa place

 

6eme circonscription des français de l'étranger (Suisse - Liechtenstein)

Chers électeurs de la 6eme circonscription des français de l'étranger (Suisse - Liechtenstein), que préférez vous ?  Un député aux ordres, ou un député libre ?

  

Si vous préférez un député libre, votez Didier Salavert http://salavert2012.fr/, le candidat qui s'engage à lutter contre tout projet de taxation des Français de Suisse & du Liechtenstein.


Bourdes ministérielles, la (première) compil'



Source : Libération

vendredi 25 mai 2012

Plans sociaux, ce que peut faire la gauche



réponse : 
 - pas grand chose contre le baril à 90 dollars, la concurrence du TGV et la baisse des budgets des entreprises pour les classes affaires, facteurs exogènes qui affectent Air France 
- pas grand chose contre le fait qu'en France, il y a 600 autos pour 1000 habitants, facteur exogène qui affecte Renault et PSA .

A quoi Libé et Flamby peuvent bien penser ? Ils s'imaginent que les managements des entreprises qui préparent des plans de licenciement ne préféreraient pas voir leurs affaires prospérer, au lieu de devoir réduire la voilure ? 

C'est le problème des socialistes, de gauche comme de droite, ils n'ont jamais entendu parler d'une loi fondamentale en économie, la loi de l'offre et de la demande. Si les entreprises existent, c'est parce qu'un entrepreneur pense que la combinaison de capital et de travail qu'il met en oeuvre est susceptible de répondre de manière adéquate à un besoin qui émane de consommateurs. 

Ce sont les consommateurs qui peuvent quelque chose, pas Flamby. Et le miracle, car il y en a quand même un, c'est que le consommateur peut se réveiller n'importe ou, n'importe quand, mais surtout la où on ne l'attend pas. La renaissance de l'industrie auto aux US, ce sont les gros 4x4 et non pas les petites autos à l'Européenne. Un ordinateur vendu 30% plus cher que la concurrence, c'est feu Steve Jobs, et non pas le plan calcul. Le média numéro un dans le monde, à l'origine de révolutions, c'est un jeune gars de 28 ans, et non pas les fonctionnaires du Service d'Information Gouvernementale. Hello Kitty, Tupperware, les scooters à 3 roues, Google, un sac entièrement fait à la main et nommé d'après le nom d'une actrice, un sandwich de la ville de Hambourg, est ce que tous ces succès sont nés en commission interministérielle, qu'elle fut de gauche ou de droite ? 

Les politiciens ne peuvent pas driver l'économie. Tout ce qu'ils peuvent faire, et s'ils le faisaient correctement ça serait déjà beaucoup, c'est créer un cadre favorable à l'entrepreneuriat : stabilité juridique et économique. Avec la TVA qui va à nouveau bouger, pour ne prendre que cet exemple, on sent que ça n'est pas gagné. 

Enfin, il ne suffit pas de mettre un casque de chantier sur la tete pour être un pro de l'industrie, quand on a été fonctionnaire toute sa vie, au passage. Quand à Libé, qu'ils arrètent de fantasmer sur les soit-disant succès publics (Nicolas Demorand cite les fusées Ariane, les avions d’Airbus, les TGV). Ariane doit tant aux américains, donc à Wehrner von Braun, qu'on se demande pourquoi les français s'approprient tant Ariane. Les avions Airbus sont, par définition, une coopération avec DASA et Hawker Siddeley. Les Français n'étaient donc pas tout seuls. Quand au TGV, c'est certes un vrai succès national, reconnaissons le, mais à quel cout ? La SNCF a 18 milliards d'euros de dette, à travers RFF, et les trains de banlieue sont une catastrophe, faute d'argent justement.


Donc, Plans sociaux, ce que peut faire la gauche : réponse : rien, pas plus que la droite d'ailleurs. Laissons faire les entrepreneurs. 

jeudi 24 mai 2012

Le socialisme ne peut être que nationaliste

Parmi les marqueurs d'une politique socialiste qui se respecte, il y a notamment la hausse des minima sociaux, afin de "redonner du pouvoir d'achat au peuple". 

Or, en économie ouverte, les concepts déjà fumeux de multiplicateurs keynesiens deviennent carrément inopérants : l'argent public (c'est à dire l'argent pris à un contribuable et reversé à un ayant droit sous forme d'allocations diverses et variées) peut aussi bien servir à rémunérer les ramasseurs de fruits et légumes d'Andalousie que les nombreux intervenants de la chaine de valeur d'une chaussure de sport Made in Asia, de l'ouvrier mineur sous payé au joueur de foot d'un club anglais.

Pour une politique socialiste efficace, il faut forcément une politique nationaliste. En ce sens, les plus extrémistes des socialistes, les Montebourg, les Mélenchon, les filles à papa de Saint Cloud ont raison : en économie et en société ouverte, le socialisme ne marche pas

On avait, en outre, beaucoup entendu les socialistes et l'extrème gauche communiste et anti libérale sur le thème du racisme et du fascisme latent à l'UMP. En un sens, ils n'avaient pas completement tort. Les socialistes de droite et les authentiques racistes pensent que la cohésion économique et sociétale fonctionne mieux si chaque individu s'écrase au profit de ce grand et magnifique tout qu'est le Volk, pardon, le peuple uni. Dans un contexte dirigiste, on n'aime pas les têtes qui dépassent, les têtes différentes. 

C'est pourquoi, avec le retour d'une gauche soit disant morale, anti raciste et universaliste, on aurait pu s'attendre à la fin de l'une des manifestations les plus décriées du sarkozysme : les rafles de Claude Gueant. Or, qu'apprenons nous grace à Paris Indy Média ? Que les arrestations de sans papiers ne cessent pas, même quand il s'agit de travailleurs qui batissent des immeubles ou réparent le métro. 

Est ce que cette chasse aux clandestins est logique ? Oui ! Non seulement la gauche, au pouvoir entre 1997 et 2002, n'a jamais aboli les lois Pasqua Debré, mais en plus elle adhère à la théorie du signal, qui dit que le haut niveau de prestations sociales en France (RSA, HLM, allocations, CMU) attire une immigration pauvre en France, et rend le partage de toute la misère du monde impossible à supporter, car, en régime socialiste, non seulement la richesse est une donnée exogène et fixe, mais en plus, à partager

Ainsi, au lieu de laisser les immigrés librement venir en France et se débrouiller à 100% par eux-mêmes (comme le proposent Les Libéraux), les socialistes de gauche (Parti Socialiste et ses alliés Verts et Communistes) vont poursuivre la poltique des socialistes de droite (UMP), à savoir maintenir en place un système social pourtant inefficace et en faillite, chercher à lutter contre l'immigration en mobilisant des moyens policiers démentiels et gérer tant bien que mal une situation dont chacun comprend qu'elle ne peut plus durer. 

Le changement, ca n'est pas maintenant. Mais est ce surprenant avec un ministre de l'intérieur qui voulait plus de blancos, de white, dans sa ville de banlieue parisienne ? 




Manuel Valls : quelques blancos... par LesIndivisibles

Le double discours de la gauche, c'est maintenant !

 

mercredi 23 mai 2012

Flamby, honte de la France

Cela ne fait pas deux semaines que Hollande est Président de la République, et le spectacle est déjà désastreux, à l'instar de la première impression gachée de Sarkozy.

Un article de synthèse du Telegraph est particulièrement éclairant. (lire Soaked to the skin, and his plane struck by lightning... how was your big day Monsieur ?"

Le Président de la République est assimilé à l'inspecteur Clouzeau, on raille ses retards ("Late for vital meeting with German leader Angela Merkel to save Euro"), on questionne la capacité qu'à sa compagne à représenter le chic à la française ("his partner Valerie Trierweilier looked effortlessly chic (right) even as her dress gaped open"), on souligne sa gaucherie. La presse française mentionne aussi les retards, pour ne pas dire la politique de la chaise vide à l'OTAN, du Président Hollande.


la Tribune de Genève souligne que "Les Hollandais se rient de François Hollande". Ils disent "Vu de Hollande, François Hollande n'a qu'un mérite: son nom. Car tout le monde l'a retenu. Pour le reste, les Hollandais doutent sérieusement de sa capacité à dynamiser la France."

Sur le plan de la politique intérieure, rien ne va plus. Le jet privé Tulle-Paris a dramatiquement souligné le décalage entre les actes et le discours. La déclaration de patrimoine du Président de la République a contribué à jeter le doute, sans parler du fait que ce millionnaire ne paye que 5000 euros d'impots par an ! La baisse des revenus des ministres annoncée en grande pompe s'est traduite par une hausse de la charge pour les contribuables. La mise en avant par le paysage audiovisuel français mainstream de Thomas Hollande a fini de convaincre les indécis que la République des Fils à Papa, ça n'était pas fini !

Même sur le plan idéologique, les choses ne sont pas si claires. L’hommage rendu par François Hollande à Jules Ferry, ardent défenseur du colonialisme, est passé comme une lettre à la poste au sein de la gauche bien-pensante. Il faut dire qu'en matière de polémique raciales, les socialistes n'en sont pas à leur coup d'essai, comme le rappelle ces propos scandaleux de Najat Belkacem, tenus dans le cadre de la sulfureuse fac de Lyon, il y a quelques années (lire Najat Belkacem chahutée sur l'esclavage)

La charte signée par les ministres est bafouée par le ministre de l'Education Nationale le 1er jour, à tel point que le Premier Ministre est obligé de le recadrer. Delphine Batho attend d'avoir son logement de fonction pour quitter le HLM/ILN à surloyer qu'elle occupait bien que députée. Quand à l'interdiction d'être ministre en cas de condamnation, on attend la réaction du ministre du redressement productif, condamné pour injures, par ailleurs empêtré dans la polémique qu'il a lui-même déclenché en mettant en cause un autre couple ministre / journaliste il y a quelques années, comme le rappelle très justement le journaliste Jean Quatremer.



Tous ceux qui attendaient un gouvernement de grande classe, d'hommes et de femmes à la probité et à l'image irréprochables en sont pour leurs frais. A la place, ils ont des ministres en jeans ou condamnés par la justice et une France toujours plus ridiculisée sur la scène internationale.
Ajoutons qu'en réalité, il n'est nul besoin de critiquer ce gouvernement. Les amis de Hollande s'en chargent : Martine Aubry n'allait pas travailler sous les ordres de ce naze [Ayrault] quand à Mélenchon, on sait ce qu'il pense du capitaine de pédalo.

Français de l'étranger, les législatives commencent aujourd'hui !

http://gaspard2012.com/ http://salavert2012.fr/
Le vote commence aujourd'hui par Internet ! Bon vote !



Elections législatives 2012 à l'étranger - Voter... par francediplotv

mardi 22 mai 2012

Dati vs Debré, vive l'UMP !

Reprenons la petite phrase d'Alain Juppé 
"Rachida Dati, c’est terrible. On lui apporte sur un plateau le poste de garde des Sceaux, l’un des plus beaux de la République. On lui donne ensuite le mandat de maire du 7e, puis celui de députée européenne pour compenser son départ du gouvernement. Et la seule chose qu’elle trouve à faire, c’est cracher encore dans la soupe."

Citation du jour - UMP Paris, un post du 13 novembre 2011


C'est vrai que c'est terrible !
Comment peut-on accuser Bernard Debré d'être un héritier (alors qu'il est, à la base, médecin, c'est à dire une profession qui n'a pas beaucoup de liens avec le droit constitutionnel), alors qu'on a soit même bénéficié d'avantages, sans pour autant se montrer très performante, à Bruxelles notamment ? (lire combien coute Rachida Dati, des Contribuables).

L'échange sur twitter entre Debré et Dati est néanmoins interessant car il permet de revenir sur un problème soulevé par Géraldine Poirault-Gauvin, de l'UMP Paris : 


Investitures UMP : les Parisiennes en colère -... par GENERATION_PARIS_SEINE

Il n'y aurait pas assez de femmes investies par l'UMP à Paris. Bouh, les méchants !
Franchement, c'est phénoménal.

L'UMP doit ressembler à la société ? (1'05). OK, Mais quelle société ? La parisienne ? Géraldine Poirault-Gauvin va t-elle demander, en plus d'un quota de 52% de femmes, un quota d'arabes, de noirs, d'asiatiques, d'homosexuels, d'hétérosexuels, de contribuables, de chômeurs, le tout sur 18 circonscriptions ? A t-on aussi prévu un quota de candidats qui paient l'ISF (un groupe bien représenté à Paris). 

Que Rachida Dati reprenne l'argumentaire, c'est normal, son passage du Parti Socialiste en 1994 à l'UMP en 2007 montre son faible attachement à une famille d'idées. Mais une jeune femme ? Comment peut-on volontairement rejoindre un parti conservateur (au sens littéral du terme) et ensuite s'étonner de pratiques de conservateurs ?

Nous les électeurs laisseront l'UMP se débattre dans ses débats pas si internes, et nous préfèreront voter pour des femmes et des hommes qui, plus que leur sexe, mettront en avant des idées intelligentes pour la France. Nous voterons pour les candidats du Parti Libéral Démocrate et du Nouveau Centre. Ils présentent des hommes et des femmes à Paris, sans avoir demandé l'avis du Pr. Debré, de Rachida Dati ou de toute sommité médiatique de la droite. 


Sur le même sujet 
Cumul des mandats, un post du 10 octobre 2011

France 2012 : le printemps libéral !

Ne nous laissons pas abuser par les trombes d'eau qui nous tombent dessus depuis que Flamby est président, attirant ainsi la foudre de Zeus sur lui ! C'est bien le printemps, et avec la renaissance de la nature, le renouveau des idées.
La droite, on le constate, ne sait plus trop où elle est. Après 5 ans de travail idéologique de préparation du terrain pour la gauche (taxes dans tous les sens, avalanche de lois), il était temps que la nouvelle génération, libérale, prenne le relais du vide intellectuel des partis de la droite française, au delà même de la question (importante) des personnes.

Ainsi, Gaspard Koenig, candidat aux élections législatives de la 3e circonscription des Français à l'étranger (et qui a de sérieuses chances, explique la lettre de l'Expansion), explique dans Atlantico pourquoi les libéraux sont les seuls à pouvoir refonder intellectuellement et politiquement la droite.

De même, le Parti Libéral Démocrate présente ou soutient des candidats aux législatives dans la France entière.  Ce sont souvent des hommes et des femmes, comme Lydie Zhu (Val de Marne), Damien Peiffer (Aisne), Didier Salavert et Pierre Chappaz (Suisse & Liechtenstein), Douce de Franclieu (Gers) et bien d'autres, qui proposent des idées susceptibles de sortir des idées ultra étatistes qui semblent constituer la seule option possible à l'UMP ou au PS. Ces candidats sont proches de ce que proposent Alternative Libérale ou l'Union Francophone des Libéraux.


Même sur le plan éditorial, le renouveau est de mise, notamment grâce à Mathieu Laine et son dictionnaire du libéralisme

Comme dirait Frédéric de Harven, les libéraux font entendre leur voix. Ils sont dans une optique de dialogue avec une opposition plus soucieuse de remporter les élections plutôt que de construire une réponse intelligente face à l'extrémisme de la gauche associée au Front de Gauche (communistes).

lundi 21 mai 2012

Le reniement c'est maintenant

Il ne se sera pas passé UNE semaine avant que le Saint Just de l'économie, le Robespierre du plan social prévienne déjà que le gouvernement ne pouvait pas tout. Parmi les gauchistes enragés comme ceux qui défendent le gouvernement sur les blogs du Monde, on lit souvent des choses du genre "La seule solution est une véritable politique industrielle, où l’Etat entrepreneur et actionnaire a tout son rôle à jouer", mais la réalité est que, comme le dit Arnaud de Montebourg lui-même, "Nous encaisserons certainement des échecs mais il faut tout tenter" (voir interview dans le JDD).

Cette mise au point du Ministre du redressement productif est, quelque part, doublement triste. D'une part, on se souvient que Jospin, qui avait dû fermer l'usine Renault de Vilvoorde, avait mis trois ou quatre ans de mandat avant de réaliser que l'Etat ne peut pas tout. Montebourg aura mis moins d'une semaine. Pour les gens qui croient au discours socialiste, ultra étatiste et ultra interventionniste, on peut dire que les désillusions seront fortes. D'autre part, les drames sociaux que vont connaitre les salariés de PSA Aulnay sous Bois, de Air France et d'autres gros employeurs franciliens étaient connus, avant l'élection.

Qu'est ce que la gauche peut au fait qu'en France, il y a 600 voitures pour 1000 personnes ? Elle veut précipiter toutes ces voitures dans un fossé pour forcer les gens à renouveller le parc auto ? Qu'est ce que la gauche peut au fait qu'Air France est obligé de tenir compte de ses sur-effectifs, du ralentissement de la demande, du pétrole cher et de la concurrence d'autres compagnies aériennes ou du TGV ? Elle préfère le monde d'avant 1993 (date de la libéralisation du transport aérien en Europe, permise grâce à l'action de l'U.E.) où l'avion était un produit rare, cher, subventionné et réservé à l'élite économique ?

Pendant que l'élite française tente le redressement productif, depuis le bureau d'un ministère, Mark Zuckerberg, 28 ans, abandonne Harvard pour créer Facebook, tout comme Bill Gates avait abandonné Harvard pour créer Microsoft. Si Arnaud de Montebourg est tellement intelligent, pourquoi ne prend il pas la place de Philippe Varin ou d'Alexandre de Juniac, pour aller gérer lui même PSA Peugeot Citroen ou Air France ? Le rôle du gouvernement n'est certainement pas de gérer l'économie. C'est de faire fonctionner les services publics régaliens (police, justice, armée, diplomatie), tout le reste pouvant être pris en charge par les individus, les ONG ou les entreprises. Avec des policiers en révolte, des militaires pas payés, et sceptiques vis à vis du retrait accéléré d'Afghanistan, une justice qui manque de moyens et un réseau diplomatique concentré sur l'Afrique mais pas sur Facebook, on peut dire que pourtant, il y a suffisamment à faire pour que le gouvernement n'aille pas, en plus, s'occuper de redressement productif. 


dimanche 20 mai 2012

Hé Ho, les salariés, reveillez-vous !

Un truc complètement fou dans notre beau pays, c'est l'état d'endoctrinement des gens vis-a-vis des charges sociales.

Certains, minoritaires, disent : il faut baisser les charges sociales. En effet, quand un salarié touche 1500 euros bruts, l'entreprise sort près du double. Ce faisant, en diminuant les charges mais sans baisser la dépense qui va avec, les déficits et la dette se creusent.

D'autres, majoritaires, disent : les dépenses publiques socialisées (retraite, santé, famille) sont un acquis social, pas question d'y toucher. En France, la solidarité fait qu'on abandonne personne (tant pis si la réalité montre le contraire).

Que disent les libéraux ? Ils disent deux choses. 1. informons en toute transparence 2. Donnons la liberté de choix aux gens. 
L'information passe par la prise de conscience du poids de ce qui est payé en cotisations, par exemple en utilisant la Machine à Vérité, de Liberté Chérie http://www.salairecomplet.com/.
Quand à la liberté de choix, elle passe par le fait que chacun devrait pouvoir toucher son brut + ses charges sociales, libre ensuite à chacun de payer des cotisations ou une assurance à l'organisme de son choix.

Que chacun comprenne que les libéraux ne sont pas du tout pour on ne sait pas trop quel Far West et autres lois de la jungle, ils sont pour l'éclosion de solutions locales et le libre financement des besoins de solidarité et prévoyance par des individus libres subventionnant les ONG ou entreprises de leur choix. Les français doivet faire tomber le voile du social. La retraite par répartition est un racket par les baby boomers ex salariés CDI, hommes, de l'ensemble de la population. Quand à la santé, non seulement un français sur cinq n'a pas les moyens, mais ceux qui les ont encore se soignent mal (abus de psychotropes notamment).

Pourtant, une autre France est possible, une France libérale, dans laquelle le soviétisme serait remplacé par des solidarités inter personnelles et concrètes.

samedi 19 mai 2012

L'Europe en danger ?

Ce qui se passe autour de chez nous, mais également en France, devient inquiétant. 

Commençons par la Grèce. En général, le Parti Socialiste Français, roi de l'indignation, est le premier à "s'inquiéter" quand le "danger fasciste" menace. Où sont leurs protestations face au couple infernal Alexis Tsipras (Syriza, gauche ultra rédicale)/Nikolaos Michaloliakos (Chrysi Avgi, extrème droite) qui semble gérer l'agenda d'un pays en faillite et sur-armé ? A titre de rappel, la Grèce était le 5eme acheteur d'armes au monde entre 2004 et 2008 (voir cet article du Point). A ce titre, on peut dire que nous français, sommes bien contents de cet état de guerre entre la Grèce et la Turquie (lire boursier.com). L'extrème droite Grecque est déja passée en action, avec ces attaques comme les immigrés illégaux.

Ensuite, il y a cette crise de l'Euro, qui, si elle entraîne vraiment la sortie de la Grèce de l'Euro (lire hastable-h16 - Comment se passerait une sortie grecque de la zone euro ?), comme le bon sens économique le voudrait (lire analyse de la crise à venir-Institut des Libertés), pourra générer, en vertu de la théorie des dominos, des attaques contre le Portugal, l'Espagne, puis la France. On pense souvent aux désagréments liés à l'existence de l'Euro, en oubliant que si les Etats avaient fait leurs devoirs (respect des critères de Maastricht), nous n'en serions pas la, mais on évite de rappeler que la monnaie unique favorise le commerce entre Européens et aide à financer moins cher nos achats extérieurs, de pétrole notamment. On peut parfaitement accepter le fait que la fin de l'Euro ne sera pas la fin de l'Europe, mais ne nous y trompons pas : la fin de l'Euro ne sera pas la fin des soucis de l'Europe. On peut même envisager, dans une telle hypothèse, le retour du controle des changes. Après tout, comment Bercy, par exemple, empèchera les français, autrement, de vouloir acheter du Franc Suisse Or que nos voisins pourraient mettre en place ? 

Il y a aussi ce début de Bank Run, dont parle la Dette de la France et d'autres observateurs. Citons ses propos "Mais désormais c’est la population qui prend peur et se précipite dans ses banques pour retirer ses économies. En Grèce le mouvement est ancien, mais il s’accélère considérablement depuis l’échec des dernières élections, 1,2 milliards d’euros ont été retirés lundi et mardi, soit huit fois plus que la tendance moyenne antérieure. Selon EconomieMatin, la banque espagnole Bankia serait aussi touchée, avec plus d’un milliard de retrait en une semaine." C'est très sérieux. Si la confiance s’effondre, c'est la faillite assurée. 

Il y a également la liberté d'expression chez nous. Nous ne sommes pas encore en Russie ou en Corée du Nord, mais qu'un Ministre des Affaires Etrangè(res) appelle une radio, pour préciser une information donnée à l'antenne, c'est du jamais vu depuis l'époque de l'ORTF ou des écoutes (illégales) de Mitterrand. Le message est clair : on demande aux journalistes de s'auto-censurer.

Il existe une convergence de facteurs internes et externes susceptibles de menacer ce qui fait la spécificité du fondement du mode de vie en Europe : liberté de penser, de se déplacer et d'entreprendre. Ne laissons pas les Etats prendre une seule once supplémentaire de pouvoir. Ils ne la lâcheront pas de sitôt.  Et espérons qu'à Bruxelles, les contrepouvoirs que sont les parlementaires stopperont les Etats nationaux dans leurs tentatives d'enfermer les peuples dans des carcans ultra étatistes et nationalistes. Chez les libéraux, nous croyons en cette possibilité que l'Etat, fédéralisé, se limite aux fonctions régaliennes, tout le reste pouvant être pris en charge par les citoyens.

vendredi 18 mai 2012

Thatcher: There is no such thing as public money



"Let us never forget this fundamental truth : the State has no source of money other than the money the people earn themselves. "

Margaret Thatcher.

jeudi 17 mai 2012

Salaire des ministres : démagogie du Flamby !

Les médias nous répètent en boucle que la nouvelle équipe gouvernementale s'est fait fort de baisser les rémunérations des ministres et du président. Quelle démagogie ! Déjà, au total, ce gouvernement nous coûte plus cher, car ce qui compte pour les contribuables, c'est bien ce qu'on paye au total. 


Ensuite, il convient quand même de rappeler que les rémunérations des ministres sont du pur argent de poche. Les ministres sont logés et véhiculés par le contribuable. 
Qu'en est-il au sujet des retraites des ministres ? Pourquoi Flamby n'a t-il pas, non pas baissé de 30% son salaire, mais ramené celui-ci au niveau auquel il était avant l'augmentation de Sarkozy (par souci de transparence sur le budget de l'Elysée) s'était accordé ? 
Que vont faire les parlementaires ? A titre de rappel, les députés, de gauche comme de droite, avaient refusé de baisser de 10% leur rémunération lors de la précédente session parlementaire. Or, ils sont 577. Une baisse de 10% de leur rémunération est donc bien plus significative qu'une baisse de 30% du salaire des ministres. 

Bref, Flamby ne fera pas oublier les jets Tulle-Paris avec sa mesure d'affichage. 

Une dernière question. Delphine Batho, maintenant qu'elle est ministre, va t-elle enfin lacher son logement à loyer modéré, et se loger, comme tout le monde, dans le parc privé, avec un loyer de marché ? 

Gouvernement Ayrault, sans surprises

Le gouvernement Ayrault est donc enfin sorti, en retard.
Aucune surprise, on trouve des dinosaures éléphants, de repris de justi euh justesse, des énarques en veux-tu en voila, des spécialistes de l'industrie qui n'ont jamais bossé en usine, etc. 

On sait aussi que, contrairement à ce que moi Président avait déclaré de manière péremptoire, on aura un Etat qui cherchera à s'occuper de tout, de l'Education Nationale au sport, en passant par l'agriculture, la francophonie ou les PME.

Quelle vision portera ce gouvernement ? Mystère. Il nous parle beaucoup de la France mais peu des habitants de ce pays. Normal. Chez les socialistes (de gauche comme de droite), on préfère les concepts holistiques au bon sens des gens.

Ceci étant dit, il y a de l'espoir. La pensée libérale se renouvelle et commence à être revendiquée par une nouvelle génération de politiciens, à Paris notamment, que ce soit avec Serge Federbusch (voir sa chronique sur Atlantico), Aurélien Véron (retrouvez ses chroniques sur Contrepoints) ou Charles Beigbeider (lire : Nouvelles de France).
Il ne manque plus qu'une Margaret Thatcher pour fédérer toute cette alternative au socialisme, en espérant que la France ne souffre pas trop de l'ultra socialisme qui vient.

mercredi 16 mai 2012

Et pendant ce temps ...



Joli, n'est-ce pas ?

Ceci étant dit, que devient Christophe Girard ?

On a jamais lu la presse spécialisée dans la dénonciation des conflits d'intéret (*) nous parler de cet homme qui est à la fois Adjoint au maire de Paris, chargé de la Culture, Conseiller régional d'Ile-de-France et salarié du groupe LVMH, cette magnifique association philantrophe. 
Pour lire un portrait de Christophe Girard, il y a le Delanopolis ou L'indépendant du 4eme arr.

Ce magnifique clip (enfin, surtout si vous êtes fan de Dépèche Mode ou de Versailles) met les choses au clair : le patron de la région, c'est Bernard Arnault. 
Il serait quand même bon que le maire de la capitale nous donne des nouvelles du Jardin d'Acclimatation, du chantier de la Samaritaine ...

Si c'est pas comique quand même. La gauche, à l'anti libéralisme pavlovien, qui se réfugie dans la ploutocratie la moins discrète.



(*) exemple : quand Carla Bruni se faisait prendre en photo sur les toits de l'Elysée, poursuivant son métier, c'était la République qui était en danger ! 

mardi 15 mai 2012

Une semaine en Hollandie



(ici, version originale de DJ Flamby, sans musique http://www.youtube.com/watch?v=53b-pBPvjmA)

Résumons.


Passons sur les aspects les plus triviaux de la semaine, telle que la polémique "Rottweiler", Paris Match, le groupe Bolloré et autres faits secondaire. 


Voyons plutôt trois points clef.

"Moi, président de la République, je ferai en sorte que mon comportement à chaque instant exemplaire", F.Hollande, 2 mai 2012. 0'54. 
Le président normal prend un jet privé et dépense 15 000 euros (le salaire annuel d'un Smicard), au lieu de prendre le train.
Mais bon, "Pas possible de prendre le train non plus. ”Il n’y a pas de train entre Tulle et Paris après 22 h 30 !” a déjà commenté Bruno Le Roux, l’un des porte-paroles de François Hollande. (source Planet.fr).

Il combat la finance sans visage mais il a pour principal conseiller économique un banquier de chez Rothschild (source Challenges)

Et maintenant,  alors qu'il avait affirmé dans le JDD que
"Je n'aurai pas autour de moi à l'Élysée des personnes jugées et condamnées" (source : LCI), il a dans son entourage une personne condamnée par la justice.
Il y a 40 millions d'électeurs en France et 65 millions de français. 1% d'entre eux sont en prison. Ca laisse une énorme majorité de gens innocents et/ou honnêtes. Il y a, de plus, 200 000 membres au parti socialiste à jour de cotisation. Bref, Hollande avait un choix énorme, il a fallu qu'il prenne un ministre condamné par la justice.

Manifestement, le changement, c'est pas maintenant.

Berlin : Conseils pour le Flamby !

Cher Flamby Hollandréou,

bon courage pour ce soir. C'est toujours émouvant, le premier rendez-vous, on peut faire des gaffes, alors quelques conseils.


  • bien que tu sois allié avec une extrème gauche dure, anti libérale et ultra étatiste et bien que tu ais rendu hommage aux valeurs communistes, ne fais pas l'apologie du communisme à Berlin, une ville qui sait ce que communisme veut dire : barbelés, miradors, Stasi. Pose toi plutot les questions suivantes : comment se fait-il qu'avant 1989, personne n'a fuit de RFA vers la RDA (et après, personne n'a fuit de Miami à Cuba ou de Séoul à Pyong Yang), et, également, comment se fait-il que les démocraties populaires de l'est restreignaient la liberté de circuler ?
  • du coup, ne dis pas que Jean-Luc Mélenchon , ce clone de la fille à papa de Saint Cloud, ne pense pas que Cuba soit une dictature, que Alexis Tsipras cherche à te rencontrer, que tu as été élu avec les voix du FN, finalement, etc ...




  • Bien que tu ais fais Sciences Po, HEC et l'ENA, bref le top du top, apparemment tu as du mal avec les additions.  Ne t'emmèle pas les pinceaux dans les chiffres, la chancelière Merkel, une scientifique, pourrait prendre les autres français (par définition inférieurs à toi et à ton background d'élite) pour des idiots





Nelly Guet
  • ne fais pas l'erreur de t'appuyer sur les analyses de tes conseillers qui ont peut-être appris l'allemand, mais pas l'Allemagne. Lis plutôt ceci L'Allemagne n'existe pas, la Bundesrepublik Deutschland si, un post du 3 février 2012. N'hésite pas à t'inspirer de cette idée pour cesser de croire que des gens dans un ministère du VIIeme arr sont plus qualifiés que les gens sur le terrain à Nantes, à Marseille ou à Strasbourg pour savoir ce qui est bon pour eux. Exemple : penses tu que les jeunes allemands soient des incultes sous éduqués ? Dans ce cas, que penses tu de la régionalisation du Bac ? Penses tu que les ouvriers allemands soient plus pauvres que les ouvriers français ? Dans ce cas que penses tu de l'absence de SMIC en Allemagne (comme en Suisse, d'ailleurs) ? Penses-tu que les familles allemandes soient moins bien soignées que chez-nous et que le pays est dévasté par des épidémies ? Dans ce cas que penses tu de la mise en concurrence des caisses de sécurité sociales, privées ? Tu cherches une vraie spécialiste de l'Allemagne ? Il y a Nelly Guet, prof d'allemand, proviseur, créatrice d'entreprise, candidate aux législatives 2012. Pour l'écouter sur Deutschland Funk : ('http://www.dradio.de/aodflash/player.php?station=1&broadcast=196841&datum=20120505&playtime=1336198296&fileid=e13f6a47&sendung=57967&beitrag=1748285&/');

Voila, bon courage avec Merkel. 
Espérons que tu as "affuté tes arguments".