Vous avez lu l'histoire. Alors que les finances publiques françaises frôlent (ont dépassé ....) la zone rouge, alors que les taxes pleuvent, alors que les prix explosent, nos amis sénateurs s'accordent 1,15 millions d'euros de bonus, soit 3300 euros par sénateur, pour se féliciter d'avoir bien travaillé. Ne tombons pas dans le "populisme", contentons nous de rappeler que nos amis sénateurs touchent 5000 et quelques par mois en cash, et des remboursements ou des gratuités dans tous les sens. Certains illustres élus du Palais du Sénat ont beau se plaindre de la faiblesse de leur pouvoir d'achat, comme cette élue EELV un peu agaçante, il n'empèche que dans l'échelles des revenus made in France, ils ne sont pas à plaindre. Ils font bien partie des riches, "à 4000 et plus par mois" dixit François Hollande.
Du coup, on ne peut que faire le parallèle avec l'appel de la Croix Rouge au sujet de la Somalie. En dépit d'une large couverture médiatique de la famine qui sévit dans l'est de l'Afrique, les dons sont loin d'affluer. Il faut dire que la situation coté donateur est loin d'être favorable : c'est l'été, c'est la crise (sauf pour les sénateurs) et la Somalie ne fait pas autant rêver que la Thaïlande. Un beau geste de la part des Sénateurs serait de reverser intégralement les bonus perçus au profit de la Croix Rouge. La balle est dans le camp de nos amis du jardin du Luxembourg.
NB : au delà de la Somalie, continuez à donner aux sections locales de la Croix Rouge à Paris, vos dons sont entièrement dédiés à de l'action sociale de terrain, c'est à dire dans Paris. Et on ne peut pas dire, en dépit du fait que Paris soit officiellement socialiste, que les besoins en matière d'aide se tarisssent.
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