Il était une fois un Prince agé de 52 ans, né à Marrakech mais français (si si, c'est possible !), divorcé, qui s'etait remarié récemment.
Le hic est que son épouse était étudiante, tunisienne, jeune (23 ans), non chrétienne.
Donc, en théorie, on etait bien dans le cas de la Loi n°2006-1376 du 14 novembre 2006, celle qui donne les pleins pouvoirs aux maires et aux services de police et de gendarmerie pour vérifier la validité d'un tel mariage, dont on pourrait soupconner qu'il s'agisse d'un mariage de complaisance, a priori, selon la Loi.
Un mariage de complaisance, c'est quoi ? C'est tout mariage qui ne repose pas sur une volonté libre et éclairée de vouloir se prendre pour mari et femme, qu'il ait été conclu exclusivement à des fins migratoires (obtenir un titre de séjour ou la nationalité française) ou pour obtenir un avantage professionnel, social, fiscal ou successoral. Sa variante, le mariage gris (lorsque «l'un des époux est sincère et est trompé par l'autre») pourrait être puni aussi d'une peine de sept ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende.
Le Maire du VIIeme avait donc du demander aux "jeunes" mariés : «Comment vous êtes-vous rencontrés (date, lieu, circonstances, anecdote éventuelle)?», «Connaissez-vous la composition de la famille de votre conjoint?», «Quel type de loisirs aimez-vous? Et votre conjoint? Les pratiquez-vous ensemble?» et «Où envisagez-vous d'habiter après votre mariage», «Qui a formulé la demande de mariage? Quand?», «Les parents du conjoint étranger ont-ils été présentés au conjoint de français?», «Quel est le niveau d'études du conjoint étranger? Parle-t-il français ? Écrit-il le français?», «En cas de différence d'âge importante, recevoir les observations du conjoint français», «Le conjoint étranger a-t-il des enfants issus d'un précédent mariage? Combien? De quel âge? En a-t-il la garde? Les voit-il régulièrement? Contribue-t-il financièrement à leur éducation?», «Y a-t-il eu célébration de fiançailles? Si oui, quels en étaient les témoins? Des photos ont-elles été prises? Une fête a-t-elle été organisée? Y a-t-il eu échange de cadeaux?».
Et le Maire devait rendre un dossier à la fin. Il y avait probablement eu un problème, car le conte dit que nos deux tourtereaux fuirent en Italie pour se marier. Le conte ne dit pas s'ils furent heureux et eurent beaucoup d'enfants, sans doute par pudeur pour le prince, un peu vieux.
C'est ca le problème de la France. Au lieu de supprimer le problème, on crée une Loi et un autre problème.
Le problème initial, ce sont les allocations diverses et variées dont on accuse les étrangers de vouloir profiter. Or, justement, ces allocations constituent un des points faibles de notre pays. L'ultra socialisme tue les PME, détruit le pouvoir d'achat des gens et en plus il alimente la haine des français qui se définissent comme étant de souche (sans qu'on sache très bien jusqu'ou remonter, mais c'est un autre problème).
Supprimons ces allocations, et laissons les gens se marier, aller, venir, comme ils veulent et gérer leur vie avec leur argent.
Comme ca le contribuable ne financera la noce ni de l'immigré clandestin venu se marier en France, ni celle d'un Prince marié à une jeune étrangère. Et les jeunes couples n'auront pas à répondre à des questions indiscrètes.
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