Confrontés à la crise des subsistances, plus ou moins constante sous la Révolution, et à la hausse vertigineuse des prix provoquée par des spéculateurs alimentaires (pénurie par stockage avant revente) et de la dépréciation des assignats, les sans-culottes parisiens, emmenés par les Enragés et les Hébertistes, imposèrent à la Convention nationale une nouvelle loi, qui fixait également des maxima pour les prix de la viande fraîche, la viande salée, le lard, le beurre, l’huile douce, le bétail, le poisson salé, le vin, l’eau-de-vie, le vinaigre, le cidre, la bière, le bois de chauffage, le charbon ... D’après la loi, toute personne vendant ou achetant au-delà du maximum pouvait être frappée d’une amende et son nom inscrit sur la liste des suspects. Le 4 ventôse an II (22 février 1794), un troisième décret fixa l’exécution du décret du 29 septembre, ainsi que le maximum du prix des transports du lieu de fabrique et des bénéfices des marchands de gros et en détail.Cette tentative d’économie dirigée , après celle du dirigiste Colbert, de la part de ce gouvernement produisit des effets contraires aux résultats escomptés. Les paysans se mettant à dissimuler leurs récoltes pour ne pas avoir à les vendre à perte et les spéculateurs se précipitant pour acquérir tout ce qu’ils pouvaient, il en résulta une pénurie sans précédent aggravée par le fait que le blocage des salaires était, quant à lui, beaucoup plus facile à faire appliquer. Un rationnement fut organisé dans les villes ainsi qu’un système de dénonciation. La Convention prit des mesures draconiennes pour imposer le commerce en assignats, garants de ses finances. La tentative de la Convention d’empêcher le torpillage de la loi du maximum général par la répression en emprisonnant et en guillotinant les contrevenants et opposants contribua à en faire, avec la guillotine et l’assignat, un des symboles honnis de la Terreur. La loi du maximum général provoqua un mécontentement populaire qui fut un des facteurs de l’échec de l’insurrection de la Commune de Paris, le 9-Thermidor.
source : Wikipedia
Le gouvernement est mieux informé que nous, il a d'autres sources que Wikipedia. Il n'ignore donc pas que
- la spéculation, au sens éthymologique, est indissociable de l'Humanité elle-même (voir : le G vain contre la civilisation ?)
- il est impossible de réguler le prix des matières premières en économie ouverte. Même l'Union Soviétique n'y est pas parvenue.
- le controle de la météo ne fait pas encore partie des pouvoirs d'un gouvernement (voir G20, la France va jouer à Sim City ?)
Alors, pourquoi vouloir réguler le cours des matières premières ? Pour enrichir encore plus les spéculateurs comme en 1794 ?
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