Toujours épris d'égalité au sens socialiste du terme, les français sont nombreux à se réjouir du matraquage des riches.
Exemple : y a t-il eu des manifestations quand on a annoncé que 12% des ménages "les plus favorisés" allaient voir leur "avantage fiscal" lié au quotient familial réduit ? Non, bien sur. On trouve sain que les riches reçoivent moins d'allocations familiales.
Déjà, regrettons le fait que "les riches" soient victimes du syndrome de Stockholm. Ils devraient rejeter le principe même d'allocations familiales. En effet, faire des enfants est une décision privée, que l'on prend en couple, et non pas un acte qui implique la collectivité. Alors comment se fait-il que les contribuables et cotisants soient amenés à financer les conséquences de décisions privées ?
Quand aux non-riches, qu'ils ne se réjouissent pas, en réalité. On sait qu'à chaque fois qu'un impôt est crée/relevé, d'abord il concerne les plus fortunés (encore qu'à 5000 euros par mois à Paris, on ne peut pas parler de fortune) puis les autres. Remember la CSG ? Quel est son taux actuel, et quel était son taux en 1990 ? Les salariés ont senti la différence, et les retraités vont bientôt comprendre (lire Retraites : CSG à taux réduit et abattement de 10% bientôt supprimés ? sur Tout sur les impots).
Tant qu'on ne choisit pas, collectivement, d'équilibrer les recettes et les dépenses, donc de baisser la dépense publique (à moins que chacun d'entre nous soit O.K pour payer en moyenne 35 à 40% d’impôts et taxes en plus), il n'y aura pas de sécurité face à un système étatique fou et prédateur, prêt à tout y compris à trahir les lois ou à faire du recel de données volées par des individus peu scrupuleux (lire Georgina Mikhael, l'ancienne maîtresse d'Hervé Falciani balance son ex sur Bilan.ch), pour récolter quelques euros de plus.
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