Et voila ce que ca donne.
La presse écrite est quand même, avec tout le respect qu'on lui doit, bien présomptueuse.
L'inondation de la centrale nucléaire de Fort Calhoun, suivie de la fermeture momentanée de l'espace aérien du Nebraska en Juin dernier, ça vient de la presse papier ? (voir Pas vu sur TF1 : crise nucléaire dans le Nebraska, sur le blog Ecologie Libérale) Vous avez lu dans le Monde les progrès du porte-avion Chinois ? Est ce que le soi-disant irrévérencieux Libé est revenu sur la déclaration ISF des candidats à la présidentielle de 2007 ? Le Figaro nous informe t-il sur la carte d'identité biométrique ? Quel journal papier français enquête sur le déplacement du pôle nord magnétique, qui oblige des aéroports US à modifier leurs indications (article du Daily Mail à ce sujet) ?
De plus, la presse écrite n'hésite pas à véhiculer des contrevérités, sur la crise notamment. Quel journal de référence, parmi le Monde, le Figaro, Libération ou Ouest France a t-il jamais écrit que la crise est liée à l'intervention(nisme) de l'Etat fédéral US dans le marché du crédit (subprime, fortement conseillé aux banques), de la monnaie (politique trop accomodante de la Fed post 9/11) et législative (abolition du Glass Steagall Act), sous Clinton et Bush ? Non, il vaut mieux accuser les traders. L'argument selon laquelle la pluralité des idées passerait par la presse écrite est tout bonnement faux. Un consensus de type UMPS peut se dégager entre Libé et le Fig.
Enfin, la presse écrite française quotidienne est, malgré des aides http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2648, toujours aussi peu viable. Les journaux ne vendent pas assez, c'est à dire qu'ils n'ont pas assez de clients. Ne parlons pas de l'Huma, un cas à part, bizarrement soutenu par entre autres par Lagardère (1). Prenons plutôt le Monde, le journal de référence. Même pas un français sur 10 n'achète et ne lit le Monde. Voila la réalité. Alors, quelle industrie fait financer sa pub avec de l'argent public ? Les journalistes sont-ils prêts à devenir fonctionnaires ? Si oui, renonceront-ils à leur abattement sur l'IRPP ? Et feront ils pression pour limiter les rémunérations élevées des stars de la profession ? Pas sûr que le rédacteur en chef du Monde, et ses jusqu'à 26.000 euros par mois, soit d'accord.
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