Tout n'est pas perdu en France ! Il existe encore des intellectuels
- qui pensent
- qui pensent en dehors des clous
- qui pensent en dehors des clous et transmettent leurs conclusion au public que nous sommes
Un exemple ? Julien Darmon. Il s'agit d'un sociologue, professeur associé au master d’urbanisme à Sciences Po, diplômé de l’ESCP et titulaire d’un doctorat de sociologie de l’Université Paris-IV Sorbonne. Sa production, vous pouvez la retrouver sur le site web de la Fondapol, sur celui des Echos , chez Trop Libre ou chez Atlantico.
Que nous raconte t-il d'intéressant aujourd'hui ? Il dit "Une ville qui réussit est une ville qui attire les pauvres" (voir l'article du quotidien suisse le Temps). C'est logique, quand on y pense. Les SDF (catégorie qui ne veut rien dire, vu la diversité de situations) sont rationnels, ils essaient d'aller la où ils ont un espoir soit de pouvoir travailler (dynamisme économique de la ville), soit de pouvoir toucher des allocs ou de faire la quête.
Du coup, qu'est ce qu'il faut en conclure, dans une ville comme Paris ? Déjà, fort logiquement, que la logique socialo-interventionniste ne marche pas, surtout si les gens sont libres d'aller et venir. Il y a aura toujours des SDF à Paris, soit par espoir de trouver du travail (une bonne chose, donc) soit dans l'idée d'avoir le RMI ou une aide au retour (effet pervers de la dépense publique). Ensuite, que l'interventionnisme public est inapte à intervenir sur des situations individuelles complexes. Enfin, que nous les citoyens pouvons tous faire quelque chose, tandis que Cécile Duflot, elle, ne peut rien faire (voir la vidéo de Libertarien TV "Cécile Duflot prend une leçon de solidarité" chez Enquête & Débat ou Don't Tread on Me, Ecologie Libérale, ... ;-) ).
Si vous voulez faire quelque chose pour tous les pauvres justement ou abusivement attirés par la ville en général et Paris en particulier, vous pouvez donner de votre temps ou de votre argent à la Croix Rouge, au Secours Catholique ou à Fleur de Bitume, non pas par bonne conscience ou par haine de l'ultra étatisme (même si tous deux peuvent faire parti des motifs) mais tout simplement parce que la bataille de l'inclusion se joue rue par rue, bouche de métro par bouche de métro, trottoir par trottoir, de manière décentralisée.
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