Deux beaux exemples de contrepouvoirs ce samedi.
Affaire Wikileaks
Vous avez tous entendu parlé de ce type qui a crée le désormais très fameux site Internet Wikileaks. On sait aussi que son fondateur, Julian Assange, un journaliste australien indépendant, est jsute devenu l'ennemi public numéro 1 depuis qu'il a publié des documents relatifs à la guerre d'Afghanistan. Dans ce cadre et sachant qu'il est activement recherché, peut-on franchement imanginer que ce gars prenne le temps de commetre quelques crimes de droit commun avant de poursuivre sa fuite ? Le fait que la police suédoise émette un avis de recherche pour viol rappelle tous les scénario de la plupart des films et séries contemporaines d'espionnage, de Jason Bourne à 24 h, où les services secrets, dans le cadre d'une guerre totale donc notamment de l'information, "informent" la police qu'un tel ou tel est recherché. Ca facilite les choses.
Affaire des Roms
La France, c'est clair, est une puissance souveraine et indépendante, qui fait ses lois et les applique, sans interférence extérieure. En bons gaulois, même si on vient de Hongrie, on aime bien que personne nous dicte notre conduite. Le problème, c'est que si en même temps on habilité, à travers une série de discours, le fait que, au dessus de la République, il existe d'autres autorités, et ue les représentants de la République que sont les instituteurs valent moins dans la transmission des valeurs que les curés, par exemple, comment s'étonner ensuite que le chef de ces curés, par le biais d'un de ses porte parole, dénonce ce qu'il pense être une politique contraire aux valeurs que son institution prône et dont la France est censée répondre ? C'est ca aussi l'allégeance.
Par contre, la réaction des lecteurs du Figaro est de plus très éloquente. Tous ou presque remettent l'Eglise à sa place, en lui déniant un quelconque role politique en France. Il faut croire que Christine Boutin a raison. Non seulement le pouvoir actuel est très éloigné des principes chrétiens, mais en plus il ne représente pas ceux qui s'en réclame.
Répondons tout de suite aux critiques : les états ont le droit de chercher à maitriser l'info pour faire la guerre, d'une part, et la France fait ce qu'elle veut car le Vatican n'a pas à donner de leçon, d'autre part.
Sur le premier point, oui, c'est évident, à la limite que nous ne savons même plus trop bien pourquoi nous sommes encore en Afghanistan. A l'époque, Chirac et Jospin avaient envoyé des troupes, suite au 11/9, pour soutenir l'effort US de traque des responsables. Force est de constater qu'on y arrive pas.
Quand au Vatican qui ferait mieux de balayer devant sa porte, no comment, ce type de réaction est typiquement du domaine de la repentance que les lecteurs du Figaro sont censés détester. Alors quid des Roms ? Sujet à creuser, mais quid des campings ? Quand à la séparation Eglise Etat, je vous renvoie aux propos du certes imparfait mais néanmoins ex-candidat Bayrou.
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