En sciences économiques, on a un problème, c'est qu'on ne peut pas faire de test. Il n'existe pas de moyens définitifs de prouver à 100% que le gouvernement a mal utilisé l'argent public (l'argent du public, le votre, en fait).
Par contre, il existe une opportunité, c'est de regarder ce que font nos voisins, qui ont des économies comparables, puisque chacun calcule le PIB et son évolution de la même façon. Le PIB c'est quoi ? Le produit intérieur brut, c'est l'activité d'un pays.
Il y a en gros deux théories, en matière d'évolution du PIB. Une que les hommes et femmes politiques adorent, car elle justifie une partie de leur travail, et une dont les économistes dans leur majorité ainsi que le public, intuitivement, ont adopté depuis longtemps.
La première c'est la théorie kéynésienne. En gros elle dit que quand un pays est en sous activité (quand c'est la crise), l'Etat peut emprunter et créer du déficit budgétaire pour relancer l'activité. L'Etat rembourse avec les nouveaux impots crées par l'activité.
La deuxième c'est la théorie des anticipations rationnelles : les deficits ca ne marche pas car les gens ne sont pas idiots. Ils savent qu'il faudra rembourser à un moment ou à un autre.
Depuis le début de la crise, l'ensemble des pays, qui dépensaient déjà plus qu'ils ne percevaient de taxes, notamment en France, ont laissé s'accroitre les déficits. La croissance est elle au rendez vous et le chômage se résorbe t il ? Non.
Mais en plus, la comparaison avec nos voisins montre que les pays qui ont le moins laisser leurs finances publiques se dégrader ont eu une meilleure reprise, comme en Allemagne où c'est carrément spectaculaire.
Qu'en conclure ? Déjà, que vous avez le droit de réclamer des gouvernants qu'ils équilibrent la dépense publique. Outre le fait que la baisse absolue des prélèvements soit un point philosophique important, pour diminuer l'impact de l'Etat sur nos vies et limiter son action aux seules fonctions régaliennes, on voit qu'en plus c'est une question d'efficacité économique. Les pistes ? Elles sont nombreuses : privatiser des actifs publics, négocier des baisses de salaires, comme dans les entreprises, c'est pas les idées qui manquent.
La gauche nous promet une "rentrée sociale chaude", ou "chargée", avec des grèves SNCF en cascade ? Qu'ils continuent à se tirer une balle dans le pied, avec leurs complices keynesiens au pouvoir. Ces derniers dénoncent les soit disant nouveaux terroristes que sont les agences de notation ? Il ont du oublier que ce sont eux qui ont vendu aux soit disant terroristes les armes !
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