Vous ne connaissiez pas la députée socialiste Colette Capdevielle ?
Sa notoriété mérite pourtant de s'étendre au delà des frontières de l'Adour ou de la Navarre, au vu de la réaction qu'elle a eu face aux débats sur le travail le dimanche.
Lisez plutôt :
"Je suis un petit peu fatiguée que l’on vienne me dire aujourd'hui ce que doit être mon dimanche. D'un côté, hier, on me parle de spiritualité le dimanche ; d'un autre, on me dit, et je le lis dans des amendements : "Le dimanche devrait être destiné à la vie associative, culturelle, familiale, politique et sportive". On va bientôt me dire et m'écrire dans des amendements ce que doit être mon lundi, mon mardi, et qu’en est-il de mon mercredi après-midi ? Et de mon jeudi matin ? Que faut-il que je fasse ?
Je suis un petit peu fatiguée également que l’on vienne me dire, et je l’ai entendu hier dans ce débat très germanopratin, très parisien, qu'aller au marché –bio, bien sûr– le dimanche, c'est tout à fait convenable, qu'aller au restaurant et au musée, c'est très bien ; on va même nous proposer et nous dire que ce serait formidable d’ouvrir les bibliothèques. Par contre, ces provinciaux et ces ploucs de province, eux, ils vont dans les jardineries et les supermarchés, et ce ne serait pas bien. Franchement, je le dis, j'en ai assez, véritablement assez d'entendre cela."
On sent la personne qui commence à prendre conscience de l'imposture socialiste en ce qui concerne les libertés individuelles, et qui réalise que le dirigisme et le dogmatisme de certains sont à mille lieux de ce que vivent les français au quotidien.
Colette Capdevielle mérite d'être encouragée et félicitée !
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