Le PSG, une PME de 285 salariés et 300 millions de chiffre d'affaires

Le saviez-vous ? Le PSG aurait 285 salariés et 300 millions de chiffre d'affaires. Ça en fait une sacrée petite & moyenne entreprise. C'est quand même très pratique que le gouvernement ait supposé

PSG, une PME ?

par avance qu'un club de foot soit une PME, ça évitera aux clubs de foot de payer la taxe des 75% que Flamby Mollande François Normal 1er Hollande s'acharne à vouloir faire revenir.

C'est qu'il n'est pas complètement fou, le petit père des peuples de Tulle. Il sait très bien qu'en cette période de République Socialiste Normale, fournir des Jeux fait partie du dispositif de base. Les chefs d'entreprises, ces abrutis contribuables et preneurs de risque qui créent des emplois en dehors de l'industrie du spectacle footballistique (au hasard : des jobs de serveurs, de maçons ou de comptables), eux, on peut leur nier le droit de bénéficier de l'application du principe à valeur constitutionnelle d'égalité devant l’impôt. 

Cette taxe de 75% (!), mais aussi l'ISF que la "droite" a été incapable de supprimer (normal, Sarkozy et Fillon ont préféré, au contraire, créer de nouvelles taxes et impôts pour financer une dépense publique toujours croissante), la stupide progressivité de l'IRPP, deviennent à ce point ridicules que le gouvernement lui-même préfère tordre le coup à la réalité. 

La catégorie des PME est constituée des entreprises qui d'une part, occupent moins de 250 personnes et, d'autre part, ont un chiffre d'affaires annuel n'excédant pas 50 millions d'euros ou un total du bilan n'excédant pas 43 millions d'euros, si on en croit l'article 51 de la LME. Alors, plutôt que de se demander comment taxer plus les riches tout en ne torpillant pas le football français, Bercy ferait mieux de : 

• baisser vraiment la dépense publique pour pouvoir baisser les prélèvements obligatoires
  
• proposer une flat tax de 10 ou 15% de tous les revenus (ce qui, en plus, permettrait d’entériner la très contestable double imposition des revenus du capital)
• laisser les salariés être payés au salaire complet

Evidemment, c'est trop simple, donc ça ne sera jamais adopté. 

En attendant, bonne chance aux Parisiens ce soir ! Allez Paris !