Si on en croit BFM TV, au plus bas dans les sondages, Hollande tente de rassurer. En effet, plus des deux-tiers des Français (68%) et un peu moins de la moitié (44%) des électeurs ayant voté François Hollande au second tour de la présidentielle de 2012 se déclarent déçus par lui, dixit un sondage de BVA.
Cette déception est injuste pour le Présiflandent de la République ! Tous les électeurs étaient prévenus. Déjà, Hollande n'était pas le candidat préféré par les électeurs de gauche. Les gens proches du PS attendaient DSK, avant que la vie privée de l'ancien directeur du FMI ne soit révélée.
Ensuite, Hollande n'était pas le candidat préféré par les hiérarques socialistes. C'était le pire. Le plus comique est de voir tous ces gens faire semblant de travailler ensemble, alors que leur haine et leur mépris mutuel fait passer "l'histoire d'amour" entre Villepin et Sarkozy pour une bluette pour ado romantique. Ce que le PS pense vraiment de François Hollande, c'est que c'est un mou, un flou, un type qui ne fout rien, qui n'a jamais bossé.
Souvenez-vous de ce que disaient toutes celles et tous ceux qui connaissaient Hollande de près. Mention spéciale à Marie-Ségolène Royal qui, pour avoir passé 30 ans avec Flamby Mollande François Normal 1er Hollande, sait de quoi elle parle.
Les propos de ses "amis" et de son ex-compagne, et mère de ses 4 enfants, sont clairs.
Souvenons-nous ensuite de cette campagne à la fois arrogante et molle. Certes, Sarkozy, en 5 ans, n'a pas été bon car, outre son comportement personnel peu présidentiel, il a surtout et avant tout mené une politique ultra étatiste de hausse de la dépense publique, des prélèvements obligatoires et de la dette, intoxiqué par l'idéologie keynésienne qui laisse croire qu'en temps de crise, il faut faire de la "relance" avec l'argent que l'Etat a, ou pas.
Quand, en 5 ans, on a crée ou relevé 51 taxes et impôts c'est difficile ensuite de faire campagne contre une personne qui n'aime pas les riches (donc qui ne s'aime pas et n'aime pas les gens de son milieu) et qui promet de taxer encore plus, certes. Mais Hollande avait quand même à son C.V la gestion du Parti Socialiste, ainsi que la mairie de Tulle et le conseil général de Corrèze. Il y avait quand même de quoi être alarmé !
Partant du principe que François Hollande n'est ni un leader charismatique et visionnaire ni un gestionnaire ayant fait ses preuves, que pouvions-nous attendre d'une personne dont on sait que, même pendant la campagne, elle mentait ?
Sur le fond, il n'y a rien à attendre d'un Président de la République qui ne comprend pas que la sortie de crise passe par moins d'Etat et non pas par plus d’impôts et plus de lois. A la rigueur, n'en voulons pas à Hollande, pour le coup, la crise n'est pas de sa faute, et il ne comprend rien à l'économie, même s'il fait tout pour la casser.
La où les électeurs de Hollande devraient vraiment être furieux, c'est sur les institutions et sur la France apaisée. Il parait que Hollande devait rompre avec la pratique Sarkozyste d'opposition des français entre eux. On dirait que c'est raté. Christianophobie assumée, poursuite des expulsions de Roms, des contrôles aux faciès, du sur-flicage des automobilistes, des régimes dérogatoires dès qu'il s'agit de forces de police ou des questions de sécurité, les électeurs de Hollande ont toutes les raisons d'être mécontents. En même temps, être déçus par Hollande, c'est injuste ! L'actuel Président de la République n'a jamais caché que son seul moteur, c'était le pouvoir pour le pouvoir, notamment celui de taxer.
Électeurs de Hollande, la question n'est pas UMP ou PS, Sarkozy ou Hollande, la question est : vous contre l'Etat !
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